Votre Héritage

Bertrand L. Comparet

Introduction

On entend souvent aujourd’hui le terme anti-sémite. Ce terme est une création des Pharisiens modernes, qui sont anti-Chrétiens. L’objectif de cette création était de diffamer ou de noircir le nom et la réputation des Chrétiens cherchant à protéger et défendre leur foi contre l’attaque de ceux qui veulent la détruire.

Le terme «sémitique» est dérivé du patriarche Sem et est correctement employé pour le peuple qui descend de lui. Tous les vrais Israélites (pas les juifs, comme ce livret le démontre) sont donc Sémites ; et aujourd’hui ils sont les grandes nations Blanches Chrétiennes du monde occidental. Les juifs (comme le démontre la seconde partie de ce livret) ne sont pas Sémites du tout, puisque leurs ancêtres Khazars et Cananéens n’étaient pas descendants de Sem. Leur accusation diffamatoire «anti-sémitique» contre tous ceux qui s’opposent à la confiscation juive de la Palestine est donc fausse (en réalité, les Arabes — qui sont à moitié Sémites -- peuvent justement accuser les juifs d’anti-sémitisme!)

Ce fait est pleinement évident. Il a été dit que le communisme cherche à faire que le noir devienne blanc et que le blanc devienne noir. Le terme anti-sémitique est juste un exemple d’une telle mauvaise utilisation et d’une signification délibérément opposée, dans un effort pour attacher un terme à consonance négative à celui ou ceux qui sont en fait exactement l’opposé à ce point de vue, alors qu’il devrait être appliqué à soi-même.

C’est l’un des buts de ce petit livre d’apporter au lecteur la preuve précise, biblique et historique, de l’erreur qui est appliquée lorsque l’on utilise le terme anti-sémitique.

Nous espérons que toute cette confusion, créée délibérément pour servir de camouflage, sera clarifiée dans l’esprit des Chrétiens par une lecture et une étude attentives du matériau présenté ici par l’auteur d’une si excellente manière.

Empreintes digitales d’Israël

La Bible est écrite à propos du peuple d’Israël, et adressée au peuple d’Israël, le peuple de Dieu. C’est l’histoire de leur passé, la prophétie concernant leur futur, la loi de leur relation à leur Dieu et la promesse du soin éternel que Dieu aura pour eux. L’idée fausse courante selon laquelle «les juifs sont Israël, ou ce qui reste d’eux» a rendu la Bible dépourvue de sens, en grande partie fausse, pour tous ceux qui croient en cette fable. C’est exactement comme si vous preniez un livre d’histoire des États-Unis, mais partout où le nom «États-Unis» y apparaîtrait, vous l’effaceriez et écririez «Chine» à la place. En tant qu’histoire de la Chine, ce livre serait évidemment faux ; mais si vous l’appliquiez à la bonne nation, il redeviendrait parfaitement clair.

L’histoire biblique du passé d’Israël est connue pour être vraie et ses prophéties sur le futur d’Israël ont été accomplies dans chaque détail, jusqu’à nos jours. Lorsque la police détient les empreintes digitales d’un homme recherché, elle sait que l’homme dont les empreintes correspondent à celles qu’elle détient est l’homme qu’elle recherche. De même, lorsque nous trouvons le peuple pour lequel Dieu a comblé toutes Ses promesses et Ses prophéties, destinées à Israël, nous avons trouvé Israël! Aujourd’hui, les nations Anglo-Saxonnes, Scandinaves et Germaniques possèdent les empreintes digitales d’Israël, dans tous leurs détail.

Lorsque nous réalisons que nous sommes Israël, la Bible devient pleine de signification pour nous : c’est notre histoire, elle contient les promesses de Dieu envers nous. Elle nous donne le courage de faire face aux terribles troubles dans lesquels le monde est plongé. Si vous lisez la Bible avec un esprit ouvert, n’écoutant pas ce que les hommes racontent sur elle mais examinant par vous-même ce que la Bible dit, puis comparant ce qu’elle dit avec ce que vous savez de l’histoire contemporaine, vous verrez que nous sommes le peuple d’Israël de Dieu, et que, aussi terribles que soient les épreuves qui nous attendent, nous les traverserons en sécurité si nous nous tournons vers Dieu.

Premièrement, revoyons brièvement l’histoire ancienne d’Israël. Dieu fit d’abord Ses promesses de merveilleuses bénédictions à Abram, changeant son nom en «Abraham», signifiant «Père de Nations». Notez que nations est au pluriel. Dieu répéta Ses promesses au fils d’Abraham, Isaac ; et encore au fils d’Isaac, Jacob, dont Dieu changea le nom en «Israël», ce qui signifie «Nous régnerons avec Dieu».

Israël eut douze fils. Les descendants de chacun des fils devinrent une tribu, sous le nom de son ancêtre : ainsi, tous les descendants de Dan devinrent la tribu de Dan, tous les descendants de Benjamin devinrent la tribu de Benjamin, etc. Pendant de nombreux siècles, tous les membres des douze tribus, collectivement, furent connus comme les «enfants» — c’est-à-dire, les descendants — d’Israël. Cependant, ne confondez pas ceci avec la plus tardive «maison», ou royaume d’Israël, dont je parlerai plus en détail plus loin.

Israël et ses douze fils, avec leurs familles, allèrent en Égypte, comme vous vous en souvenez, et après deux siècles et demi, leurs descendants quittèrent l’Égypte dans l’Exode, sous le commandement de Moïse. Pendant plusieurs générations, ils furent dirigés par des «juges» appointés par Dieu. Plus tard, ils copièrent imprudemment les coutumes des nations alentours et demandèrent un roi ; Saül devint donc leur premier roi, dirigeant les douze tribus comme une nation unique. Cette nation unifiée des douze tribus (comme les États-Unis de cinquante états) continua jusqu’à la mort de Salomon, en 975 av. JC, quand elle fut divisée en deux nations, Israël et Juda.

I Rois 11 et 12 nous racontent comment Salomon finit par tomber dans l’idolâtrie, gouverna mal le peuple et le greva lourdement de taxes excessives (oui, ils bafouillaient de jolies phrases sur des «New Deals» et des «Grandes Sociétés» en ce temps-là aussi!). Lorsque son fils Roboam succéda à Salomon en tant que roi, en 975 av. JC, le peuple fatigué le supplia d’alléger son fardeau, mais étant vain et arrogant, et entouré de nombreux et «brillants» jeunes conseillers juifs (tout comme de nos jours!), il menaça de rendre leurs charges encore plus lourdes. Le peuple exaspéré des dix tribus du nord se révolta et mit en place son propre royaume indépendant sous Jéroboam, le fils de Nebath, ce qui est raconté en détail en I Rois 11 et 12 ainsi qu’en II Chron. 10 et 11. Roboam, le fils de Salomon, avait laissé dans son royaume uniquement les deux tribus du sud, Juda et Benjamin, avec quelques Lévites, qui étaient les prêtres ; et ce royaume du sud ne fut plus par après connu sous le nom de «Israël», mais seulement comme la maison (ou royaume) de Juda. Le royaume des dix tribus au nord fut, lui, appelé la maison (ou royaume) d’Israël. Tout comme le royaume au sud prit son nom de la tribu de Juda, qui sera la tribu régnante, le royaume du nord, le royaume d’Israël, était quelquefois appelé «Éphraïm» dans les prophéties, parce que la tribu d’Éphraïm était la tribu la plus puissante des dix. Les histoires et destinées des deux royaumes furent dès lors séparées : ils s’engagèrent séparément dans des guerres étrangères et des traités, et étaient quelquefois en guerre entre eux, comme le Livre des Rois et les Chroniques le racontent.

À partir de l’époque de cette séparation, 975 av. JC, la Bible fait clairement la distinction entre la nation du sud, de Juda, composée de deux tribus, et la nation du nord, Israël, composée des dix autres tribus. Cette distinction reste claire, à la fois dans les archives historiques du passé et dans les prophéties sur les choses à venir. Cela demanderait un autre volume pour les couvrir toutes ; mais pour en avoir quelques exemples, voyez ce qui suit : la distinction est faite historiquement en II Samuel 19:40--43 ; I Rois 14:19--21 ; 15:1--33 et 16 ; II Rois 3:1--9 ; II Chroniques 16:1 ; 25:5--10, et beaucoup d’autres. La distinction est faite prophétiquement en Ésaïe 7:1--9 ; 11:12, 13 ; Jérémie 3:6--18 ; 5:11 ; 11:10--17 ; 13:11 ; 18:1--6 ; 19:1--13 ; Ézéchiel 37:16--22 ; Daniel 9:7 ; Osée 1:11 ; 4:15 ; 5:9--15 ; Amos 1:1 ; Michée 1:5 ; Zacharie 8:13 ; 10:6--8, et bien d’autres.

Exactement comme nous devons scrupuleusement distinguer entre les deux nations d’Israël et de Juda, nous devons aussi distinguer scrupuleusement entre la nation de Juda et les juifs.

Israël, ainsi que Juda, fut emmenée en captivité — mais séparément et en des époques différentes, par des conquérants différents, et ils furent emmenés dans des endroits différents. Israël fut conquise par l’Assyrie entre 740 et 721 av. JC, et en 715 av. JC. tous ses habitants avaient été déportés et réinstallés dans ce que nous appelons aujourd’hui l’Arménie, au nord-ouest de l’Iran, et la région de Bakou, à l’extrémité sud de la Mer Caspienne. Les Assyriens amenèrent d’autres peuples et les établirent en Samarie, la moitié sud de l’ancienne terre israélite de Palestine, contrée où Israël ne revint plus jamais. Voyez II Rois 17. À partir de cette époque, les parties historiques de la version «autorisée» de la King James Bible n’enregistrent pas l’histoire subséquente d’Israël ; mais dans les apocryphes, II Esdras 13:39--46 raconte leur périple vers «Ar Sereth» (la vallée de la rivière Sereth, un bras septentrional du fleuve Danube, dans la Roumanie moderne, qui porte toujours le nom de Sereth). À la fin de cette déportation d’Israël de son foyer palestinien, le roi assyrien Sennacherib envahit également le royaume de Juda, au sud, et y captura toutes les petites cités, tout sauf Jérusalem. Les gens de ces petites villes furent déportés en compagnie du peuple du royaume d’Israël. Les propres archives de Sennacherib concernant cette invasion déclarent qu’il déporta 200.150 personnes du royaume de Juda. II Rois 18:13 et Ésaïe 36:1 mentionnent la capture de ces villes. La déportation assyrienne d’Israël incluait donc la population entière du royaume du nord, Israël, et une partie considérable du royaume du sud, Juda. À partir de cette époque, ces gens devinrent les prétendues «dix tribus perdues d’Israël» (comme nous le verrons, Dieu prit soin d’eux, comme Il l’avait promis, et vous qui lisez ces lignes faites partie de leurs descendants).

Le royaume de Juda, d’un autre côté, n’alla pas en captivité avant 606 à 585 av. JC, et fut conquis par Babylone, pas par l’Assyrie. Ils furent déportés vers la ville de Babylone et s’établirent dans les alentours, un peu au sud de Bagdad, dans ce qui constitue de nos jours le sud de l’Irak. Tout le peuple ne fut pas déporté ; quelques pauvres furent laissés sur place pour cultiver la terre, et aucun autre peuple ne fut amené là pour y habiter (voir II Rois 24--25). Cette captivité babylonienne de Juda dura 70 ans et avait été prophétisée par Jérémie 20:4--5 ; 25:11--12 ; 29:10. Après la chute de Babylone, le roi Cyrus permit à tous ceux qui le désiraient de retourner en Palestine, à partir de 536 av. JC (voir II Chron. 36:20--23). Esdras rapporte que seuls 42.360 retournèrent, et leurs descendants — qui n’avaient jamais été appelés «juifs» jusqu’à ce que leurs conquérants babyloniens leur donnent ce nom — vécurent en Palestine jusqu’à la destruction de Jérusalem par les Romains sous Titus en 70 ap. JC. Cette nation reconstruite, parfois appelée «juive» était la nation des «70 semaines», pourvue de la destinée sinistre «de finir la transgression» prophétisée en Daniel 9:24. En 70 ap. JC, ceux qui avaient survécu aux terribles guerres cessèrent complètement de former une nation et se dispersèrent comme des vagabonds dans tous les pays.

Il n’y a pas un seul mot dans la Bible ou dans l’histoire séculaire pour suggérer qu’Israël fut détruite ou que ses habitants allèrent en Babylone et joignirent Juda dans la captivité babylonienne ; et les juifs eux-mêmes témoignent que la généalogie de ceux qui retournèrent de Babylone ne montre personne d’une autre tribu que Juda, Benjamin et Lévi, les membres du royaume de Juda. Au contraire, il était bien connu au commencement de l’ère Chrétienne qu’Israël existait alors en grand nombre : le grand témoignage historique de Josèphe, Antiquités Judaïques, Livre 11, chapitre 5, parle d’eux comme «une immense multitude, au-delà de la rivière Euphrate». Les parties prophétiques de la Bible continuent de prophétiser un futur grandiose pour Israël plusieurs générations après qu’ils aient disparu dans la captivité assyrienne ; Ésaïe prophétisa jusqu’en 698 av. JC, Jérémie jusqu’à 588 av. JC, Ézéchiel jusqu’à 574 av. JC et Daniel jusqu’à 534 av. JC. Jésus Christ était bien conscient de l’existence d’Israël, séparée de Juda et des juifs : voir Matthieu 10:5--6. Comparez aussi Jean 7:35 ; 11:49--52, qui ne peuvent pas se référer à Juda ni aux juifs, car les juifs n’étaient pas encore «dispersés» ou «éparpillés à l’étranger», et ne le seraient pas avant 40 ans ; seul Israël était «dispersée» en dehors de son propre pays.

La destruction complète et permanente de la nation juive par les Romains sous Titus, leurs troubles subséquents en tant qu’exclus dans chaque pays, ne sont pas des échecs de la prophétie et des promesses à Israël, mais un accomplissement précis des prophéties sur les juifs. Avec l’histoire de ces nations dans l’esprit, examinons les promesses de Dieu et les prophéties sur Israël dans la Bible.

Les promesses de Dieu à Abraham étaient inconditionnelles. Dieu doit les tenir ou bien trahir Sa parole. Considérez ce que Dieu dit, en Genèse 12:2 ; 13:16 ; 15:5 ; 17:3--7, 19 22:16--18 : «et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction ; et je ferai que ta semence sera comme la poussière de la terre, en sorte que si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée. Quand à moi, voici, mon alliance est avec toi, et tu seras père d’une multitude de nations. Et j’établirai mon alliance entre toi et moi, et ta semence après toi en leurs générations, pour une alliance éternelle. Tourne-toi maintenant vers les cieux et compte les étoiles, si tu peux les compter ; et il lui dit : ainsi sera ta semence. J’ai juré par moi-même, dit l’Éternel … certainement je te bénirai, et je multiplierai abondamment ta semence comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta semence possédera la porte de tes ennemis».

Dieu ne dit pas qu’Il ferait ceci «si» ou «peut-être» — ce furent des promesses inconditionnelles. Ces promesses qui furent faites au Mont Sinaï à la condition que les hommes obéissent aux Lois divines, étaient les promesses faites à travers Moïse, relatives à la santé, à la prospérité, à la paix etc. Les promesses faites à Abraham étaient inconditionnelles et absolues, et dans le Nouveau Testament, Paul nous dit que «la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Yahweh, de manière à rendre la promesse sans effet» (Galates 3:17). Si la Bible est vraie, si la parole de Dieu est bonne, alors les promesses doivent être bonnes.

