Du mauvais usage du terme biblique «Gentil»

par Clifton A. Emahiser

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Nous allons examiner comment le mot latin «Gentil» fut introduit dans nos Bibles. Oui, «Gentil» est un mot latin, mais aucun auteur biblique n’a jamais utilisé ce terme, car il n’existe aucun mot de cette sorte en hébreu, araméen ou grec. La première fois que ce mot latin «Gentil» apparut dans une Bible est quand Jérôme traduisit les manuscrits originaux de l’hébreu, de l’araméen et du grec en latin! Deuxièmement, et encore plus important, à l’époque de Jérôme, le terme latin «Gentil» (gentilis) n’avait pas la définition corrompue d’aujourd’hui, qui signifie «non-Juif». Le Junior Classic Latin Dictionary, publié par la Compagnie Wilcox & Follett en 1945, définit le terme gentilis de la façon suivante : «du même clan ou race», expression certainement en accord avec l’entièreté des Écritures (Amos 3:2 ; Matt. 15:24, etc).

Suivant l’exemple de Jérôme, les traducteurs anglais qui suivirent choisirent le latin «Gentil» pour leur traduction, à la place du mot grec original ἕθνος (ethnos), car Jérôme, lorsqu’il rédigea la Vulgate latine, utilisa le mot gentilis pour traduire le grec ἕθνος en latin. En d’autres termes, Paul fut envoyé vers le peuple de sa propre ethnicité. Comment, où et quand le terme gentilis commença à prendre la signification corrompue de «non-Juif» ne peut être déterminé exactement, mais ce n’était PAS la signification originelle en latin! Le mot gentil ne peut pas non plus être trouvé dans un quelconque manuscrit hébreu, araméen ou grec! Paul ne prononça ni n’écrivit jamais le mot gentil! Paul utilisa plutôt le mot grec τὰ ἕθνος, «les nations», et il savait qu’il allait vers les mêmes nations que l’on trouve en Genèse 17:6 et 35:11. Une personne qui utilise le terme gentil de façon impropre ne fait qu’exposer son manque d’intelligence!

Aujourd’hui, le terme latin gentil est devenu tellement corrompu qu’il ne dénote plus ce qu’il signifiait originellement. Ce qui est encore pire est que pratiquement aucun lexique biblique, dictionnaire ou commentaire ne nous aide à clarifier la confusion qui concerne l’usage de ce mot. La meilleure source que j’aie pu trouver permettant de clarifier cette matière est The American Heritage Dictionary of the English Language, de William Morris, éditeur, publié par la Compagnie Houghton Mifflin en 1976, et même cette source laisse à désirer concernant certaines choses. Tout ceci crée beaucoup de confusion. En premier lieu, The American Heritage Dictionary décrit «gentil» à la fois comme un adjectif et un nom. En tant qu’adjectif, il est décrit en partie comme suit :

«gen·tile (jĕn’tĭl, -tīl) adj. 1. Du, ou se rapportant au, groupe, ou société tribale basée sur celui-ci … -n 1. Un certain nombre de personnes d’un gens … [latin gentilis, de gēns, clan GENS]».

Afin de comprendre pleinement cette définition, nous devons nous en référer ensuite à «gens» dans ce même dictionnaire :

«gens (jĕnz) n., pl. gentes (jĕn’tēz’). 1. Le clan particulier formant l’unité basique de la tribu romaine et possédant originellement un nom, une terre, un culte et un lieu d’ensevelissement en commun. 2. Anthropologie. Un clan patrilinéaire exogame [latin gēns, clan. Voir gene- dans l’appendice]».

Pour comprendre la connexion avec «gens», nous allons voir dans l’appendice, sur gene- :

«gene-. Aussi gen-. Donner naissance, engendrer ; avec dérivatifs, se réfère à des aspects et résultats de la procréation et aux groupes tribaux et familiaux …».