Dieu répéta ces promesses inconditionnellement à Isaac, en Genèse 26:3--5 : «séjourne dans ce pays-ci, et je serai avec toi, et je te bénirai ; car à toi et à ta semence je donnerai tous ces pays, et j’accomplirai le serment que j’ai juré à Abraham, ton père, et je multiplierai ta semence comme les étoiles des cieux, et je donnerai tous ces pays à ta semence, et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence».

Une fois encore, dans le 28e et le 35e chapitres de la Genèse, Dieu répète ses promesses, inconditionnellement, à Jacob-Israël, notre ancêtre : «Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre, sur laquelle tu es couché, je te la donnerai, et à ta semence ; et ta semence sera comme la poussière de la terre ; et tu t’étendras à l’occident, et à l’orient, et au nord, et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta semence. Et voici, je suis avec toi ; et je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans cette terre-ci, car je ne t’abandonnerai pas jusqu’à ce que j’aie fait ce que je t’ai dit. Fructifie et multiplie ; une nation, et une multitude de nations, proviendra de toi ; et des rois sortiront de tes reins».

Il ne peut y avoir aucune dérobade à ces promesses, et Dieu les a toujours honorées. Même quand les enfants d’Israël adoraient le Veau d’Or tandis que Moïse se trouvait sur le Mont Sinaï, recevant les dix commandements, Dieu ne les détruisit pas, à cause de ces promesses (voir Exode 32:7--14). En beaucoup d’endroits, le Nouveau Testament reconnaît que ces promesses sont toujours en cours ; par exemple, en Hébreux 6:13, 17 : «Car lorsque Yahweh fit la promesse à Abraham, puisqu’il n’avait personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même … Et Yahweh, voulant en cela montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, est intervenu par un serment». En Romains 11:1--2 ; 9:4--5 et 15:8 également, Paul nous dit «Je dis donc : Yahweh a-t-il rejeté son peuple? Qu’ainsi n’advienne! Car moi aussi je suis un Israélite, de la semence d’Abraham, de la tribu de Benjamin. Yahweh n’a point rejeté son peuple, lequel il a préconnu … qui sont Israélites, auxquels sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et le don de la loi, et le service divin, et les promesses ; auxquels sont les pères, et desquels, selon la chair, est le Christ … Car je dis que Yahshua le Christ a été serviteur de la circoncision, pour la vérité de Yahweh, pour la confirmation des promesses faites aux pères».

Ce sont donc les promesses de Dieu : si elles sont fausses, alors la Bible est fausse ; mais si elles ont été tenues, alors le peuple pour qui elles ont été tenues est, par là même, identifié avec Israël. Mais les prophéties séparées, et très différentes, relatives aux juifs, montrent que les prophéties et promesses faites à Israël ne font absolument pas référence aux juifs. Examinons quelques-unes d’entre elles.

Israël devait changer de nom, tandis que le nom des juifs leur fut laissé comme une malédiction. En Ésaïe 65:13--15, Dieu dit aux juifs : «Et vous laisserez votre nom comme une imprécation à mes élus ; car Yahweh, l’Éternel, te mettra a mort, et appellera ses serviteurs d’un autre nom». Qui sont les serviteurs de Dieu? En beaucoup d’endroits, Dieu le répète : «Mais toi, Israël, tu es mon serviteur … Tu es mon serviteur : je t’ai choisi, et je ne t’ai pas rejeté». Par exemple, voyez Ésaïe 41:8--10 ; 43:1, 10 ; 44:1--2, 21--22, etc. Cela a été accompli, Israël n’est plus appelé par son ancien nom ; mais les juifs ont retenu leur nom pour «un opprobre et un proverbe, un objet de raillerie et de malédiction», comme le dit Jérémie 24:9.

De même, les juifs devaient être reconnus par leurs visages. Ésaïe 3:9 dit : «L’aspect de leur visage témoigne contre eux, et ils annoncent leur péché comme Sodome ; ils ne le cachent pas. Malheur à leur âme! Car ils ont fait venir le mal sur eux-mêmes». Jusqu’à ce jour, le juif est reconnu par son visage, et même quand il fait rectifier son nez, il ne peut pas toujours le cacher : c’est un témoignage contre lui!

Israël devait devenir une grande nation et aussi une compagnie de nations, être une nation pour toujours et avoir un roi pour toujours. Voyez Gen. 35:11 ; Jér. 31:35--37 ; 33:17 ; Ps. 89:3--4 ; Ésaïe 9:7 ; Luc 1:32--33, etc., qui disent «Une nation, et une multitude de nations, proviendra de toi … Ainsi dit Yahweh, qui donne le soleil pour la lumière du jour, les ordonnances de la lune et des étoiles pour la lumière de la nuit … Si jamais ces ordonnances s’en vont de devant moi, dit Yahweh, la semence d’Israël cessera aussi d’être une nation, devant moi pour toujours … Car ainsi dit Yahweh : David ne manquera pas d’un homme assis sur le trône de la maison d’Israël». Puisque le Soleil, la Lune et les étoiles brillent toujours, ces promesses doivent toujours être d’application et elle ne peuvent aucunement s’appliquer aux juifs, qui ne furent jamais une «compagnie de nations» et qui cessèrent complètement d’être une nation en 70 ap. JC. D’un autre côté, Israël a accompli tout cela, comme nous le verrons.

Dieu dit que les juifs devront être détruits en tant que nation, se disperser et devenir des exclus dans tous les pays. Dans le chapitre 18 de Jérémie, Dieu utilise la parabole du potier fabriquant un vase sur son tour ; au premier essai, le vase était gâté, le potier l’écrasa pour en refaire une motte et essaya de nouveau, et ce second essai lui donna un vase parfait. Dieu dit qu’Il rebâtirait Israël et en ferait le type de nation qu’Il veux, exactement comme le potier le fait avec de l’argile. Mais dans le chapitre suivant, Jérémie 19, Dieu dit au prophète de prendre un vase de terre qui a été passé au four et d’assembler les anciens et les hommes important de Jérusalem. Puis Dieu dit : «Et tu briseras le vase devant les yeux des hommes qui sont allés avec toi, et tu leur diras : Ainsi dit l’Éternel des armées : Je briserai ainsi ce peuple et cette ville, comme on brise un vase de potier qui ne peut être raccommodé». En Jérémie 15:4 et 24:9 encore, Dieu dit des juifs : «Et je les livrerai pour être chassés çà et là par tous les royaumes de la terre, à cause de Manassé, fils d’Ézéchias, roi de Juda, pour ce qu’il a fait dans Jérusalem … et je les livrerai pour être chassés çà et là par tous les royaumes de la terre pour leur malheur, pour être en opprobre et en proverbe, un objet de raillerie et de malédiction, dans tous les lieux où je les chasserai». En accomplissement de cela, lorsque les 70 semaines (ou 490 ans) de Daniel 9:24 furent complétés, Titus le général romain détruisit Jérusalem en 70 ap. JC. Les juifs étaient détruits en tant que nation et n’auront plus de roi. En Jean 19:15, ils parlent vrai : «nous n’avons pas d’autre roi que César».

Israël devait devenir un peuple extrêmement nombreux ; en plus des nombreuses déclarations concernant ce fait en Genèse chapitres 13, 15, 22, 26 et 28, c’est répété en Osée 1:10 : «Cependant le nombre des fils d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut se mesurer ni nombrer». Les juifs, eux, devaient être réduits à un restant. En Ézéchiel 5:11--12, Dieu dit : «C’est pourquoi, je suis vivant, dit Yahweh, l’Éternel! Parce que tu as rendu impur mon sanctuaire par toutes tes choses exécrables et par toutes tes abominations, moi aussi, je retirerai mon œil et il n’aura plus compassion, et moi aussi je ne t’épargnerai pas. Un tiers d’entre vous mourra par la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi ; et un tiers tombera par l’épée autour de toi ; et j’en disperserai un tiers à tout vent, et je tirerai l’épée après eux». Voyez aussi Jérémie 15:4--9, etc. La population juive totale du monde est estimée à environ 16 millions de personnes, aujourd’hui — presque exactement ce qui était estimé comme juste avant le massacre complètement mythique de six millions de juifs, qui ne furent pas tués du tout. Ils ne sont pas si prolifiques qu’en 20 ans ils puissent augmenter leur nombre de 60%, comme cela devrait être le cas si ce prétendu massacre avait eu lieu. Afin de cacher ce fait, les juifs essayent maintenant de falsifier les chiffres : vous vous souviendrez que lors de notre recensement de 1960, il n’était pas permis de demander à quiconque sa religion, de façon que l’on ne puisse pas comprendre que 5.000.000 des supposés 6.000.000 morts avaient été admis illégalement aux États-Unis. Mais ce nombre de 16 millions ne représente certainement pas «les étoiles du ciel» ou «le sable de la mer».

Une autre chose : Israël devait devenir aveugle quant à son identité. En Romains 11:25, Paul fait le commentaire : «un aveuglement partiel est arrivé à Israël». C’est l’accomplissement d’Ésaïe 42:19--20 : «Qui est aveugle, sinon mon serviteur, et sourd, comme mon messager que j’ai envoyé? … pour voir bien des choses et ne pas y faire attention? Les oreilles ouvertes, il n’entend pas». Vous vous souvenez que le serviteur de Dieu est Israël. Les juifs, d’un autre côté, ne sont pas aveugles quant à leur identité : ils connaissent leurs origines et leur histoire — bien qu’ils aient essayé de vous tromper en vous faisant croire qu’ils sont Israël — et ils ont généralement réussi dans ce mensonge.

Une fois de plus, Israël devait recevoir la Nouvelle Alliance — le Christianisme : Jérémie 31:33 le prophétise, et en Hébreux 8:10, Paul le cite comme preuve : Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là, dit Yahweh : en mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs cœurs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple». Les juifs ont-ils reçu la Nouvelle Alliance? Bien sûr que non! Comme le disait le bien-aimé apôtre Jean, en I Jean 2:23 : «Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père». Et en Jean 15:23, Jésus Christ Lui-même dit : «Celui qui me hait, hait aussi mon Père».

Les juifs ne remplissent aucune des prophéties principales concernant Israël. Les juifs ne sont donc pas Israël.

Israël existe-t-il aujourd’hui, ou bien Dieu a-t-il violé toutes Ses promesses?

Oui, Israël existe aujourd’hui : car les peuples Anglo-Saxons, Scandinaves et Germaniques ont reçu l’accomplissement des promesses et prophéties.

Premièrement : Ils sont une grande nation et une compagnie de nations, tous de la même race. Les États-Unis est la plus grande nation civilisée au monde ; sa population est dépassée seulement par la Chine, l’Inde et la Russie ; elle est la plus riche, la plus avancée, la plus bienveillante dans sa politique, et possède le plus haut degré de liberté parmi toutes les grandes nations. Entre les deux guerres mondiales, l’ancien Empire Britannique fut officiellement réorganisé en un «Commonwealth Britannique des Nations» ; Le Canada et l’Australie sont des nations indépendantes. Les nations Germaniques et Scandinaves partagent le même sang, ont largement les mêmes coutumes et peuvent être identifiées historiquement comme les peuples qui ont fourni la plus grande partie des Îles Britanniques, de ses colonies et des États-Unis.

Deuxièmement : Ils sont très nombreux, comme les prophéties disent qu’Israël le sera. Durant les deux derniers siècles, la population des États-Unis a augmenté d’une poignée à plus de 200.000.000, parmi lesquels environ 150.000.000 sont des Blancs Chrétiens de souche Anglo-Saxonne, Scandinave et Germanique. Durant les trois derniers siècles, la population des Îles Britanniques et de leurs colonies du Canada et de l’Australie a augmenté d’environ 5.000.000 à plus de 70.000.000 d’Anglo-Saxons. Les nations d’Allemagne, d’Autriche, de Hollande, du Danemark, de Norvège, de Suède et de Finlande ajoutent à ce nombre environ 96.000.000 de plus. Le nombre total des Anglo-Saxons, Scandinaves et Germains est donc bien au-delà des 300 millions.

Troisièmement : Ils sont un peuple maritime. Des descendants d’Israël, Nombres 24:7 prophétise : «Sa semence sera au milieu de grandes eaux» et Psaumes 89:25 dit : «Je mettrai sa main dans la mer, et sa droite dans les fleuves». Les marines les plus importantes au monde sont celles des États-Unis et de la Grande-Bretagne : les flottes de marine marchande les plus importantes sont celles de Grande-Bretagne et de la Norvège (et jusqu’à récemment, les États-Unis).

Quatrièmement : Ils sont les puissances militaires les plus importantes. Jérémie 51:20 donne la parole de Dieu : «Tu es ma hache de combat, mes armes de guerre ; et par toi je briserai les nations, et par toi je détruirai les royaumes». À travers l’histoire, cela a été vrai. Un siècle après avoir été captif de l’Assyrie, les tribus d’Israël (alors généralement connues sous le nom de Scythes) avaient, par leurs guerres constantes, mis à genoux l’Assyrie, de sorte que l’Assyrie fut une proie facile pour les Mèdes et les Perses, juste avant que ceux-ci ne tournent leur attention vers Babylone. Ce furent les tribus d’Israël, dans leur marche vers l’Europe, tels les Visigoths, les Ostrogoths et les Vandales qui écrasèrent l’Empire Romain. En 713, à tours, l’Israël Anglo-Saxonne détruisit les hordes musulmanes, juives et maures qui les envahissaient. Au 13e siècle, ils défirent les hordes Tartares, Mongoles et «juives» Khazares sous le commandement de Gengis Khan. Plus tard, ils conquirent la Turquie et le Japon. Non sans lourdes pertes — car les promesses de victoire aisée furent faites à travers Moïse et étaient conditionnelles de l’obéissance aux lois. Mais la promesse de la victoire finale, d’écraser l’ennemi (même avec de lourdes pertes) est inconditionnelle. Cela a été accompli constamment par un seul peuple, celui que nous identifions comme l’Israël Anglo-Saxon.

Cinquièmement : «Ils possèdent les portes de leurs ennemis». Vous vous souvenez que ce fut l’une des promesses faites par Dieu, que nous trouvons en Genèse 22:17. Bien entendu, cela ne signifie pas une porte en bois d’une maison, mais les «entrées» des nations hostiles, les grandes voies maritimes du monde. Considérez le fait que les nations Anglo-Saxonnes, et elles seules, ont le pouvoir de fermer toute «porte» maritime importante dans le monde. Les flottes américaines et britanniques basées en Écosse, aux Îles Orkney, à Gibraltar, à Malte, Aden, Capetown, en Australie, Singapour, les Philippines, Hawaï, San Francisco, le Puget sound, Panama, les Îles Falkland, Hampton Roads et l’Islande — ces portes dominent et peuvent contrôler les mers Skagerrak et Baltique, la Mer du Nord, l’English Channel, le Détroit de Gibraltar, la Méditerranée, le Canal de Suez, l’Océan Indien, les eaux autour de l’Asie du Sud-Est et la côte orientale d’Asie, les côtes d’Afrique et les alentours du Cap de Bonne-Espérance, les côtes de l’Amérique du Nord et du Sud, le Détroit de Magellan et le Cap Horn ainsi que toutes les routes commerciales traversant l’Atlantique, le Pacifique et l’Océan Indien. Ils l’ont prouvé en le faisant pendant les deux guerres mondiales.