Il devrait être clair maintenant que le terme «gentil» est un terme latin utilisé chez les Romains pour désigner certains privilèges raciaux et des droits basés sur la race! Cela devait donc être le sens du terme «gentil» vers la fin du 4e siècle ap. JC, lorsque Jérôme compila sa traduction de la Bible, la Vulgate, et, comme on peut le voir clairement, cette définition n’a rien à voir avec une signification de «non-Juif». Plus tard, durant la période du Moyen Anglais (1150--1475 ap. JC), selon The American Heritage Dictionary, le terme capitalisé, «Gentil», fut le résultat du passage d’un adjectif à un nom, avec un sens corrompu, comme suit :

«Gen·tile (jĕn’tīl) n. 1. Quiconque n’étant pas de la foi juive ou n’étant pas de la nation juive. 2. Un Chrétien, en contraste par rapport à un Juif. 3. Un païen ou barbare. 4. Parmi les Mormons, une personne qui n’est pas mormone. -adj. D’un Gentil ou relatif à un Gentil [Moyen Anglais gentile, gentyle ; du Latin Tardif gentīles, païens, barbares ; de gentīlis, païen ; du latin, du même clan ; de gēns, clan GENS]».

Il est très important ici de noter que The American Heritage Dictionary spécifie, sous Latin Tardif (150--700 ap. JC — Jérôme ayant vécu au 4e siècle), que «gentile» prit sa signification originelle de «… le même clan, de gēns, clan GENS …». La signification de «gentil» dépend donc entièrement de quelle période nous parlons, que ce soit de la période du Latin Tardif ou de la période du Moyen Anglais! Cela fait énormément de différence! Il est donc évident que, quelques temps après la traduction de Jérôme, la signification avait changé du tout au tout, étant même inversée.

Pour résumer, revoyons les points principaux :

  • Le terme «gentil» ne peut être trouvé dans aucun manuscrit biblique ancien : hébreu, araméen ou grec!
  • Le terme «gentil» est un mot latin, et durant la période du Latin Tardif (150--700 ap. JC), il fut d’abord utilisé dans la Vulgate Latine par Jérôme, et signifiait «du même clan ou race»!
  • Plus tard, durant la période du Moyen Anglais (1150--1475 ap. JC), le terme latin «gentil» fut changé : d’un adjectif il devint un nom avec une lettre capitale «G», sa signification fut pervertie et devint «un non-Juif», signification que ce mot n’eut jamais auparavant!

Pourquoi nous, en tant que peuple, ne comprenons-nous pas ces choses aujourd’hui? La réponse est que nous ne savons pas qui nous sommes! Notre identité nous a été cachée !

«1Ô Dieu! ne garde pas le silence. Ne te tais pas, et ne te tiens pas tranquille, ô Dieu! 2Car voici, tes ennemis s’agitent, et ceux qui te haïssent lèvent la tête. 3Ils trament avec astuce des complots contre ton peuple, et ils consultent contre tes fidèles cachés. 4Ils ont dit : Venez, et exterminons-les, de sorte qu’ils ne soient plus une nation et qu’on ne fasse plus mention du nom d’Israël» (Psaumes 83:2--3).

Psaumes 83 est très clair : les «fidèles cachés» sont Israël et les ennemis d’Israël sont «les tabernacles d’Édom», les «Ismaélites», «Moab», les «Hagaréniens», «Guebal», «Ammon», «Amalek», «la Philistie» avec les habitants de Tyr et «Assur» (vv. 6--8). C’est exactement la même cabale qui a infiltré et qui est parée contre la Nouvelle Jérusalem (l’Amérique) aujourd’hui! Maintenant, quand le Tout-Puissant cache quelque chose, personne ne peut le trouver! Il a tellement bien caché Israël qu’Israël ne peut même pas se trouver lui-même. On peut donc être un Israélite et ne pas même s’en douter! Et personne ne va jamais parvenir à la connaissance qu’il fait partie du peuple d’Israël à moins que l’Esprit de Yahweh lui révèle cette vérité. Yahweh possède une volonté souveraine et permissive, et à moins qu’Il ne choisisse de faire comprendre à quelqu’un qu’il est un Israélite, celui-ci ne le comprendra jamais. On peut confronter cette personne avec la vérité d’Israël jusqu’à ce que son visage devienne tout bleu et ce sera comme de l’eau dégoulinant du dos d’un canard! Si le lecteur est l’un de ceux qu’Il a choisis pour parvenir à cette vérité, alors ce papier est pour lui!