Sixièmement : Ils «possèdent les héritages dévastés» de la Terre. En Ésaïe 49:8, Dieu dit : «Ainsi dit Yahweh : En un temps agréé je t’ai répondu, et au jour du salut je t’ai secouru ; et je te garderai, et je te donnerai pour être une alliance du peuple, pour rétablir le pays, pour faire hériter les héritages dévastés». Personne d’autre n’a développé avec autant de succès des colonies, qui étaient dévastées quand ils vinrent les occuper. Comparez ce que les États-Unis ont fait dans ses États du Sud-Ouest avec le Mexique, une terre similaire, remplie de richesses inexploitées, séparées de nous uniquement par une ligne imaginaire. Comparez l’Afrique Britannique avec les colonies africaines de toutes les autres nations — et tout spécialement avec la sauvagerie lugubre des Nègres! Comparez le développement de la Palestine et de l’Irak sous la direction britannique avec la Turquie, l’Arabie, l’Iran, etc.

Septièmement : Ils se sont étendus dans des colonies dans toutes les directions. Deutéronome 32:8 dit : «Quand le Très-Haut partageait l’héritage aux nations, quand il séparait les fils d’Adam, il établit les limites des peuples selon le nombre des fils d’Israël». Genèse 28:14 : «Tu t’étendras à l’occident, et à l’orient, et au nord, et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en toute ta semence».

Ésaïe 54:2--3 nous dit : «Élargis les lieux de ta tente, et qu’on étende les tentures de tes tabernacles ; n’épargne pas, allonge tes cordages et affermis tes pieux. Car tu t’étendras à droite et à gauche, et ta semence possédera les nations et fera que les villes désolées seront habitées». Leurs colonies furent établies dans chaque mer, en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Afrique, Australie, Nouvelle-Zélande et Asie. Qui d’autre a jamais eu de telles colonies? Tous les anciens empires étaient insignifiants comparés à ceci. Depuis que nous avons permis aux juifs de nous apprendre à tourner les dos à notre Père, nous avons stupidement abandonné nos colonies, et le chaos dans le monde aujourd’hui est largement le résultat de notre incapacité à obéir aux commandements de Dieu, d’occuper et de diriger les peuples non civilisés. Cependant, même cela était dans la prophétie (bien que ce soit un autre sujet).

Huitièmement : Ils ont maintenu la continuité du trône de David. Les descendants de David continuèrent sur le trône à Jérusalem jusqu’à ce que le roi Sédécias fut fait prisonnier à Babylone et que ses enfants fussent tous tués. Mais le prophète Jérémie prit les filles du roi, d’abord en Égypte (comme nous pouvons le lire en Jérémie 43:6), et de là, en passant par l’Espagne, vers l’Irlande, où la fille de Sédécias, Tea Tephi, fut mariée à Eochaidh, le Hérémon (ou Roi Principal) d’Irlande. Eochaidh était un descendant de Zérakh, un des fils jumeaux de Juda, tandis que David était un descendant de Péretz, l’autre jumeau. Le massacre de tous les fils de Sédécias ne mit pas fin à la dynastie, car une loi fut établie dans Israël, dès qu’ils entrèrent en Palestine, selon laquelle lorsqu’un homme meurt sans laisser de fils, ses filles reçoivent l’héritage en entier. Les deux lignées royales de la tribu de Juda furent réunies dans ce mariage ; et la lignée est clairement retracée dans les histoires d’Irlande, d’Écosse et d’Angleterre, sans interruption jusqu’à la présente Reine Élisabeth. La prophétie selon laquelle les descendants de David devraient toujours être sur le trône d’une nation israélite a donc été accomplie — et par les nations Anglo-Saxonnes uniquement.

Ce qui précède a couvert seulement une minuscule partie des preuves bibliques de l’identité des peuples Anglo-Saxons, Scandinaves et Germaniques comme l’Israël de la Bible. Les érudits ont trouvé près de 100 prophéties concernant Israël ayant été accomplies par ce même groupe de peuples. Lorsque vous considérez que les Nations-Unies reconnaissent maintenant plus de 100 nations membres, la probabilité qu’une de ces nations satisfasse la première de ces prophéties est évidement de 1 sur 100. La probabilité que cette même nation satisfasse à la fois la première et la seconde de ces prophéties est divisée encore par 100, ce qui nous donne 1 chance sur 10.000, et la probabilité que cette nation satisfasse les trois premières prophéties est de 1 sur 1 million. Eh bien, faites vous-mêmes le reste des calculs, continuez à multiplier par 100, disons 50 fois. Mais même cela ne suffit pas ; un groupe de nations, toutes du même sang, a fait cela. Pas un ensemble pris au hasard, comme la Chine et l’Espagne, ou l’Égypte et le Brésil, mais toutes du même groupe racial. Ce fait réduit encore les probabilités. Pensez-vous que toutes ces choses aient pu arriver juste par accident?

Et si vous pensez que tout cela est arrivé par pur accident, alors qu’est-il advenu des prophéties divines et des promesses? Était-Il trop ignorant pour savoir qu’Il ne pourrait rien faire de bon de Sa parole, que toutes les choses qu’Il avait promises à Israël ne se réaliseraient jamais mais seraient toutes accomplies par un autre peuple? Non, je ne pense pas que Dieu puisse se tromper ou commettre des erreurs. Il a promis et prophétisé beaucoup de choses sur Israël. toutes ces choses se sont passées, et elles ont toutes été bonnes pour le même groupe racial de nations.

Ce peuple possède les empreintes digitales d’Israël

Il y a aussi une autre manière de prouver l’identité de ces peuples : en retraçant historiquement leurs migrations en Europe, et de là dans leurs colonies. Mais c’est un autre sujet, beaucoup plus long que ce que nous voulons couvrir ici.

Qui sont les juifs?

L’identification des peuples Anglo-Saxons, Scandinaves et Germaniques comme étant les membres survivants du peuple d’Israël nous laisse avec deux autres questions :

1. Qui sont les juifs?

2. Jésus Christ était-il un juif?

Pour répondre à ces questions, nous devons d’abord définir ce que l’on entend par «juif». La confusion mentale de la plupart des gens sur cette question est due au fait qu’ils n’ont jamais su ce qu’ils entendent exactement par «juif» — parfois ils veulent dire un juif par religion, quelle que soit sa race (car des Nègres, des Chinois et des Japonais ont été convertis au Judaïsme), ou parfois ils veulent dire un juif par race, quelle que soit sa religion (par exemple, le premier ministre Ben Gourion de la nation juive en Palestine est un bouddhiste par religion, bien que juif par sa race) — et habituellement les gens ne savent pas exactement ce qu’ils veulent dire.

Puisque la question suivante peut recevoir une réponse plus rapide, répondons donc d’abord à la question : Jésus Christ était-il un juif par religion? La réponse est clairement «non». Jésus suivait la vraie religion de l’Ancien Testament, trouvée dans les lois et les prophètes, et Il rebuta constamment les juifs pour avoir abandonné ceci pour le Judaïsme, sous le Talmud Babylonien (qui à cette époque était appelé «La tradition des anciens»). En Matthieu 5:17--18, il déclare : «Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ; car, en vérité, je vous dis : jusqu’à ce que la terre et le ciel passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout soit accompli».

Jésus rebuta constamment les juifs pour leur apostasie, pour avoir mis de côté les lois de Moïse en faveur de la Tradition des Anciens. Ce Judaïsme talmudique était très différent de la religion que nous trouvons dans l’Ancien Testament. Feu Rabbi Stephen S. Wise, rabbin en chef des États-Unis, l’exprima tellement clairement que je ne peux faire mieux que lui. Il dit : «Le retour de Babylone et l’adoption du Talmud babylonien marque la fin de l’Hébraïsme et le commencement du Judaïsme».

Étant donné que la religion de l’Ancien Testament était la religion des vrais Hébreux (pas des juifs), le rabbin avait raison d’appeler cette religion «Hébraïsme» et de noter qu’il se termina lorsque le Talmud (alors appelé la Tradition des Anciens) fut adopté ; et que ce fut le commencement d’une nouvelle religion — le «Judaïsme» (ou Babylonisme).

Nous lisons donc en Matt. 15:1--9 : «Alors les scribes et les pharisiens de Jérusalem viennent à Jésus, disant : pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens, car ils ne lavent pas leurs mains quand ils mangent du pain? Mais lui, répondant, leur dit : et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu à cause de votre tradition? … Hypocrites! Ésaïe a bien prophétisé de vous, disant : ‘‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est fort éloigné de moi ; mais ils m’honorent en vain, enseignant comme doctrines des commandements d’hommes’’» (le même incident se trouve aussi en Marc 7:5--13). En Jean 5:37--46, Jésus dit aux juifs : «Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi … Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi … Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car lui a écrit de moi». En Jean 8:54--55, encore, Il dit : «C’est mon Père qui me glorifie, lui de qui vous dites : Il est notre Dieu. Et vous ne le connaissez pas». En Jean 15:23, Jésus dit : «Celui qui me hait, hait aussi mon Père». Dans le 21e chapitre de Matthieu, Jésus résuma leur position en disant que même les publicains (collecteurs d’impôts) et les prostituées entreraient dans le royaume de Dieu avant les juifs. Le ministère tout entier de Jésus démontre complètement qu’il n’était pas un juif par religion.

Jésus était-il un juif par la race? Pour répondre à cette question, nous devons retracer l’ascendance de Jésus et des juifs. Jésus Christ était un membre de sang pur de la tribu de Juda — et aucun vrai judaïte n’était un juif par race, comme nous le verrons. L’ascendance de Jésus nous est donnée dans Matthieu 1 et dans Luc 3. Les deux livres nous montrent qu’Il était un descendant du patriarche Juda par l’un de ses deux jumeaux, Péretz ; par sa mère Marie, Il venait de la lignée de David et de Nathan, le frère de Salomon, comme le montre le chapitre 3 de Luc. Jésus Christ était dès lors un Israélite de sang pur, de la tribu de Juda, comme le dit Paul en Romains 9:4--5.

Maintenant, retraçons l’ascendance raciale des juifs. Premièrement, notons que les juifs n’étaient pas — et ne sont pas — Israélites. Oui, je sais qu’on vous a enseigné que «juif» et «Israël» sont une seule et même chose, mais ce n’est pas vrai, comme nous allons le voir. Nous obtenons la première preuve de ceci de Jésus Christ Lui-même. Il déclare simplement, en Matthieu 15:24 : «Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël». Il était donc envoyé vers ceux qui étaient d’Israël — mais par vers d’autres. En conséquence, lorsqu’Il envoya Ses 12 disciples pour prêcher Son Évangile, Matthieu 10:5--6 enregistre ce qu’Il leur dit : «Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et n’entrez dans aucune ville de Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël». Et Il ajouta : «Vous n’aurez point achevé de parcourir les villes d’Israël, que le fils de l’homme ne soit venu» (Matthieu 10:23). Ils pouvaient parcourir toutes les cités de Juda en un mois ; il est donc évident que les cités d’Israël auxquelles Il se réfère étaient les cités des prétendues tribus perdues qui étaient déjà entrées en Europe dans leurs longues migrations. Mais prenez note attentivement des propres mots de Jésus Christ : «Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël». Si les juifs faisaient partie d’Israël d’une façon quelconque, alors ils auraient fait partie de Son troupeau ; mais Il nous dit qu’ils ne le sont pas.

Dans le chapitre 10 de Jean, Jésus dit : «Je suis le bon berger, et je connais les miens, et je suis connu des miens. Mon troupeau entend ma voix, et je les connais, et ils me suivent». Notez attentivement ceci : Il ne dit pas que les juifs ne sont pas de Son troupeau parce qu’ils ne croient pas, et qu’ils pourraient devenir Son troupeau juste en changeant d’avis : au contraire, Il dit que la raison pour laquelle ils ne croient pas est qu’ils ne sont pas de Son troupeau : Il connaît Son troupeau, et Il sait que les juifs ne sont pas de Son troupeau.

Puisque les juifs ne font en aucune manière partie d’une tribu d’Israël, alors qui sont-ils? Retraçons leur ascendance. Nous trouvons que la vraie lignée de Son peuple doit rester vierge de batardisation avec les Cananéens alentours. Par conséquent, Genèse 24:3--4 enregistre qu’Abraham prit grand soin que son fils, Isaac, ne se marie qu’avec une femme de son propre peuple. De même, Genèse 27:46 — 28:1 nous dit qu’Isaac commanda aussi que son fils, Jacob (le père des Israélites) se marie uniquement dans sa propre race. Cette loi avait été respectée depuis des siècles, afin de garder la race pure. Mais l’un des fils d’Israël, le patriarche Juda, père de la tribu de Juda, viola cette loi en se mariant à une femme cananéenne, qui lui donna trois fils parmi lesquels un seul, Shéla, survécut et laissa des descendants (voir Genèse 38:1--5). Cette lignée bâtarde doit être distinguée de la pure lignée de Juda par ses fils jumeaux Péretz et Zérakh. Juda engendra Péretz et Zérakh par sa belle-fille Tamar ; bien que nés hors du mariage, ils étaient de pure souche israélite des deux côtés, et de l’un d’eux, Péretz, Jésus Christ descendit. Les descendants de ces frères jumeaux constituent la vraie tribu de Juda.

Le fils bâtard, Shéla, accompagna Juda en Égypte, et dans les siècles qui suivirent, il laissa beaucoup de descendants. Ils étaient dans l’Exode et accompagnaient les armées d’Israël vers la Terre Promise (voir Genèse 46:12 et nombre 26:20). Cependant, ils engendraient leur propre type : ils étaient des bâtards cananéens, sans la pénétration spirituelle que Dieu avait donné à Son propre peuple, et ils restèrent donc des idolâtres, des adorateurs de Baal. En I Chron. 4:21, vous les trouverez comme étant désignés comme «la maison d’Ashbéa». «Ashbéa» est une corruption de «Ishbaal» — homme de Baal — et montre qu’ils étaient encore idolâtres, incapables de percevoir le Dieu d’Israël. Ces shélanites bâtards étaient donc un des peuples du pays qui formaient les «juifs» du temps de Jésus Christ.

Un autre groupe racial, qui devint une partie des juifs, était la «multitude mélangée» dont Exode 12:38 nous dit qu’elle quitta l’Égypte en compagnie des enfants d’Israël. Le mot hébreu traduit ici par «mélangé» est le mot ereb, qui signifie de sang mélangé ou bâtard. Pendant ces deux siècles en Égypte, beaucoup d’Israélites avaient violé la loi divine contre le mixage racial, et ces gens en étaient le résultat. Pendant l’Exode, quand les choses devinrent dures dans le désert, la Bible raconte que cette «multitude mélangée» fut la cause de bien des troubles et conduisit les Israélites dans la rébellion (voir Nombres 11:4--6). Ce groupe mixé se trouvait encore dans le pays après le retour de captivité de Babylone, car nous les trouvons listés en Néhémie 13:3 parmi les gens encore en Palestine, et ils étaient toujours une source de troubles. Ils faisaient aussi partie des juifs du temps du Christ.

Puis il y avait les peuples Cananéens variés qui se trouvaient toujours dans le pays, dont les chefs étaient les Jébusiens, les Hittites, les Phéréziens et les Amoréens. Lorsque les Israélites se préparaient à entrer en Terre Promise, Dieu leur donna des instructions spécifiques afin de chasser ou exterminer complètement tous ces Cananéens, disant : «Quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura introduit dans le pays où tu entres pour le posséder, et qu’il aura chassé de devant toi des nations nombreuses, le Héthien [Hittite], et le Guirgasien, et l’Amoréen, et le Cananéen, et le Phérézien, et le Hévien, et le Jébusien, sept nations plus nombreuses et plus fortes que toi, et que l’Éternel, ton Dieu, les aura livrées devant toi, et que tu les auras frappées, tu les détruiras entièrement comme un anathème ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras pas grâce … mais des villes de ces peuples-ci que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage, tu ne laisseras en vie rien de ce qui respire ; car tu les détruiras entièrement comme un anathème ; le Héthien, et l’Amoréen, le Cananéen et le Phérézien, le Hévien et le Jébusien, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé» (voir nombres 33:50--56 ; Deutéronome 7:1--6 ; 20:16--18).

Je sais qu’il est à la mode parmi les membres «libéraux» des églises d’aujourd’hui de regarder de haut leur Dieu et de dire : «Je n’arrive tout simplement pas à croire en ce Dieu cruel de l’Ancien Testament». Cependant, je pense qu’Il se débrouillera très bien sans leur croyance. Il y a toujours une excellente raison pour ce qu’Il fait ou ce qu’Il nous dit de faire. La Bible ne raisonne pas avec vous sur les raisons de Ses commandements, elle vous dit juste les règles : mais il existe toujours une bonne raison, si vous prenez la peine de la rechercher. Pendant environ 2.000 ans, les Cananéens avaient adoré Baal et Ishtar -- la religion la plus immorale au monde, à la possible exception de certaines religions hindoues d’aujourd’hui. Une partie de la religion de Baal et d’Ishtar consistait en la prostitution obligatoire de toutes les femmes. En certains jours de fête dans l’année, toutes les femmes du village devaient s’asseoir dans un champ hors du village : et n’importe quel conducteur de chameau passant par là pouvait sélectionner la femme de son choix, lui donner la pièce de monnaie qu’elle devait payer au temple, puis la prendre et la laisser avec sa syphilis ou sa blennorragie, selon le cas. Ces pratiques importèrent en Palestine les maladies vénériennes provenant de toute l’Asie occidentale. Tout médecin peut vous dire qu’une infection syphilitique, non soignée, peut produire des changements dégénératifs chez l’enfant, pour au moins quatre générations. Mais les Cananéens avaient réinfecté chaque génération depuis 2.000 ans ; ils n’étaient pas bons physiquement, moralement, mentalement ou spirituellement pour se marier ou pour s’associer avec notre peuple. Dieu avertit donc les Israélites et leur commanda de les exterminer ; si vous ne le faites pas, les avertit-Il, vous aurez de l’«intégration», vos enfants grandiront en compagnie des leurs comme compagnons de jeux, ils se marieront avec vous jusqu’à ce que vous deveniez aussi terriblement pollués qu’eux, et je devrai vous détruire comme je vous ai commandé de les détruire.

Mais les Israélites ont souvent le cœur tendre et la tête molle. Bien qu’ils aient exterminé le peuple de Jéricho et de quelques autres cités, la Bible nous dit qu’ils laissèrent la plupart des autres en vie, se contentant de leur faire payer de lourdes taxes. Par exemple, la ville de Jérusalem était habitée par les Jébusiens à l’époque où les Israélites arrivèrent. La Bible raconte que les Jébusiens ne furent ni tués ni même chassés mais continuèrent à vivre parmi les peuples des tribus de Juda et de Benjamin (voir Josué 15:63 ; Juges 1:21, 27--35 ; 19:10--12 et II Chron. 8:7--8). Même après que le peuple du royaume du sud de Juda fut revenu de la captivité de 70 ans en Babylone, les Jébusiens étaient toujours dans le pays, et certains des Israélites se marièrent avec eux (Esdras 9:1--2 et Néhémie 13:23--29). Et la Bible nous raconte la même chose avec les autres peuples Cananéens. Des preuves supplémentaires de ceci se trouvent dans plusieurs passages, tel Ézéchiel 16:1--3 : «Et la parole de Yahweh vint à moi, disant : fils d’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations, et dis : ainsi dit l’Éternel Yahweh, à Jérusalem : ton origine et ta naissance sont du pays des Cananéens ; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne». Dieu n’aurait pas pu dire réellement cela à un vrai Israélite, mais Il ne dit pas cela à des Israélites, Il dit cela à la ville de Jérusalem et à ses habitants. Ceux-ci étaient en grande majorité des juifs cananéens, et ils avaient pris le pouvoir de la manière dont les juifs l’obtiennent généralement. Jérusalem devenait donc de plus en plus corrompue, comme le rappellent la plupart des prophètes. Ils entouraient le roi de Juda et étaient ses conseillers influents, exactement comme aujourd’hui ils entourent et sont les principaux conseillers de notre président. Nous en trouvons des preuves claires en Ésaïe 3:8--9, où il dit : «Car Jérusalem bronche, et Juda tombe ; parce que leur langue et leurs actions sont contre Yahweh, pour braver les yeux de sa gloire. L’aspect de leur visage témoigne contre eux, et ils annoncent leur péché comme Sodome ; ils ne le cachent pas. Malheur à leur âme! Car ils ont fait venir le mal sur eux-mêmes».

Maintenant en Chine, où leurs dirigeants sont Chinois, vous ne pourriez dire que «l’aspect de leur visage témoigne contre eux» — leur visage est juste comme celui du reste des Chinois ; et en Suède, où leur classe dirigeante est constituée de Suédois, vous ne pourriez dire cela non plus, car ils ont le même type de visage que le reste de la population. Mais à Jérusalem, les visages des juifs Cananéens-Jébusiens les identifiaient, «étaient un témoignage contre eux». Les vrais Israélites n’avaient pas le nez crochu. Les anciens rois d’Égypte, d’Assyrie, de Babylone et de Perse étaient très vaniteux à propos de leurs conquêtes militaires et laissèrent des stèles gravées et des monuments racontant comment ils capturèrent telle cité et telle autre, tuant autant de gens et mettant en esclavage les autres, etc ; et sur ces monuments, ils faisaient habituellement graver des représentations des gens qu’ils capturaient. Partout où ils montrent des Israélites, les visages ont des nez droits et sont généralement de type Anglo-Saxon, mais quand ils dépeignent des Cananéens, les visages sont ceux des juifs typiques, à nez crochu. Les visages des juifs Cananéens-Jébusiens qui avaient pris le pouvoir en tant que marchands, banquiers, conseillers de rois, les classes dirigeantes riches, les identifiaient comme étant séparés des vrais Israélites — «l’aspect de leur visage témoigne contre eux». Ils avaient apporté la ruine sur le royaume de Juda. Maintenant, retournez en arrière et relisez les nombreux passages où Ésaïe, Jérémie et Ézéchiel condamnent la méchanceté que l’on trouvait dans Jérusalem. Ne trouvez-vous pas les mêmes conditions à New-York, Chicago, Los Angeles et Washington DC, où un grand nombre de gens de ce même peuple ont obtenu du pouvoir par leur richesse?

Nous voyons donc qu’il y avait encore un grand nombre de Cananéens dans le pays, «intégrés» avec les vrais Israélites et les vrais Judaïtes, et faisant baisser tous les standards comme l’intégration le fait toujours : regardez la ville de Washington DC par exemple. En plus des Jébusiens à Jérusalem, la Bible nous dit que les autres peuples Cananéens — les Hittites, les Héviens, les Phéréziens et les Amoréens — n’avaient pas été exterminés ou chassés, mais simplement conquis et mis sous tribut, puis laissés dans le pays pour se retrouver intégrés avec notre peuple et corrompre celui-ci. Ces Cananéens représentaient donc un autre élément juif du temps de Jésus Christ.

Vous vous souvenez que lorsque le peuple d’Israël quitta l’Égypte, il était accompagné par une multitude de gens mélangés, bâtards. La même chose se passa lors du retour de la captivité babylonienne pour le restant du peuple de Juda. Les livres d’Esdras et de Néhémie racontent le retour. Ils nous montrent que le nombre total de ceux qui retournèrent était 42.360 ; mais ils montrent aussi que parmi eux se trouvaient des gens qui n’étaient pas Israélites ; c’étaient des Babyloniens qui les accompagnaient afin de profiter d’un pays laissé à l’abandon. Et ces gens avaient même infiltré la prêtrise. Mais on nous dit que «ceux-là cherchèrent leur nom parmi ceux qui étaient reconnus par leur généalogie, mais ils ne le trouvèrent pas». Lorsque vous additionnez ces éléments étrangers listés en Esdras et Néhémie, vous obtenez 8.381 étrangers babyloniens — environ un cinquième de tout le peuple qui retourna de Babylone en Palestine. Ceux-là formèrent aussi un élément juif supplémentaire dans le pays à l’époque du Christ.

Un peuple de plus et nous aurons complété la liste : les Édomites. Vous vous souvenez qu’Ésaü et Jacob étaient frères jumeaux ; mais Ésaü était un homme de nature si basse que nous avons le témoignage de Dieu, en Malachie 1:2--3 : «Ésaü n’était-il pas le frère de Jacob? dit Yahweh ; et j’ai aimé Jacob ; et j’ai haï Ésaü». Jacob garda la lignée raciale pure, et Dieu changea son nom en Israël, et en fit le père du peuple choisi de Dieu, Israël. Mais Ésaü se maria à deux femmes Cananéennes et à une femme Ismaélite, et laissa uniquement des enfants bâtards (Genèse 26:34--35 ; 27:46 et 36:2). Comme ses descendants bâtards ne pouvaient pas se marier dans la lignée sémitique pure, il s’en alla d’entre eux et alla s’établir dans le Mont Seïr, la chaîne de montagnes accidentées au sud-est de la Mer Morte, et ce pays fut appelé «Édom» (ou occasionnellement «Idumée», d’après la forme hellénisée du mot). À partir de ce temps, ses descendants furent appelés «Édomites» (Genèse 33:16 et 36:1--9). Là-bas, ils eurent une longue histoire pleine de troubles. Le petit-fils d’Ésaü était Amalek, père de la tribu du même nom, qui était tellement mauvaise que, en Exode 17:14--16, Dieu dit qu’Il livrerait une guerre perpétuelle contre Amalek jusqu’à leur complète destruction. Les Édomites harcelèrent constamment la partie sud d’Israël jusqu’à ce que le roi Saül les repousse, aux environs de 1087 av. JC. Mais Saül désobéit au commandement de Dieu de les exterminer, et pour cette raison, Dieu le déposa en faveur de David (I Samuel 15:1--26). Mais même David ne les extermina pas, et il y eut une longue suite de guerres entre Édom et Israël (plus tard contre Juda ; vous trouverez cette histoire en II Rois chapitres 8 et 14 et en II Chron. chapitres 20 et 25). Le livre d’Obdias en entier est dévoué à la condamnation divine de l’attaque traîtreuse d’Édom contre le royaume de Juda, lorsque Juda fut conquis par Babylone.

Pendant la captivité babylonienne de Juda, le pays resta pratiquement vide et, durant cette période, le peuple d’Édom, en partie par opportunité et en partie à cause de la pression exercée sur eux venant de l’est, se déplaça dans la partie sud vacante de l’ancien royaume de Juda (voir l’article «Édom» dans le Funk & Wagnall’s New Standard Bible Dictionary, pages 198--199, ainsi que le Scribner’s Dictionary of the Bible, vol. I, pages 644-646). À partir de cette nouvelle aire, ils continuèrent à harceler la petite nation qui était revenue de Babylone. Aux environs de 142 av. JC, les exilés de retour en Judée gagnèrent une indépendance complète sous la lignée royale des Macchabées, et vers 120 av. JC, Jean Hyrcane, l’un des rois de cette lignée, conquit les Édomites. Lui aussi, plutôt que de les exterminer, les prit dans son royaume, leur offrant l’entière citoyenneté s’ils consentaient à abandonner leur paganisme et à adopter la religion du Judaïsme. Ce qu’ils firent, et à partir de 120 av. JC, ils furent complètement citoyens du royaume (voir Josèphe, Antiquités Judaïques, livre 13, chapitre 9, et aussi The Jewish Encyclopedia, article «Édom», vol. V, page 41).

En 69 av. JC, la direction incompétente et l’intrigue à l’intérieur de la monarchie macchabéenne, ainsi que la montée en puissance de Rome au Proche-Orient, donnèrent l’occasion à Antipater (également appelé Antipas), un chef Édomite fondateur de la famille hérodienne, de parvenir au pouvoir. Par des pots-de-vin, du culot et par habileté militaire, il gagna la faveur de Rome et les Romains le firent Procurateur (gouverneur) de Judée. Son fils, Hérode I, débutant comme Gouverneur de Galilée, utilisa les mêmes méthodes pour assurer son poste de Roi de Judée en 40 av. JC. En 37 av. JC, il avait obtenu un contrôle absolu de la Judée. Il se maintint au pouvoir par des méthodes extrêmement impitoyables et par des pots-de-vins, et il taxa très lourdement le peuple. C’est le même Hérode qui fit assassiner tous les enfants mâles à Bethléem en voulant tuer Jésus Christ.

Son fils Hérode Archelaus tint la gouvernance (les Romains ne lui faisant pas suffisamment confiance pour lui donner la couronne) pendant dix années d’une extrêmement mauvaise administration, de 4 av. JC à 6 ap. JC. Après quoi les Romains le condamnèrent pour crimes et le firent remplacer. Dès lors, la Judée fut gouvernée par des procurateurs romains (Ponce Pilate fut le numéro 6). Néanmoins, les Romains laissèrent le pouvoir et la gouvernance locale complètement aux mains des Hérodiens édomites qui avaient le contrôle complet sur le Temple et le pouvoir de mettre en application toutes les lois locales (rappelez-vous comment Ponce Pilate se lava les mains de la condamnation du Christ en disant aux juifs : «Prenez-le et jugez-le selon vos lois» (Jean 18:31).

Ces juifs édomites pouvaient affirmer qu’Abraham était un de leurs ancêtres par Ésaü, comme ils le firent en Jean 8:33, mais le sang hébreu d’Ésaü s’était dilué au point de disparaître au cours des quelques 1.700 ans pendant lesquels ils se marièrent uniquement avec des gens de souche raciale cananéenne. Le Christ les rebuta donc sur leur affirmation fausse de faire toujours partie de la lignée d’Abraham (et donc par inférence, de la lignée israélite), car Il leur dit, en Jean 8:44 : «Vous, vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les convoitises de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui». Vous devriez examiner très attentivement le chapitre 8 de Jean, versets 31--47. C’étaient les juifs à qui Jésus s’adressait, et la Bible les identifie comme juifs. Dans la Jewish Encyclopedia, l’article sur Édom se conclut sur ces mots : «Les Édomites d’aujourd’hui sont trouvés dans la juiverie moderne».

Jésus Christ était-il un juif?

Maintenant, revenons un moment sur ce que nous avons déjà couvert. nous avons vu que Jésus Christ n’était pas un juif par religion, car les juifs basaient leur religion sur le Talmud Babylonien, qui était appelé en ce temps-là «La tradition des anciens», et le ministère tout entier de Jésus Christ fut une bataille constante contre les maux du Judaïsme. Nous avons vu que Jésus Christ était un vrai Israélite, de la tribu de Juda, par race. Et nous avons vu que les juifs en cette époque incluaient les descendants bâtards de Shéla, la «multitude mélangée» bâtarde qui suivit les Israélites hors d’Égypte, les divers peuples cananéens en Palestine, incluant les Jébusiens, les Hittites, les Héviens, les Phéréziens et les Amoréens. Maintenant, comprenez-vous pourquoi Jésus Christ, qui dit qu’Il est venu uniquement pour les brebis égarées de la Maison d’Israël, déclare aux juifs : «Je connais mon troupeau, et ils me connaissent. Mais vous (les juifs) ne croyez pas, car vous n’êtes pas de mon troupeau, comme je vous l’ai dit. Mon troupeau entend ma voix, et je les connais, et ils me suivent» dans le chapitre 10 de Jean?