Non seulement le terme latin «gentil» a été détourné à 180° de façon à signifier exactement l’opposé de ce qu’il signifiait originellement, mais l’identité du vrai Israël et des païens non-Israélites ont été complètement inversées. Par exemple, ceux qui se font appeler «Juifs» de nos jours ne sont ni Israël ni Juda mais sont un mélange de Kéniens (Kaïnites), d’Édomites, de Hittites, de Cananéens plus d’autres lignées raciales, qui furent amenés dans le Judaïsme durant le règne de Jean Hyrcane en 123 av. JC (voyez Rév. 2:9 et 3:9, ainsi que Antiquités de Josèphe 13.9.1). Ces prosélytes pervertirent aussi la religion israélite! Je ne demande pas au lecteur de croire ce que je dis simplement parce que je le dis, mais de le prouver d’une façon ou d’une autre par lui-même. Ne demandez pas à votre pasteur, à votre prêtre ou à votre curé, car la plupart d’entre eux sont aussi aveugles que des taupes sur ce sujet!

Parmi les «Juifs», il y a un groupe appelés les Séfarades (Sephardim) qui sont une mixture d’une partie des anciens Judaïtes racialement purs de la tribu de Juda qui avaient commis la fornication (le mélange racial) avec certaines tribus cananéennes, et Jérémie les condamne en 2:21--22 :

«21Et moi je t’avais plantée [Juda], un cep exquis, une toute vraie semence [raciale] ; comment t’es-tu changée pour moi en sarments dégénérés [racialement mélangés] d’une vigne étrangère? 22Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité reste marquée devant moi, dit Yahweh Élohim».

Mais la vaste majorité de ceux qui se font appeler «Juifs» sont des Ashkénazes de Khazarie, plus de 90% d’entre eux aujourd’hui. Cette branche de la juiverie ne provient pas de l’ancienne Judée mais ils furent convertis au Judaïsme en 926 ap. JC. Des preuves de ceci se trouvent dans la chronique juive, The History of the Jews, par Heinrich Graetz, volume III (sur 7 volumes), page 139 :

«… Ce fut par ces Juifs grecs que les Chazars firent connaissance du Judaïsme. En tant qu’interprètes ou marchands, médecins ou conseillers, les Juifs étaient connus et aimés de la cour chazare, et ils inspirèrent au roi guerrier Bulan l’amour du Judaïsme. Plus tard, cependant, les Chazares n’eurent plus que des connaissances vagues sur les motifs qui induisirent leurs ancêtres à embrasser le Judaïsme. Un de leurs derniers Chagans (ou Khagans) donne le récit de leur conversion : Le roi Bulan conçut une horreur pour l’idolâtrie répugnante de ses ancêtres et interdit son exercice dans son royaume sans, cependant, adopter une autre forme de religion. Il fut encouragé par un rêve dans sa tentative de découvrir la bonne manière de louer Dieu. Ayant connu une grande victoire sur les Arabes et ayant conquis la forteresse arménienne d’Ardelib, Bulan se décida à adopter ouvertement la religion juive …».

Et il le fit! Cet évènement est aussi enregistré sous l’entrée «Khazars» dans le Collier’s Encyclopedia de 1980, vol. 14, page 65. Non seulement cela, mais les Cananéens-Édomite-Juifs mélangèrent leur sang avec les Indiens d’Inde, avec les Chinois, avec les tribus indiennes du Mexique et avec les Noirs de Nubie, pour n’en citer que quelques-uns.