Le petit restant de Juda et de Benjamin qui revint en Palestine de la captivité babylonienne laissa quelques descendants en Palestine, mais ceux-là étaient du troupeau du Christ, et Il dit Lui-même qu’Il les connaît, qu’ils Le connaissent, et qu’ils Le suivent. Tous ceux qui, en Palestine, devinrent Chrétiens, étaient des vrais membres de la tribu de Juda ou de la tribu de Benjamin, mais ils n’étaient pas juifs. Et les juifs n’étaient pas des membres de Juda, de Benjamin ou de toute autre tribu israélite, car Jésus Christ Lui-même déclara qu’ils n’étaient pas de Son troupeau.

Nous savons maintenant qui étaient ceux qui constituaient la juiverie à l’époque de Jésus Christ. Si vous voulez comprendre notre époque et savoir qui sont les juifs d’aujourd’hui, nous devons ajouter encore un élément. Bien sûr, les descendants des juifs du temps de Jésus Christ sont parmi eux, mais il existe un élément supplémentaire : les Khazars. Ceux-ci sont les juifs slaves de notre époque.

Mais nous devons retourner aux juifs de Palestine pour en dire quelques mots. Comme vous le savez, en 68 ap. JC, les Romains avaient trouvé la fripouillerie des juifs palestiniens tellement intolérable qu’ils débutèrent une campagne qui résulta dans la chute de Jérusalem en 70 ap. JC. Les juifs furent alors expulsés de Palestine et la plupart d’entre eux migrèrent en grand nombre vers ce qui était alors appelé Byzance, plus tard Constantinople et aujourd’hui Istanbul, faisant face au Bosphore, débouché de la Mer Noire. Là-bas, ils démontrèrent une fois de plus la vérité biblique selon laquelle la conduite est le produit du caractère, ou, dans les propres mots de Jésus Christ : «Vous êtes de votre père le diable, et vous voulez faire les convoitises de votre père». Vers l’an 300 ap. JC, ils étaient encore une fois devenus si intolérables qu’ils furent expulsés, et ils se dirigèrent vers le nord-est, dans le royaume khazar.

Vers 150 ap. JC, les Khazars, un peuple asiatique apparenté aux Turcs, migra de l’Asie centrale vers l’ouest et établirent un grand empire qui couvrait ce qui est aujourd’hui la Russie du sud-ouest, au nord de la Mer d’Aral, de la Mer Caspienne et de la Mer Noire, incluant les vallées du Don et du Dniepr ainsi que la Crimée. Vers 740 ap. JC, Bulan, le Kagan ou roi des Khazars, fut converti à la religion du Judaïsme avec quelques 4.000 des nobles les plus puissants du royaume. En cette époque, il n’était pas prudent pour un sujet de faire partie d’une religion en conflit avec celle du roi ou du baron sur les terres desquelles il vivait, et donc la plupart des Khazars devinrent juifs par religion. En fait, la constitution du royaume indiqua dès lors que seul un juif par religion pourrait devenir roi. Les principaux langages parlés étaient le khazar (appelé «Yiddish» aujourd’hui) et le turc. Durant la grande invasion par les Mongols sous Gengis Khan, de nombreux Khazars judaïsés furent dispersés dans ce qui est appelé aujourd’hui la Pologne et la Lithuanie. Ces Khazars, juifs par religion, constituent les juifs slaves de notre époque, ceux avec un nom tel que Minsky, Baranov et Moscowitz (ce dernier souvent raccourci en «Mosk») aussi, étant donné que la plus grande partie occidentale de cette région fut à une époque ou à une autre habitée par des peuples germains ou autrichiens qui apportèrent leur propre langage. Ces Khazars prirent également des noms germaniques, tels que Gold ou Goldberg, Rosenberg, Eisler, et ainsi de suite. Si vous vous demandez comment ils peuvent tellement ressembler à d’autres juifs, des documents historiques écrits du temps où l’Empire Khazar était à son apogée se réfère à leurs traditions selon laquelle leurs ancêtres vinrent originellement de la région du Mont Seïr, qui est Édom, le foyer des juifs édomites.

Si vous désirez des détails supplémentaires, vous trouverez de brefs articles sur les Khazars dans des encyclopédies telles que la Britannica ; l’Encyclopédie Juive consacre 6 pages à ce sujet. Dans certains ouvrages, le mot est épelé «Khazar» et dans d’autres «Chazar» ou autre variation. Le sujet est aussi discuté dans Une histoire des juifs de Salomon Grayzel ainsi que dans Une histoire des juifs du prof. H. Grætz, les deux ouvrages étant publiés par la Jewish Publication Society of America. La discussion la plus élaborée sur ce sujet se trouve dans ce magnifique travail historique appelé The Iron Curtain Over America, du Col. John Beatty. Le colonel Beatty est un historien et un professeur d’histoire dont les travaux sont utilisés comme manuels dans plus de 700 collèges et universités. Iron Curtain Over America est l’un des travaux les plus formidablement documentés et précis jamais publiés. L’ouvrage devrait faire partie de la bibliothèque de tout Américain patriote et de tout bon Chrétien.

Peut-être vous demandez-vous «Pourquoi ma Bible parle-t-elle parfois des juifs en bien? Comme Paul, qui dit en Romains que ‘‘l’évangile du Christ … est le pouvoir de Dieu pour le salut de tout ceux qui croient ; aux juifs d’abord, et aussi aux Grecs’’; et en Actes, Paul dit qu’il est un ‘‘juif de Tarse’’». Si vous examinez ces quelques versets dans une bonne concordance, telle que celle de Strong, vous verrez que dans chaque cas, les traducteurs ont écrit le mot «juif» en anglais alors qu’il n’était pas utilisé dans le grec originel, et qu’ils ont mal traduit ce mot. Dans ces versets, dans le grec originel, le mot était «Ioudaios», qui ne signifie pas «juif» mais simplement «Judéen», c’est-à-dire une personne qui habite dans le pays de Judée, ou Palestine du sud. Ce terme n’a aucune connotation religieuse ni aucune connotation raciale : c’est un terme purement géographique, comme par exemple «Californien». Un Californien peut être Blanc, Noir, Brun ou Jaune par race, et il peut être Chrétien, juif, bouddhiste ou athée. De même pour un «Ioudaios», qui était simplement une personne vivant en Judée où, comme nous l’avons vu, il y avait quelques vrais Israélites de la tribu de Juda et de Benjamin, mais il y avait beaucoup plus de juifs cananéens ainsi qu’un mélange général de Romains, de Grecs, Syriens, Égyptiens, etc. Il est exact que le salut fut d’abord offert dans le pays de Judée, et donc à ceux qui vivaient là-bas, les Ioudaios. Et plus tard, comme les apôtres voyageaient de ville en ville, il fut bientôt offert aux Grecs. Mais le salut ne fut jamais offert aux juifs en tant que classe préférée, car vous vous souvenez que Jésus Christ parlait uniquement en paraboles difficiles à comprendre lorsqu’il y avait des juifs dans les parages, et il les expliquait en privé à Ses disciples. Il déclarait qu’Il ne parlait aux juifs qu’en paraboles «de peur qu’ils ne se convertissent et que leurs péchés leur soient pardonnés». Matthieu 13:10--15 et Marc 4:10--12 témoignent de cela. Jésus prenait grand soin à ce que les juifs ne puissent pas comprendre le Christianisme et être convertis. Il prêchait uniquement aux «tribus perdues de la Maison d’Israël», les membres des tribus de Juda et Benjamin, dont Il nous dit qu’ils sont de Son troupeau, qui entendent Sa voix et Le suivent. Les juifs furent rejetés par Lui comme étant les enfants de leur père, le diable.

Résumons : les juifs ne font pas partie et n’ont jamais fait partie d’aucune tribu d’Israël ; ils incluent en eux différentes mixtures d’Égyptiens, de Babyloniens et de Cananéens, les Édomites et, plus tard, les Khazars. Le Christ était un Israélite de sang pur, de la tribu de Juda, sans aucune ascendance juive ; Il n’était pas un juif par religion.

Maintenant, pensez à ceci très attentivement : le groupe de nations que nous rassemblons vaguement sous le terme «Anglo-Saxon» (qui inclut le peuple des Îles Britanniques, les nations scandinaves, presque toute l’Allemagne, la Hollande et une partie de la France et de la Belgique, avec les gens étroitement liés que l’on trouve en Autriche, aussi en Suisse, Tchéquie, certains des Hongrois, des Italiens du nord et des Espagnols, ainsi que leurs descendants vivant maintenant aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Afrique du Sud) sont les descendants vivants de l’Israël de la Bible, les frères de sang de notre Rédempteur, Jésus Christ.

Si vous descendez d’un de ceux-là, le «vrai peuple du Livre» — «les brebis égarées de la Maison d’Israël» — acceptez avec joie le Salut et le Règne de votre Sauveur et Roi Ressuscité, le Seigneur Jésus Christ. Vous êtes appelés, en tant que Chrétiens Israélites, à vous tenir debout pour la justice et la décence dans la maison, l’église, la communauté, la nation et le monde, comme le commanda Jésus : «… leur enseignant d’observer toute chose que je vous ai enseignées …». N’appréciez-vous pas votre ascendance, votre Salut et votre appel? Ceci est réellement votre héritage.

Qui sont les Gentils?

Il est triste de constater que la plupart des gens ont des idées tellement fausses sur leur religion, ce qui est du largement aux nombreuses mauvaises traductions des mots dans la version couramment employée, la King James Version of the Bible. L’une de ces idées fausses est que la plupart des gens des États-Unis et d’Europe Occidentale — en fait, presque tous les Chrétiens dans le monde — sont des «Gentils». Vous entendez beaucoup d’entre eux — même les hommes d’église, qui devraient savoir mieux — dire : «Je suis juste un Gentil, sauvé par la grâce». Je pense qu’il est plus que temps que nous apprenions quelque chose sur un des mots les plus mal compris, «Gentil».

Premièrement, vous pourriez être surpris de savoir que ce mot n’existe pas dans la Bible, dans ses langages originels. Oh oui, je sais que vous allez feuilleter votre Bible et vérifier les nombreux passages où vous trouverez effectivement le mot «Gentil» écrit en toutes lettres. Mais j’ai précisé que ce mot n’existe pas dans la Bible dans ses langages originels. Le mot y fut introduit par les traducteurs, qui changèrent les mots de la Bible des siècles après que le dernier livre des Écritures ait été écrit. Si vous êtes un bon Chrétien, vous serez certainement d’accord avec moi que les livres que les prophètes rédigèrent originellement, et qui constituent notre Bible actuelle, furent inspirés par Dieu. Ces livres étaient corrects lorsque les prophètes les rédigèrent. Mais aucun de ces prophètes n’écrivait en anglais, rappelez-vous, car un langage tel que l’anglais n’exista que bien des siècles après la mort des prophètes. La Bible fut écrite en hébreu, pour l’Ancien Testament, et le nouveau Testament fut originellement écrit dans la langue qui était parlée par Jésus Christ, l’araméen, un dialecte sémitique similaire à l’hébreu, mais pas identique. Mais l’araméen n’était pas compris généralement en dehors d’Asie occidentale, et donc lorsque le Christianisme se répandit en Europe du sud et du sud-est, le nouveau Testament dut être traduit en un langage largement utilisé en Europe. Le grec servit cet objectif efficacement, car il était compris par les gens bien éduqués dans la majorité du territoire européen. Le nouveau Testament fut donc traduit en premier en grec. Les traductions protestantes de la Bible, en anglais, aujourd’hui, sont presque toutes des traductions de manuscrits hébreux de l’Ancien Testament et de manuscrits grecs du Nouveau Testament. Commençons donc par le commencement, avec l’Ancien Testament.

Le mot «Gentil» n’est même pas une seule fois utilisé dans les manuscrits hébreux de l’Ancien Testament, pour la bonne raison que ce mot n’existe pas en hébreu, ni aucun mot qui lui corresponde. Partout où vous trouvez le mot «Gentil» utilisé dans l’Ancien Testament, c’est une mauvaise traduction du mot hébreu «goï», qui signifie «nation». La forme plurielle du mot est «goyim». Puisqu’il signifie «nation», pourquoi les traducteurs ne l’ont-ils pas traduit correctement? Parfois ils l’ont fait, mais dans la plupart des cas, il le traduisirent de façon à satisfaire les doctrines officielles de l’église de leur époque, peu importait la violence faite à la vraie signification du mot. La hiérarchie ecclésiastique avait depuis longtemps déterminé ce que sa doctrine devait être, et si la Bible n’agréait pas avec eux, tant pis pour la Bible. Des hommes étaient encore brûlés sur un bûcher pour hérésie, en cette époque. Et «hérésie» signifiait toute idée religieuse différente de ce que l’église permettait. Prenons quelques exemples.

En Genèse 12:2, Dieu dit à Abraham : «Je te ferai devenir un grand goï». Il aurait été trop stupide de traduire cela par «Je ferai de toi un Gentil», et donc ils traduisirent correctement le mot par «nation». De même en Genèse 25:23. Rebecca était enceinte des jumeaux, Ésaü et Jacob, et tandis qu’ils étaient encore dans son ventre, les frères se battaient entre eux. Elle se posa des questions à ce sujet et demanda à Dieu quelle en était la signification. Dieu lui dit : «Deux goyim sont dans ton ventre». Dieu ne lui dit certainement pas : «Tu es une femme adultère, deux enfants gentils sont dans ton ventre alors que ton mari n’est pas un gentil». Dieu dit : «Deux nations sont dans ton ventre», et c’est bien la façon dont ce fut traduit. Mais c’est exactement le même mot, «goyim», qui fut généralement traduit ailleurs par «Gentils». Prenons maintenant quelques exemples du Nouveau Testament. Ici, le mot traduit «Gentil» est presque toujours le mot grec «ethnos», qui signifie très exactement «nation», c’est le même mot que l’hébreu «goï». Luc 7 commence par l’incident du centurion romain qui fait appel à Jésus Christ pour soigner son serviteur qui est très malade. Les anciens parmi les juifs le louèrent devant Jésus, disant «Il aime notre ethnos et a fait construire une synagogue pour nous». Ces juifs n’auraient jamais loué quelqu’un pour aimer les Gentils, et le centurion n’aurait pas fait bâtir une synagogue pour des Gentils. Donc, pour éviter une absurdité complète, les traducteurs furent forcés de traduire le mot «ethnos» correctement par «nation». Autre exemple : en Jean 11:50, nous voyons que le grand-prêtre juif, Caïphe, complotait avec les prêtres et les pharisiens afin d’assassiner Jésus Christ, et Caïphe leur dit : «Il nous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple et que l’ethnos entier ne périsse pas». Rien n’aurait pu plaire plus aux juifs crapuleux que de voir tous les Gentils mourir — en utilisant le mot «Gentil» comme il est appliqué de nos jours. Les traducteurs durent donc traduire le mot «ethnos» correctement, par «nation». Cependant, en bien d’autres endroits, ils traduisent le mot par «Gentils». Le mot grec «ethnos» signifie simplement «nation», ni plus ni moins. Il ne possède aucune connotation païenne, non-Israélite ou même non-grecque. Les Grecs distinguaient entre les peuples grecs et les autres, qu’ils appelaient «barbares». Tous les hommes éduqués de cette époque savaient cela, et l’apôtre Paul était un homme très bien éduqué, qui était parfaitement familier avec la langue grecque et ses idiomes. Il reconnut cette distinction en Romains 1:14, où il dit : «Je suis débiteur et envers les Grecs et envers les barbares». Paul n’écrivit donc jamais le mot «Gentil» dans une quelconque de ses épîtres.

Que signifie ce mot «Gentil», et d’où vient-il? Il dérive du mot latin «gentilis», qui signifie «un homme qui n’est pas citoyen romain». Si vous utilisez ce mot correctement, alors vous devez dire que Jésus Christ et Ses douze disciples étaient tous des Gentils, car aucun d’entre eux n’était citoyen romain. Seul Paul pouvait affirmer qu’il n’était pas un «Gentil», puisque, dans le chapitre 22 des Actes, Paul déclare qu’il est un citoyen romain de naissance.

Comment se fait-il, alors, que ce mot soit utilisé aujourd’hui lorsque quelqu’un veut dire qu’une personne est un non-juif? Vers le quatrième siècle de notre ère, sa signification fut élargie afin de couvrir plus que sa signification originelle. Il fut appliqué plus spécialement à ceux qui étaient païens ; il devint un terme pour désigner ceux qui n’étaient pas Chrétiens ni juifs, car les Chrétiens et les juifs étaient simplement appelés comme cela — Chrétien ou juif. Mais cela se passait des siècles après que le dernier livre du Nouveau Testament ait été écrit.

Le mot «Gentil» ne fut jamais utilisé par un rédacteur quelconque de l’Ancien Testament. En effet, aucun d’entre eux n’entendit jamais parler de ce mot, car ils ne furent jamais en contact avec Rome. Le mot ne fut jamais utilisé non plus par aucun auteur du Nouveau Testament, car il n’existe aucun mot de ce genre en araméen, en hébreu ou en grec. Ils n’empruntèrent pas ce mot du latin, car si vous examinez chaque endroit où ce mot est utilisé dans votre King James, vous constaterez qu’il n’est jamais utilisé dans le sens correct, pour signifier que quelqu’un n’est pas citoyen romain. Et c’est la seule signification que ce mot avait, la seule manière dont il était utilisé à cette époque. Il fut mis dans la Bible par les traducteurs dans un effort de faire en sorte que la Bible dise ce que les traducteurs pensaient qu’elle devait dire. Ce mot ne possède donc pas la moindre autorité.

En résumé, là où vous voyez le mot «Gentil» dans la Bible, souvenez-vous que le mot correct est «nation», «race» ou «peuple». Parfois, il est utilisé quand on parle des nations d’Israël ou de la race d’Israël, comme nous l’avons vu dans les exemples que je vous ai donnés. En d’autres occasions, le contexte montre qu’il a été utilisé pour une nation qui n’est pas Israélite. Seul le contexte dans lequel le mot est utilisé permettra de vous indiquer quel sens donner au passage. Lorsqu’il est utilisé pour désigner des non-Israélites, peut-être que «Gentils» est un mot aussi bon qu’un autre, puisqu’il semble que nous n’en possédons pas d’autre pour un usage général. Mais ne vous laissez jamais abuser lorsque vous lisez le mot «Gentil» dans votre Bible, car sa seule signification correcte est «nation» ou «race».

Supposons que nous soyons Israël : quelle différence ?

Que me diriez-vous, ou que diriez-vous de moi si vous saviez que j’ai découvert que je suis l’héritier de vastes terres, de grandes richesses, pouvoirs et responsabilités et que, plutôt que de me réjouir dans ces grands privilèges et de me tourner vers mon travail avec toutes ses responsabilités, je disais simplement : «Bon, eh bien, et même si je suis l’héritier, quelle différence cela peut-il bien faire?». Je sais ce que vous penseriez, même si vous ne l’avez pas dit.

Et pourtant, quand nous montrons, à partir de la Bible, de l’Histoire et de l’archéologie, que les Anglo-Saxons et les peuples apparentés sont les descendants modernes de la Maison d’Israël, pour laquelle Dieu a juré en Son propre Nom qu’elle bénéficierait de si grands privilèges et bénédictions, beaucoup de gens s’exclament «Quelle différence cela peut-il bien faire?».

Ils désirent uniquement un salut personnel. Bien entendu, l’homme qui a reçu la bénédiction du salut personnel est le récipiendaire d’un don merveilleux de la part de Dieu en Jésus Christ. Mais cela n’empêche pas cet homme de mépriser et de rejeter l’autre droit de naissance donné par Dieu — le droit de naissance de la race.

La Bible, qui nous est donnée par Dieu, est un tout. Elle est vraie complètement ou fausse complètement. Elle déclare le conseil entier de Dieu et il ne faut pas moins que le livre en entier pour le déclarer. Sinon bien des choses écrites n’auraient pas été écrites. Il n’appartient pas à l’homme de feuilleter le Livre, de trier et de garder juste ce qui lui plaît et de déclarer pour le reste : «Quelle différence cela peut-il bien faire?». Faire cela est le comble de l’impudence.

Dieu, dans Sa sagesse, choisit Israël pour l’utiliser dans Son grand plan pour la transformation d’un monde perdu. Il écrivit une grande partie de la Bible afin de nous parler du rôle d’Israël dans ce plan. Bien qu’il existe assez d’espace dans la Bible pour la présentation d’un évangile destiné à l’individu, Dieu rédigea environ cinq septièmes du Livre en tant que message aux nations. Et reliée à presque toutes les phases de cette révélation, il y a Israël, promise par Dieu à Abraham.

Des critiques infidèles sont fort occupés tout le temps à saccager les Écritures, en coupant un bout par-ci et un bout par-là — mais les gens du type «quelle différence cela fait-il» rejettent les cinq septièmes de la bible en un seul coup. Cinq septièmes représente une bonne partie de la Bible à jeter au panier!

En réalité, la vérité d’Israël est la clé qui ouvre la Bible, de la première promesse faite lors de la chute jusqu’à Jésus qui délivre le Royaume achevé à Son Père. Elle peut être comparée à un fil spirituel qui court le long de pratiquement tous les chapitres de l’histoire biblique, chaque doctrine, symbole, promesse et alliance. Le fil qui, lorsqu’il est trouvé, rend possible le démêlage de la plupart des mystères du Verbe. C’est pourquoi les personnes qui perçoivent cette vérité ont déclaré que la Bible est un «nouveau livre», consistant, harmonieux et satisfaisant pour l’esprit et pour l’âme.

Il y a des siècles, Dieu fit une alliance inconditionnelle et irrévocable avec Abraham afin de multiplier et de préserver sa postérité à travers toutes les générations. Et maintenant, nous voici, les nombreuses nations d’Israël, ici même sur cette planète, après presque 4.000 ans — faisant le travail qu’Il déclara qu’Israël ferait. Psaumes 105:8 dit : «Il s’est souvenu pour toujours de son alliance, de la parole qu’il commanda pour mille générations, de l’alliance qu’il a faite avec Abraham, et qu’il a jurée à Isaac. Et qu’il a établie pour Jacob comme statut, pour Israël comme alliance perpétuelle».

Les rédacteurs des quatre évangiles attirent constamment l’attention sur la fidélité de Dieu à Abraham. Les apôtres, chacun d’entre eux, rendaient gloire à ce fait ; mais vous dites : «Quelle différence cela peut-il faire?».

Cela fit une fameuse différence pour Ésaü, qui méprisa son droit de naissance racial. Après cela, il ne trouva aucun possibilité pour la repentance, bien qu’il la désira avec des larmes. Le droit de naissance racial fit beaucoup de différence pour Ismaël, le fils de la femme esclave, Agar. Le droit de naissance racial fit également beaucoup de différence pour les fils de Ketura.

«Supposons que nous soyons Israël» : alors nous sommes les descendants d’Abraham par Sara, Isaac et Jacob. Il y a un monde de différences dans les bénédictions de la race, du pays, de l’instruction et de l’opportunité accordées aux descendants de ceux à qui ces bénédictions furent accordées par rapport aux autres. Est-ce que le fait qu’un homme soit sauvé éternellement lui enlève la possibilité d’apprécier les bénédictions civiles dont il jouit sous l’alliance abrahamique dans ces pays d’Israël? Un court séjour dans les états dictatoriaux lui montrerait la différence et serait plutôt convaincante.

En Ésaïe 51:1, Dieu dit : «Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel! Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, et au creux du puits d’où vous avez été tirés. Regardez à Abraham, votre père, et à Sara, qui vous a enfantés ; car je l’ai appelé seul, et je l’ai béni, et je l’ai multiplié». «Vous qui poursuivez la justice» désigne certainement les Chrétiens et nous voyons que Dieu désire qu’ils réalisent qu’ils sont la semence d’Abraham.

En Genèse 17:7, Dieu déclare : «Et j’établirai mon alliance entre moi et toi et ta semence après toi, en leurs générations, pour être une alliance perpétuelle, afin que je sois ton dieu, à toi et à ta semence après toi». Serait-il possible que cela ne signifie rien pour le croyant, d’être choisi par Dieu pour être un héritier de cette alliance que, dans toutes ses ramifications, Dieu déploie à travers le reste des Écritures?

«Supposons que nous soyons Israël» : alors nous sommes les membres du Royaume de Dieu sur Terre. Il établit ce Royaume au Sinaï. L’Israël des douze tribus constitue ce Royaume. Matthieu 21:43 nous dit clairement qu’Il prit le Royaume des juifs et le donna à une «nation». Le mot grec est «ethnos». Ne venez pas me dire qu’il fut donné à une église — car le mot grec pour église est «ekklesia». Cette nation devait donner les fruits du Royaume. Ces fruits sont à la fois politiques et religieux.

Fidèles à la mission du Christ, les nations d’Israël sont en tête dans le monde en ce qui concerne le travail évangélique, le travail missionaire, les traductions, publications et distributions de la Bible. Les États-Unis et le Commonwealth Britannique font 90% de ce travail.

Ce n’est pas du bon Christianisme biblique de serrer si fort l’alliance de la grâce sur notre cœur et de ne laisser aucune place à l’alliance divine de la race. Cela constitue un dédain pour les honneurs conférés par Dieu. Cela ne demande pas beaucoup de travail de recherche pour trouver de nombreux textes dans lesquels Dieu nous révèle la position élevée qui est donnée à Sa race choisie. En voici quelques-uns :

Ésaïe 43:1--4 :

«Mais maintenant, ainsi dit l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob, et qui t’a formé, ô Israël : ne crains point, car je t’ai racheté ; je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi … Depuis que tu es devenu précieux à mes yeux, tu as été glorieux, et moi, je t’ai aimé».

I Rois 8:53 :

«Car tu les as mis à part de tous les peuples de la terre pour être ton héritage».

Psaumes 135:4 :

«Car Yah s’est choisi Jacob, Israël pour son trésor particulier».

Deutéronome 7:6 :

«Car tu es un peuple saint, consacré à l’Éternel, ton dieu ; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre».

Notez les honneurs conférés : Il les choisit, les rachète, les réclame pour Lui seul, les sépare, les appelle précieux, Son trésor particulier, Son peuple spécial, Son héritage au-dessus de tous les peuples de la Terre. Pensez à un croyant lisant tout cela puis se retournant et disant : «Supposons que nous soyons Israël : quelle différence cela peut-il faire?».

Il rejette le réconfort de Dieu pour les derniers jours. Dieu était anxieux que Son peuple, Israël, puisse avoir une vision claire de tout ce qui devait survenir dans ces temps éprouvants et, en conséquence, il envoya prophète après prophète, racontant les conditions du monde que nous aurions à affronter dans les derniers jours. Mais, accompagnant tous ces cataclysmes prophétisés, il y a toujours un mot d’encouragement et de consolation envers Son peuple, Israël. Il veut que nous bénéficiions de la connaissance de ce qu’Il fait pour ce monde, de ce que les évènements signifient réellement, de comment Il va faire en sorte que tout cela soit bénéficiaire pour Son peuple d’Israël, et qu’à travers ces bouleversements Il amènera Son Royaume ici sur Terre. Le Royaume de Dieu sur Terre est le thème principal de la Bible. C’est le thème qui fut prêché par Jésus. En Romains 15:8, Paul nous dit que Jésus Christ est venu afin de confirmer les promesses faites à nos pères.

Que vaut notre identité avec Israël? Elle prouve que Dieu est fidèle et qu’Il ne change pas. Elle prouve la vérité littérale et historique de la Bible. Elle prouve que Dieu œuvre aujourd’hui, comme les prophètes avaient prédit qu’Il ferait, par et pour Son peuple Israël — qui sont les peuples Anglo-Saxon, Scandinave et Germanique. Et pour finir, et ce n’est pas le moindre, elle prouve que Jésus Christ fit ce pourquoi Il était venu ici-bas, confirmer les promesses faites à nos pères.

Preuves historiques des migrations d’Israël

Dans ma conférence appelée «Empreintes digitales d’Israël», j’ai esquissé brièvement pour vous quelques preuves bibliques de l’identité des peuples Anglo-Saxon, Scandinave et Germanique d’aujourd’hui avec les descendants vivants de l’Israël de la Bible. Ces preuves reposaient sur les nombreuses prophéties bibliques sur le futur d’Israël, futur accompli précisément par ces nations, et par aucune autre. Si les peuples qui ont réalisé toutes les choses dont Dieu déclare qu’elle seront faites par Israël et qui ont reçu les bénédictions exactes dont Dieu déclare qu’elles seront reçues par Israël — si ces peuples ne sont pas Israël, comment Dieu peut-il se tromper à ce point? Non, Dieu ne se trompe pas : Il savait parfaitement ce qu’Il ferait et pour qui Il le ferait ; et en réalisant effectivement toutes Ses prophéties et Ses promesses, Il a identifié ces nations comme étant Israël.

Mais il y a des gens qui ne croient pas Dieu et qui n’accepteront pas Son identification pour ces nations. En fait, un homme d’église avec qui je discutais de ces choses, un ministre d’une église dans ce pays, m’écrivit pour me demander «Quels autres historiens de l’époque, dans quels livres, chapitres et paragraphes, témoignent de leurs migrations en Europe du nord et de l’ouest, et dans les Îles Britanniques?». Il n’est que l’un des nombreux sceptiques à demander cela, et à ces sceptiques, je donne la réponse : «Oui, divers historiens de ces siècles ont retracé les différentes étapes de ces migrations». Ce que je me propose de faire pour vous maintenant est de retracer ces migrations de manière historique. Rappelez-vous que, dans les limites de temps que je possède dans cette émission de radio, je ne peux que gratter la surface ; vous savez qu’une bibliothèque peut être littéralement remplie de livres d’histoire, et je ne peux pas les citer tous. Mais j’aurai suffisamment de temps pour vous montrer que des historiens ont effectivement retracé ces migrations à partir de l’ancien foyer palestinien du peuple d’Israël jusqu’à leur établissement dans leur nouvelle terre européenne, en tant qu’Anglo-Saxons, Scandinaves et Germains. Pas sous leur ancien nom bien sûr, mais cela aussi fait partie de l’accomplissement des prophéties divines, selon lesquelles il «appellera Ses serviteurs par un autre nom», et vous savez bien entendu que la Bible identifie Israël — et seulement Israël — comme les serviteurs de Dieu.