Une fois que l’on réalise que les gens qui se font appeler «Juifs» aujourd’hui ne sont ni Israël ni Juda, on a surmonté un des obstacles majeurs qui empêchait de comprendre le contexte réel de la Bible! Cette connaissance, liée à la compréhension du terme latin «gentil» qui, dans la plupart des cas, aurait du être traduit par «nations», permet de commencer à comprendre que l’apôtre Paul fut envoyé vers les tribus perdues d’Israël, qui étaient devenues des «nations» (traduction grecque correcte)!

Paul ne contredit jamais les enseignements de Yahshua Christ, car nous lisons en 1 Cor. 11:1 : «Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ». Paul, en réalité dit : «Si je ne suis pas Yahshua Christ d’une quelconque forme ou manière, alors ne me suivez pas, mais suivez-moi seulement dans la mesure où moi-même je suis le Christ» [A]  [A] suis : présent du verbe suivre, et pas du verbe être, évidemment!. Et Yahshua Christ Lui-même déclare : «… Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël» (Matt. 15:24). Si donc Paul était allé vers d’autres que les tribus perdues d’Israël, il n’aurait pas suivi Yahshua Christ!

Considérons maintenant la vraie histoire séculaire et biblique des tribus d’Israël. Il y avait douze tribus d’Israël, à savoir : 1. Reuben, 2. Siméon, 3. Lévi, 4. Juda, 5. Issacar, 6. Zabulon, 7. Dan, 8. Nephthali, 9. Gad, 10. Aser, 11. Joseph, 12. Benjamin. Les deux fils de Joseph — Éphraïm et Manassé — reçurent tous deux le statut de demi-tribu. Dans ce sens, il y avait treize tribus.

Au début, les douze tribus étaient unies en une nation connue sous le nom d’Israël, sous les juges, puis sous trois rois en succession, Saül, David et Salomon. Après cela, le royaume fut divisé et dix tribus formèrent le royaume du nord. Ils eurent dix-neuf rois, de Jéroboam à Osée, tandis que Juda et Benjamin restaient au sud.

À partir de 745--727 av. JC, Tiglath-Piléser régna sur l’Assyrie, et en 2 Rois 15:29, nous lisons :

«Aux jours de Pékakh, roi d’Israël, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint, et prit Ijon, et Abel-Beth-Maaca, et Janoakh, et Kédesh, et Hatsor, et Galaad, et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et en transporta [les habitants] en Assyrie».

C’est confirmé en 1 Chron. 5:26 :

«Et le Dieu d’Israël réveilla l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, et il transporta les Rubénites, et les Gadites, et la demi-tribu de Manassé, et les emmena à Khalakh, et à Khabor, et à Hara, et au fleuve de Gozan, [où ils sont] jusqu’à ce jour».

Nous n’avons aucun témoignage selon lequel aucune de ces tribus revint jamais!

La déportation suivante du royaume du nord d’Israël fut le fait du roi d’Assyrie Shalmanéser, qui régna de 727 à 722 av. JC, déportation dont on parle en 2 Rois 18:9--11 :

«9Et il arriva, la quatrième année du roi Ézéchias, qui était la septième d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, que Shalmanéser, roi d’Assyrie, monta contre Samarie et l’assiégea. 10Et ils la prirent au bout de trois ans : la sixième année d’Ézéchias, ce fut la neuvième année d’Osée, roi d’Israël, Samarie fut prise. 11Et le roi d’Assyrie transporta Israël en Assyrie, et les établit à Khalakh, et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes …».

Aucune de ces tribus, non plus, ne retourna en Samarie!