Les migrations des Israélites couvrent environ 12 siècles, durant lesquels ils furent mentionnés par divers historiens, écrivant dans des langues différentes, vivant à des époques différentes, et que donc ces peuples migrants furent connus sous des noms différents. Même aujourd’hui, si vous lisez un journal de Londres, un journal de Paris et un journal de Berlin, tous datés de la fin de 1940, vous constatez que le journal britannique dit qu’en cette année la France fut envahie par «the Germans», tandis que le journal français dit que cette invasion fut réalisée par «les Allemands» et le journal allemand déclare que cette invasion fut réalisée par «der Deutsch», pourtant les trois parlent du même peuple et de la même invasion. De même, nous ne devrions pas être surpris de constater que les Israélites reçurent des noms différents dans les langages assyrien, grec et latin. De plus, même dans le même langage, les noms changent de siècle en siècle, exactement comme aujourd’hui nous ne parlons jamais de «Bohême», comme cette région était appelée il y a des siècles, mais de «Tchécoslovaquie».

Vous vous souvenez que les douze tribus originelles d’Israël se divisèrent en deux nations à la mort du roi Salomon, vers 975 avant JC. Les deux-tiers du pays au nord, contenant dix tribus, garda le nom d’«Israël» tandis que la portion au sud, contenant les tribus de Benjamin et de Juda, avec la plupart des Lévites, prit le nom de «Juda», d’après le nom de la tribu royale. À partir de cette époque, leur existence resta séparée jusqu’à ce qu’ils furent réunis dans une vaste migration, comme nous allons le voir.

La grande majorité des rois des dix tribus du nord, du royaume d’Israël, se sont distingués plus par leur cruauté que par toute autre qualité. Cependant, Omri, qui régna de 885 à 874 av. JC, fut un roi vigoureux et capable — bien qu’aussi cruel que les autres — et son règne fut regardé parmi les autres nations d’Asie occidentale comme la fondation sur laquelle l’identité nationale reposa par après. Les langages de cette époque parlent d’une famille, d’une tribu, ou même d’une nation entière comme une «maison» ou d’un foyer. Si vous avez beaucoup lu votre Bible, vous devez sûrement vous souvenir des nombreuses références divines à la «Maison d’Israël» ou à la «Maison de Juda», signifiant, dans les deux cas, le royaume d’Israël ou le royaume de Juda. Mais l’expression était aussi utilisée à cette époque pour désigner une nation comme la «maison» d’un grand roi qui la dirigeait. Les Assyriens, parmi d’autres, commencèrent à appeler le royaume du nord d’Israël «la maison d’Omri». En hébreu, «maison» était «bahyith» ou «bayth», en anglais habituellement épelé beth et prononcé «bess». Dans la langue sémitique assyrienne apparentée, ce mot était prononcé «bit». Le «Omri» hébreu était, en assyrien, parfois écrit «humri», parfois «kumri».

Avec cette préface dans l’esprit, commençons à retracer les Israélites à partir de leur foyer palestinien, dans la conquête et la déportation assyrienne. En II Rois 15:29, nous lisons : «Aux jours de Pékakh, roi d’Israël, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint, et prit Ijon, et Abel-Beth-Maaca, et Janoakh, et Kédesh, et Hatsor, et Galaad, et la Galilée, tout le pays de Nephtali, et en transporta les habitants en Assyrie». En I Chroniques 5:26, il est dit : «Et le Dieu d’Israël réveilla l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, et il transporta les Rubénites, et les Gadites, et la demi-tribu de Manassé, et les emmena à Khalakh, et à Khabor, et à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont jusqu’à ce jour».

La confirmation de ceci se trouve dans des inscriptions de Tiglath-Piléser que des archéologues ont mis au jour et qui sont dans nos musées aujourd’hui. L’une de ces inscriptions dit : «Les cités de Gala’za (probablement le terme assyrien pour la Galilée), Abikka (probablement le terme assyrien pour Abel-Beth-Maaca), qui sont sur la frontière de Bit-Humna … tout le pays de Nephtali dans son entièreté, j’ai amené dans les frontières d’Assyrie. J’ai placé mon officiel sur eux comme gouverneur … le pays de Bit-Humna … tous ses gens, avec tous leurs biens, j’ai transporté en Assyrie. Ils ont déposé Pahaka, leur roi, et j’ai placé Ausi comme roi». La confirmation du changement de roi est écrite dans II Rois 15:30 : «Et Osée, fils d’Éla, fit une conspiration contre Pékakh, fils de Remalia, et le frappa, et le mit à mort ; et il régna à sa place».

La conquête commença donc dans les parties nord et nord-est du royaume vers 740 av. JC, se dirigea vers le sud, vers la cité-capitale fortifiée de Samarie, qui fut capturée vers 721 av. JC. Un autre roi d’Assyrie régna à cette époque. II Rois 18:9--11 témoigne : «Et il arriva, la quatrième année du roi Ézéchias, qui était la septième d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, que Shalmanéser, roi d’Assyrie, monta contre Samarie et l’assiégea. Et ils la prirent au bout de trois ans : la sixième année d’Ézéchias, ce fut la neuvième année d’Osée, roi d’Israël, Samarie fut prise. Et le roi d’Assyrie transporta Israël en Assyrie, et les établit à Khalakh, et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes». nous savons que le roi Shalmanéser mourut vers la dernière partie de ce siège et que la conquête finale et la déportation furent exécutées par son successeur, le roi Sargon II. Pour confirmer ceci, une inscription de Sargon II dit : «Au commencement de mon règne, j’ai assiégé la cité de Samarie et je l’ai capturée … j’ai emporté 27.280 de ses habitants».

La déportation d’une nation entière prit naturellement un temps considérable. Le voyage dut être organisé avec des provisions adéquates pour chaque convoi, pour chaque étape du voyage, ainsi qu’une organisation suffisante des endroits sélectionnés pour recevoir ces gens. Nous savons que Sargon II ne prit pas «les cités des Mèdes», à l’est des Monts Zagros, avant quelques années. 715 à 712 av. JC. est donc la date correcte de la déportation vers la Médie. Les endroits vers lesquels Israël fut déportée par les Assyriens peuvent être résumés par un arc ou un demi-cercle entourant l’extrémité sud de la Mer Caspienne.

Cette déportation concernait toute la population des dix tribus du nord constituant la nation d’Israël. À partir de cet évènement, la séparation en tribus est apparemment perdue, et c’est en tant que nation que le royaume d’Israël fut placé dans la captivité assyrienne.

Cela laissa les deux autres tribus qui vivaient toujours dans le royaume du sud de Juda. L’Assyrie et l’Égypte étaient les deux empires géants de cette époque, chacun cherchant à dominer sur les nations plus petites et plus faibles. L’Assyrie avait chassé d’Asie occidentale l’influence égyptienne et l’avait fait retourner en Afrique, et elle avait fait de toutes les petites nations entourant Juda des états vassaux payant de lourds tributs à l’Assyrie. Le caractère brutal, rapace et aride des Assyriens ne leur avait pas donné beaucoup d’amis, et leurs états vassaux étaient sans cesse à la recherche d’un moyen d’échapper au pouvoir assyrien. L’Égypte garda vivante l’espoir de la révolte en offrant une assistance militaire à ceux qui désiraient se rebeller contre l’Assyrie. La mort d’un roi semblait l’occasion rêvée pour une révolte, car son successeur aurait besoin de temps pour organiser son pouvoir et devrait sans doute même faire face à une certaine compétition, chez lui, pour son trône. Lorsque le roi Sargon II mourut, vers 705 av. JC, une révolte débuta donc en Asie occidentale, le royaume de Juda, sous le roi Ézéchias, y prenant part dans l’espoir d’une aide militaire égyptienne (bien que le prophète Ésaïe les ait avertis que cette révolte échouerait).

Le nouveau roi d’Assyrie, Sennacherib, entreprit de recouvrer son empire ; une ville rebelle après l’autre fut reconquise, avec la cruauté hideuse caractéristique de l’Assyrie ; en 701 av. JC, l’immense armée de Sennacherib envahit le royaume de Juda ; à mi-chemin, ils firent une courte pause pour défaire l’armée égyptienne, puis s’en allèrent assiéger Jérusalem. Aucune des petites villes de Juda ne fut capable de résister. II Rois 18:13 et Ésaïe 36:1 disent que «Et la quatorzième année du roi Ézéchias, Sankhérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit». Puis le siège de Jérusalem s’ensuivit, qui se termina lorsque l’ange de Yahweh tua 185.000 soldats assyriens en une nuit, et Sennacherib abandonna le siège et s’enfuit vers son pays. Pour confirmation de cet évènement, les propres archives de Sennacherib disent : «J’assiégeai alors Ézéchias de Juda, qui ne s’était pas soumis à mon joug, et je capturai quarante-six de ses villes fortes et forteresses, ainsi que d’innombrables petites villes qui l’entourent, grâce à une batterie de béliers, d’engins d’assaut et à l’attaque de fantassins, par des mines et des brèches faites dans ses murs. J’emmenai dès lors 200.150 personnes, petits et grands. Ézéchias lui-même, je l’enfermai dans Jérusalem, sa cité royale, comme un oiseau en cage». Les anciens rois se vantaient de leurs victoires, mais jamais de leurs défaites : le roi Sennacherib prend donc soin de ne pas mentionner comment le siège de Jérusalem se termina. Mais il confirme la capture de toutes les autres cités de Juda et la déportation de 200.150 de ses habitants.

Rappelez-vous que tous les hommes des dix tribus du nord étaient déjà installés autour de l’extrémité sud de la Mer Caspienne, dans la déportation assyrienne d’Israël ; s’ajoutèrent à ces gens une large portion des deux tribus du sud, Benjamin et Juda, de telle manière que la déportation assyrienne incluait toutes les dix tribus plus une représentation substantielle des deux autres. Ce furent ces gens qui devinrent vos ancêtres et les miens, lorsqu’ils se déplacèrent en Europe.

Le temps passant, le nombre sans cesse croissant des israélites se répandit vers le nord le long de la Mer Caspienne. Ils n’étaient pas tellement des bâtisseurs de cités, mais principalement des fermiers et des éleveurs. Il est probable que dans la première phase de leur déportation là-bas, les Assyriens les découragèrent fortement de bâtir des cités, qui deviendraient évidemment des centres fortifiés de résistance avec le temps. Comme ils étaient conduits dans cette région, assemblés là en tant que prisonniers, tous leurs biens confisqués, ils durent se construire eux-mêmes des abris de fortune en bois, des cabanes, partout où ils s’établissaient pour un certain temps. Ici, dans le sud-ouest, les Indiens appellent un tel abri un «wickiup» ; les hébreux les appelaient «soocaw» — le nom s’appliquant également à une tente. Graduellement, le mot se transforma en «scuth», utilisé pour désigner celui qui habite dans une tente, ou un nomade. Finalement ce mot devint «Scythe».

La grande gravure du rocher de Béhistun, réalisée vers 516 av. JC, comporte des inscriptions montrant les différentes nations qui étaient tributaires du roi Darius I de Perse. Ces inscriptions furent écrites en Ancien Persan, en Mède et en Assyrien. Elles montrent que parmi ces nations se trouvait une nation scythe, appelée par les Assyriens et les Babyloniens «Gimiri», ce qui signifie «Les tribus». De «Gimiri» dériva le nom de «Cimmériens», qui s’établirent vers le nord et en Ukraine. Mais les inscriptions de Béhistun déclarent aussi que ces peuples étaient appelés «Sakka» en Perse et en Médie. Déjà les anciens noms commencent à évoluer.

Le grand historien grec Hérodote, qui vécut de 484 à 425 av. JC, et qui est généralement appelé «le Père de l’Histoire», parlant de ces peuples, dit : «Les Sacæ, ou Scythes, étaient vêtus de pantalons et portaient sur leurs têtes des hautes coiffes raides se terminant en pointe. Ils portaient l’arc et la dague de leur pays. En plus ils portaient aussi la hache de combat, ou sagaris. Ils étaient en réalité des Scythes Amyrgiens, mais les Perses les appelaient Sacæ, car c’est le nom qu’ils donnent à tous les Scythes». Incidemment, certains murs magnifiquement gravés des anciennes ruines du palace perse à Persépolis montrent des illustrations de ces Sacæ, dans leurs coiffes pointues et leurs pantalons, apportant leur tribut au roi perse.

Nous allons maintenant chercher quelques informations supplémentaires sur ces gens. Hérodote déclare que les Scythes ou Sacæ apparurent d’abord dans ce pays au septième siècle avant JC, la période même où les conquérants assyriens amenèrent là les dix tribus israélites. Leur utilisation de la hache de combat comme arme est représentative de leur histoire en tant qu’Israël. En Jérémie 51:20, Dieu dit d’Israël : «Tu es ma hache de combat, mes armes de guerres ; et par toi je briserai les nations ; et par toi je détruirai les royaumes». Nous verrons plus loin que le nom évolua de Sakke à Saxon ; et il est bien connu que la hache de combat était l’arme favorite des Saxons.

Ces Scythes ou Sacæ vécurent selon la description par Dieu d’Israël, comme Sa hache de combat et armes de guerre. Ils devinrent une grande puissance militaire qui fit beaucoup pour briser les nations anciennes. Le géographe et historien grec, Strabon, qui vécut entre 63 av. JC et 21 ap. JC, déclare : «La plupart des Scythes, commençant à la Mer Caspienne, sont appelés ‘‘Dahæ Scythæ’’, et ceux qui sont situés plus à l’est, ‘‘Massagètes’’ et ‘‘Sacæ’’ ; le reste porte le nom commun de ‘‘Scythes’’, mais chaque tribu porte un nom particulier. Les Sacæ ont fait des incursions similaires à celles des Cimmériens et des Trères, certains près de leur propre contrée, d’autres à de plus grandes distances. Ils occupaient la Bactriane et prirent possession des étendues les plus fertiles en Arménie, qui était appelée d’après leur propre nom, Sacasene. Ils avancèrent aussi loin que la Cappadoce, ceux-là qui se situaient particulièrement près de la Mer Euxine (aujourd’hui appelée Mer Noire), et qui sont maintenant appelés ‘‘Pontici’’».

Ce ne fut là que la première partie de leur expansion. Cependant, quand un siècle se fut écoulé depuis leur déportation dans ce pays de Scythie, ils étaient devenus suffisamment forts pour commencer leur longue série de guerres de harcèlement contre leurs conquérants, les Assyriens. Ils n’avaient pas suffisamment de puissance pour capturer les groupes fortifiés de villes aux alentours de la capitale assyrienne, et d’un autre côté, leurs habitudes nomades leur rendait aisée la retraite devant une armée assyrienne trop puissante. Mais des générations de ces guerres constantes usèrent les Assyriens, les «saigna à blanc», de façon que, lorsque les Mèdes finirent par envahir l’Assyrie et capturèrent Ninive en 612 av. JC, leur victoire fut relativement aisée contre des Assyriens épuisés.