La troisième et dernière déportation du royaume du nord fut effectuée par Sargon II d’Assyrie qui régna de 722 à 705 av. JC, qui n’apparaît pas dans l’histoire rapportée par l’Ancien Testament. Ésaïe fait référence à ce roi en passant, mais son rapport avec Israël n’est pas mentionné dans les Écritures. Mais Sargon lui-même a laissé l’inscription suivante :

«(Au début de mon règne) j’ai assiégé la cité de Samarie. J’ai capturé … j’ai déporté 27.280 de ses habitants ; j’ai récolté d’eux cinquante chariots (et j’ai saisi le restant de leurs biens) ; j’ai placé sur eux mes gouverneurs et j’ai pris d’eux des tributs et des taxes comme ceux des Assyriens».

La référence biblique à Sargon se trouve en Ésaïe 20:1 :

«L’année que le Tharthan vint à Asdod, quand Sargon, roi d’Assyrie, l’envoya (et il fit la guerre contre Asdod et la prit)».

Aucun d’eux non plus ne revint jamais!

Le quatrième assaut de l’Assyrie fut le fait de Sankhérib (Sennacherib), qui régna de 705 à 681 av. JC, et qui déporta les Judaïtes du royaume du sud de Juda vers l’Assyrie. La Bible rapporte cet évènement en 2 Rois 18:13 :

«Et la quatorzième année du roi Ézéchias, Sankhérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit».

Bien que les Écritures soient silencieuses au sujet des déportations à cette époque, Sankhérib lui-même a laissé le document suivant :

«Et Ézéchias roi de Juda, qui ne s’était pas courbé à mes pieds, quarante-six de ses cités fortifiées, ses châteaux et les petites villes sans nombre dans leurs alentours avec des engins de guerre … J’ai attaqué et capturé 200.150 personnes, petits et grands, mâles et femelles, des chevaux, des juments, des ânes, des chameaux, des bœufs et des moutons sans nombre, je leur ai pris et je les ai distribués comme butin. Lui-même, je l’ai enfermé dans sa cité royale de Jérusalem, comme un oiseau en cage».

Après l’attaque de Sankhérib, tout ce qui resta de la Judée fut la ville de Jérusalem elle-même. Aucun des Judaïtes emmenés par Sankhérib en Assyrie ne revint jamais non plus en Judée!

En ce point de notre histoire, la plupart des douze tribus d’Israël (ou treize selon la façon dont on les compte) sont dans la dispersion et ne reviendront jamais dans leur terre natale! Mais ce n’est pas la fin des dispersions, car il y en a encore à venir! L’empire néo-babylonien était alors dans sa phase ascendante tandis que l’empire assyrien était renversé. Lors de l’arrivée au pouvoir de l’empire néo-babylonien, Nabuchodonosor (Nebucadretsar) monta sur son trône et imposa un lourd fardeau sur le roi et sur le royaume de Juda dans sa première année de règne. Nabuchodonosor régnera de 604 à 561 av. JC. La confirmation se trouve en Jérémie 25:1 :

«La parole qui vint à Jérémie touchant tout le peuple de Juda, la quatrième année de Jéhoïakim, fils de Josias, roi de Juda, (qui est la première année de Nebucadretsar, roi de Babylone)».

Sous Nabuchodonosor, il y eut trois déportations des Judaïtes de la Judée vers Babylone, et les seuls qui restèrent furent les plus pauvres du pays. De ces déportés, beaucoup ne retourneront jamais en Judée.

Après soixante-dix ans de captivité à Babylone, dans sa première année de règne sur Babylone, Cyrus, roi de Perse, en 538 av. JC, publia un décret royal déclarant que les Judéens exilés étaient libres de retourner à Jérusalem afin de rebâtir la maison de Yahweh (Esdras 1:1--4). Ce fut un voyage long et poussiéreux, qui inclut 42.360 mâles en plus des esclaves et des chanteurs professionnels qui emportaient avec eux les trésors du temple. Ils arrivèrent à Jérusalem à temps pour célébrer la Fête des Tabernacles au septième mois, en 537 av. JC. Nous constatons de tout cela que, des millions d’Israélites des dix tribus du nord du royaume d’Israël et des Judaïtes, seuls 42.360 retournèrent à Jérusalem, et parmi ces 42.360, tous ne pouvaient vérifier leur généalogie judaïte, benjamite ou lévite.

Exceptée une couple de personnes mentionnées dans le Nouveau Testament, des millions d’Israélites des royaumes du nord d’Israël et du sud de Juda, seuls 42.360 retournèrent en Judée! Nous pouvons être sûrs que c’est vrai, car le Tout-Puissant proclama en des termes inéquivoques que tel serait bien le cas! Cette déclaration de Yahweh se trouve en Osée 2:6 :

«C’est pourquoi, voici, je vais fermer ton chemin avec des épines, et j’élèverai une clôture ; et elle ne trouvera pas ses sentiers».

En d’autres termes, la maison d’Israël ou la maison de Juda peut essayer de retourner en Samarie ou en Judée, mais ils répandront beaucoup de sang dans le processus et leur voie sera bloquée à chaque fois.

Par exemple, durant la période de la fin du 11e siècle jusqu’à la fin du 13e siècle après JC, des expéditions et des guerres furent conduites par les Chrétiens d’Europe afin de sauvegarder les droits des pèlerins à Jérusalem et établir de façon durable une tête de pont pour le Christianisme en Palestine. Ces expéditions et guerres furent appelées «les Croisades» et furent tout d’abord lancées par le pape Urbain II. Aux volontaires, il fut promis la rémission de leurs péchés, et tous ceux qui mourraient dans cette expédition gagneraient une entrée directe au Paradis! Durant cette période, il y eut huit croisades en tout, sans compter la pitoyable «Croisade des Enfants». Les gens qui prirent part à ces croisades étaient des douze tribus d’Israël. Ils parvinrent à prendre Jérusalem pour un certain temps, mais à la fin les Musulmans reprirent à nouveau le territoire. L’empire fondé par les Croisés expira avec la capture d’Acre par le Sultan d’Égypte en 1291. Le résultat de ces Croisades fut que des milliers et des milliers d’hommes et d’enfants israélites périrent pour la cause du pape.

Résumé : Grâce à cet article, il devient très clair que tout ce qui est enseigné par la chrétienté nominale n’est pas vrai. Il doit être à présent évident que le terme «gentil» ne se trouva jamais dans les manuscrits hébreux, araméens ou grecs! Deuxièmement, il doit être maintenant évident qu’après que Jérôme introduisit le terme latin «gentil» dans sa traduction de la Vulgate, dans la période du Latin Tardif (150--700 ap. JC, Jérôme ayant vécu au quatrième siècle), une définition corrompue apparut et fut adoptée dans la période du Moyen Anglais (1150--1475 ap. JC), définition signifiant dès lors «non-Juif». Aujourd’hui, donc, le clergé réduit erronément la population mondiale en deux catégories : «Juif» et «non-Juif» (appelant tout «non-Juif» un «Gentil»)!

Nous voyons aussi par cet essai que l’apôtre Paul n’alla jamais vers des prétendus «gentils», mais uniquement vers les douze tribus perdues d’Israël qui étaient devenues des «nations», terme approprié pour le mot grec ἕθνος (ethnos).

Nous avons ensuite vérifié les documents bibliques et séculaires des différentes dispersions des tribus d’Israël et constaté que seul un petit reste de 42.360 personnes du royaume du sud retourna jamais dans sa terre natale!

Pour finir, des preuves furent présentées à partir des Écritures que Yahweh fit en sorte de placer une haie et un mur entre les douze tribus d’Israël et leur terre ancestrale, qui empêcheraient leur retour. Et bien que les Croisés aient pu établir une tête de pont en Palestine durant une courte période, à la fin ils furent incapables de la maintenir et durent retourner vers leur nouveau foyer en Europe. Cet article est donc une tentative pour montrer au lecteur à quel point le clergé d’aujourd’hui dénature la Parole de Yahweh et va vers sa propre destruction. La responsabilité repose maintenant sur les épaules du lecteur!