À partir d’ici, je vais me référer à un travail historique qui retrace complètement l’histoire des Scythes dans leur migrations et leur établissement en Angleterre sous le nom d’Anglo-Saxons. A History of the Anglo-Saxons, par Sharon Turner, est un travail magnifique sur ce sujet. Comme la plupart d’entre vous le savent, je suis un avocat de profession : et un avocat apprend vite à distinguer entre un homme qui connaît les faits et un homme qui se contente de répéter des rumeurs — c’est-à-dire, des choses qu’il a entendues venant d’autres personnes — et comment pouvons-nous savoir si ces autres personnes savent vraiment de quoi ils parlent? À moins qu’un homme ait vu de ses yeux un évènement, ses idées sur le sujet ne valent pas mieux que la précision des informations qu’il a reçues. Évidemment, aucun homme vivant à notre époque ne peut avoir de connaissance personnelle de ce qui se passa il y a 2.000 ans, et donc ses écrits ne peuvent valoir mieux que les sources qu’il a obtenues de personnes ayant vécu et qui ont écrit à une époque où une information précise pouvait encore être obtenue. La plupart des livres d’histoire modernes sont plutôt basés sur de la documentation limitée venant de n’importe quelle source, car il est bien plus facile pour un historien de copier ce qu’un autre a écrit avant lui. Mais le livre de Sharon Turner, A History of the Anglo-Saxons, est l’un des livres d’étude historique les plus amplement documentés jamais produits, et sa fiabilité ne fait aucun doute. Il retrace les Anglo-Saxons de Grande-Bretagne jusqu’aux Scythes ; malheureusement, il ne va pas plus loin dans le temps et ne remonte pas jusqu’à Israël ; mais nous pouvons faire cela à partir d’autres sources.

Retournons aux Scythes, le nom sous lequel le peuple d’Israël fut désormais connu dans le pays où ils furent déportés. Diodore de Sicile, un historien grec qui vécut du temps de Jules et Auguste César, dit ceci : «Les Scythes jouissaient anciennement d’une petite étendue de terre, mais (par leur valeur), devinrent plus forts par degrés et ils élargirent leur domaine ici et là ; ils finirent par devenir un vaste et glorieux empire. D’abord, quelques-uns d’entre eux, d’origine méprisable, s’établirent près de la rivière Araxes. Après cela, un de leur ancien roi, qui était un prince guerrier et très habile dans les armes, rattacha à leur pays toutes les régions montagneuses, aussi éloignées que les montagnes du Caucase. Quelques temps plus tard, leur postérité, devenue fameuse et éminente en valeur et en affaires militaires, soumit beaucoup de territoires … Puis retournant leurs armes de l’autre côté, ils conduisirent leurs forces aussi loin que le fleuve Nil, en Égypte».

D’autres historiens ont enregistré que des Scythes blonds firent une expédition contre la Palestine et l’Égypte vers 626 av. JC. La ville de Scythopolis, dans la vallée du Jourdain, est nommée d’après un campement ayant eu lieu lors de ce raid. Mais continuons avec Diodore de Sicile : «Cette nation prospéra de plus en plus et eut des rois très fameux, de qui les Saces et les Massagètes et les Arimaspes, et bien d’autres appelés par d’autres noms, dérivent leur origine. Parmi d’autres, il y avait deux colonies remarquables qui venaient des nations conquises par ces rois, l’une qu’ils prirent d’Assyrie et qu’ils amenèrent dans la contrée située entre la Paphlagonie et Pontus ; l’autre hors de Médie, qu’ils placèrent près de la rivière Tanais, peuple qui est appelé Sauromates». Notez comment la destinée divine de ces peuples fonctionne. Ils n’allaient pas laisser en arrière la moindre poche de leur peuple dans les pays où leurs conquérants les avait emmenés ; mais lorsqu’ils eurent acquis suffisamment de puissance, ils revinrent et prirent chaque homme restant, l’intégrant dans la masse des migrants. De même, l’histoire raconte qu’ils firent des raids contre Babylone après sa conquête par les Mèdes et les Perses, emportant avec eux les hommes de Benjamin et de Juda qui ne retournèrent pas à Jérusalem. Même en des époques lointaines, avant le mouvement de masse final vers l’Europe, les Scythes avaient commencé leur marche vers leur nouveau foyer, certains d’entre eux y étant déjà arrivés avant le début de l’ère chrétienne. Pline l’Ancien, un historien romain ayant vécu de 23 à 79 ap. JC, déclare : «Le nom ‘‘Scythe’’ s’est étendu dans toutes les directions, même aux Sarmates et aux Germains ; mais cet ancien nom est maintenant uniquement donné à ceux qui habitent au-delà de ces nations et qui vivent inconnus de pratiquement le reste du monde. Au-delà du Danube vivent les peuples de Scythie. Les Perses les avaient appelés par le nom général de Sacæ, qui appartenait en réalité uniquement aux nations les plus proches d’eux. Les plus anciens auteurs leur donne le nom de Aramii (Araméens). La multitude de ces Scythes est tout-à-fait innombrable ; dans leur vie et leurs habitudes, ils ressemblent fort au peuple de Parthe (Perse). Les tribus qui les composent sont mieux connues sous les noms de Sacæ, Massagètes, Dahæ …». D’autres ont noté cette migration ancienne vers l’Allemagne. Par exemple, Hérodote mentionne une migration et une colonisation d’un peuple qu’il appelle les Sigynnœ, et qui eux-mêmes proclamaient être des colons venus de Médie et qui migrèrent aussi loin que le fleuve du Rhin (rappelez-vous que parmi les endroits où les Israélites furent déplacés se trouvaient «les cités des Mèdes»).

Notez également que Pline l’ancien dit que «Les plus anciens auteurs leur donnent le nom de Aramii» — c’est-à-dire «Araméens», et dans le langage moderne : «Syriens». En Deutéronome 26:5, il fut commandé à chaque Israélite de se confesser et ils habitèrent là avec peu de gens et devinrent une nation, grande, puissante et nombreuse. Il s’ensuit que ces anciens auteurs pouvaient correctement identifier les Israélites scythes comme des «Araméens», car ils étaient originaires d’un pays faisant partie de la Syrie.

Parmi les tribus des Scythes, les Massagètes attirèrent l’attention de tous les anciens historiens par leur nombre et leur habileté militaire. Ceux qui les décrivirent en détail les divisèrent en Massagètes et Thyssagètes ; et la partie en «gète» évolua rapidement en «Goth» ; les Massagètes étaient les Grands Goths et les Thyssagètes étaient les Petits Goths. Nous pouvons donc déjà trouver parmi les Scythes des noms que nous pouvons identifier comme étant les peuples ayant conduit plus tard les grandes migrations en Europe. Les Goths, comme nous le savons, furent plus tard appelés «Ostrogoths», ce qui signifie «Goths de l’est», et «Visigoths», signifiant «Goths de l’ouest».

Mais retournons quelques siècles en arrière. Les Sacæ étaient alliés aux Mèdes et aux Perses dans l’attaque contre Babylone, en 536 av. JC. Souvenez-vous que Dieu avait dit qu’Israël était «Ma hache de combat et mes armes de guerre ; et par toi je briserai les nations, et par toi je détruirai les royaumes». Dieu utilisa donc l’Israël Scythe pour maintenir une guerre constante contre l’Assyrie pendant presque un siècle, jusqu’à ce que l’Assyrie fut trop faible pour résister aux Mèdes et aux Perses ; puis Dieu utilisa l’Israël Scythe, les Sacæ, pour aider à la conquête de Babylone, lorsque son temps fut venu. Plus tard, le roi Cyrus de Perse fut assez stupide pour essayer de les conquérir, mais eux, étant un peuple nomade, firent retraite devant ses armées massives, jusqu’à ce qu’il abandonne et se retire.

Le professeur George Rawlinson dit que le développement originel du langage indo-européen eut lieu en Arménie — qui, souvenez-vous, était en ce temps-là occupée par l’Israël «Scythe». De ces peuples, nous pouvons certainement retracer l’introduction de ce langage en Europe.

Ce peuple puissant et de plus en plus nombreux se répandit par après plus loin au nord, à partir de l’est et de l’ouest de la Mer Caspienne. Vers l’ouest, ils pénétrèrent dans les vallées de la Volga et du Don, sous le nom de Sauromates et de Scythes Royaux. Pour atteindre ces contrées, ils étaient venus par les montagnes du Caucase, par une passe qui est aujourd’hui occupée par les militaires géorgiens. Il se peut que les communistes aient changé le nom de cette passe dans les années récentes, mais dans les temps anciens jusqu’à récemment, ce passage était souvent appelé «La passe d’Israël». La Race Blanche d’Europe est souvent appelée «Caucasienne» parce que les ancêtres de la plupart d’entre eux sont arrivés en Europe par ces montagnes du Caucase.

Lorsque Alexandre le Grand commença sa grande expédition de maraude à travers l’Asie occidentale, aussi loin que l’Inde, il dut contourner les contrées tenues par les Scythes. Dans son ambition et sa vanité sans limites, il désirait aussi les conquérir, mais il est dit que leurs ambassadeurs lui déclarèrent qu’ils ne se rendraient jamais, qu’ils étaient des peuples nomades qui, s’ils ne pouvaient pas résister, pourraient faire retraite indéfiniment devant ses armées. Et ils ne possédaient aucune cité remplie de richesses qu’il aurait pu occuper et piller. Alexandre envahit leurs contrées suffisamment longtemps pour faire une grande bataille contre eux et défaire les forces scythes qu’il rencontra, mais cette bataille fut pour eux une leçon qui leur apprit à ne pas attaquer les flancs de ses forces, car il conduisit ses forces hors de leur territoire et ne revint jamais à l’attaque.

Rappelez-vous qu’Israël est «La hache de combat de Dieu et Ses armes de guerre». Ils avaient déjà affaibli l’Assyrie, et en tant qu’alliés des Mèdes et des Perses, ils avaient conquis l’Assyrie et Babylone. Ils avaient vaincu les tentatives des Perses de les conquérir. Dans l’article intitulé «Scythes» de la Chambers Encyclopedia (1927), celle-ci déclare que «Les Scythes, après 128 av. JC, conquirent la Perse, mirent en déroute plusieurs armées perses et réclamèrent tribut des rois perses. Durant le premier siècle avant et le premier siècle après le Christ, des hordes de Scythes, ayant conquis la Bactriane et des dynasties Indo-grecques d’Afghanistan et d’Inde, envahirent l’Inde du nord : et là ils se maintinrent avec plus ou moins de chance pendant cinq siècles. Les Jats d’Inde et les Rajpouts ont tous les deux des origines scythes. Madison Grant écrit que «L’ancienne Bactriane maintint ses aspects nordique et aryen longtemps après l’époque d’Alexandre et ne devint mongolisée et ne reçut le nom sinistre de Turkestan qu’au septième siècle (de notre ère) … Les Saka étaient le peuple blond qui apportèrent la langue aryenne en Inde».

Un pays si vaste, et qui n’était pas le foyer originel des Israélites Scythes, mais possédant déjà des habitants quand ils s’y établirent, doit bien entendu montrer des types raciaux variés. Les Israélites Scythes, nordiques et Aryens, conquirent ces autres races, tandis que certains parlent d’un type mongoloïde trouvé dans certaines parties de Scythie, les auteurs anciens sont assez d’accord que les Scythes dominants, Sakka ou Massagètes, étaient un peuple nordique. Le docteur Hans Gunther, professeur à l’université de Berlin, dans son Racial Elements of European History, publié dans les années 1920, dit : «Les enquêtes menées sur les traces laissées derrière eux par ce peuple nordique très répandu, les Sacæ (Scythes), avec leurs nombreuses tribus, sont tout-à-fait dignes d’attention. Ce peuple avait vécu dans les steppes d’Europe du sud-est et se répandit aussi loin que le Turkestan et l’Afghanistan, et même jusqu’à l’Indus. Les anciens auteurs, comme Polémon d’Ilium, Galienos, Clément d’Alexandrie et Adamantios, déclarent que les Sacæ étaient comme les Celtes et les Germains, et les décrivent comme étant de peau blanche-rosée. La tribu scythe des Alains est aussi décrite comme ayant une apparence nordique. Ammianus (vers 330--400 ap. JC) les décrit ‘‘presque tous grands et beaux, avec des cheveux presque jaunes, et une apparence terrible’’».

Nous avons vu que les noms des Massagètes et des Thyssagètes évoluèrent en Goths, les Ostrogoths (ou Goths de l’est) et les Visigoths (ou Goth de l’ouest). L’historien Ptolémée, qui mourut vers 150 ap. JC, mentionne un peuple scythe descendant des Sacæ, du nom de Saxons, qui provenaient de Médie. Albinus, qui vivait au premier siècle avant JC, dit aussi : «Les Saxons descendaient des anciens Sacæ en Asie, et avec le temps ils devinrent connus sous le nom de Saxons». Prideaux rapporte que les Cimbres provenaient d’un endroit situé entre la Mer Noire et la Mer Caspienne, et qu’avec eux vinrent les Angli.

Nous sommes maintenant bien établis dans l’histoire européenne. Au début du 4e siècle de notre ère, beaucoup de Goths étaient déjà Chrétiens. Au 4e siècle, il y eut plusieurs collisions entre les Visigoths et Rome, et en 410, les Visigoths devinrent les maîtres de l’Italie et capturèrent Rome. Plus tard, ils allèrent vers le sud de la France et l’Espagne du nord où ils s’établirent de façon permanente. Les Ostrogoths s’établirent dans ce qui est appelé aujourd’hui la Hongrie, vers 455 ap. JC. Sous Théodoric le Grand, ils conquirent l’Italie vers 493 et mirent en place un royaume Ostrogoth dans ce pays, royaume qui, cependant ne dura que peu de temps. Leurs descendants sont les Italiens du nord, à peau claire et cheveux blonds. Mais les Goths mirent fin à l’Empire Romain : «les haches de combat de Dieu» détruisirent encore les royaumes de l’ordre babylonien des empires.

Les Angli et les Saxons se dirigèrent vers la vallée du Danube et s’établirent en Allemagne et le long des côtes de la Baltique, comme on le sait. De là, les Jutes, les Angles et les Saxons colonisèrent la Grande-Bretagne après que les légions romaines se furent retirées en 408 ap. JC.

En fait, les vagues les plus anciennes de migration pénétrèrent jusqu’aux régions les plus lointaines du continent européen — en partie parce qu’ils pouvaient se déplacer dans des contrées pratiquement vides sans rencontrer de peuple assez fort pour pouvoir leur résister de façon effective, en partie parce qu’ils furent poussés de plus en plus loin par les vagues subséquentes de la migration israélite qui venaient derrière eux. Il s’ensuit que nous trouvons une colonisation de la péninsule scandinave assez complète avant l’arrivée des Jutes, des Angles et des Saxons le long des côtes sud de la Mer Baltique.

Les tribus qui colonisèrent les côtes de la Baltique étaient des grands peuples marins — comme l’étaient déjà les Israélites lorsqu’ils habitaient la Palestine, et comme Dieu l’avait prophétisé. Les Jutes, les Angles et les Saxons vinrent de la Mer Baltique, mais leurs raids maritimes sur l’Angleterre furent importants et continus ; plus tard, par invitation des Britanniques, ils s’établirent le long des côtes orientales, dans l’East Anglia, la Mercia, le Northumbria, le Sussex, le Wessex, l’Essex et le Kent.

Guillaume le Conquérant envahit l’Angleterre en 1056 avec les Normands. Ceux-ci étaient en réalité des Vikings Norvégiens qui s’étaient établis sur les côtes françaises, dans la province de Normandie : «Norman» étant dérivé de «Norseman».

Nous voyons donc que les migrations d’Israël, d’abord en Scythie, s’étendant là-bas puis prenant le nom de Goths, Angles et Saxons, et sous ces noms se déplaçant dans leur foyer européen actuel, sont des faits bien établis historiquement. Il y a aussi l’histoire fascinante des migrations anciennes par la mer, mais c’est une autre histoire.