Éviter la confusion à propos de la femme cananéenne
par William Finck
Il semble qu’il existe depuis longtemps un certain degré de confusion concernant la guérison de la fille d’une femme cananéenne par Yahshua Christ, un incident décrit en Matt. 15:21--28 et Marc 7:24--30, une confusion présente spécialement parmi les adhérents de l’Identité Chrétienne. Bien que les descriptions de cet évènement soient souvent perverties par les promoteurs de l’universalisme, en réalité ces évènements réfutent l’universalisme. Pourtant, ceux qui comprennent l’Ancien Testament et les malédictions contre les Cananéens ne peuvent que se demander comment et pourquoi Yahshua Christ a montré de la miséricorde envers cette femme particulière, et ce sujet a été la cause de bien des débats. Ce court essai essayera de dissiper toute confusion entourant cet épisode.
Premièrement, il faut noter que les récits de cet évènement, provenant de Matthieu et de Marc, diffèrent de façon significative. Il faut bien comprendre qu’aucun témoignage des évangiles ne peut être regardé comme étant par lui-même complet et final sur un évènement particulier ; chaque rédacteur a témoigné, ou a enregistré des témoignages, de tout ou partie d’un évènement vu d’une certaine perspective, et a décrit des parties de cet évènement considérés comme notables et tels qu’ils furent mémorisés. Rassembler les diverses parties de cet épisode particulier permet donc d’avoir une vision des choses plus complète.
La femme cananéenne est identifiée, dans l’évangile de Marc et dans la traduction courante, comme une «Grecque, une Syro-Phénicienne par sa nation». Le mot traduit par «nation» est genos (Strong #1085) et serait traduit de façon plus appropriée par «race» (la 9e édition du Greek-English Lexicon de Liddell & Scott définit genos premièrement comme «race, souche, parenté», puis «généralement, race, s’agissant d’êtres vivants». W.E. Vine, dans son An Expository of New Testament Words [bien que ce travail ne soit pas entièrement parfait], concernant le mot «espèce» [genos], agrée généralement avec Liddell & Scott). Les traductions plus récentes utilisent le terme «naissance», mais je dois interpréter genos comme race ici, car Marc pouvait difficilement savoir où cette femme était née, et aussi parce que «Syro-Phénicien» n’a jamais désigné une nation, le terme étant juste une description géographique, même si on ne le trouve pas dans les écrits en grec séculaire avant l’époque de Lucien, vers 160 ap. JC. Strabon, dans sa description de la Syrie, note que «Quelques auteurs, il est vrai, n’admettent pour toute la Syrie que trois divisions : la Coelé-Syrie, la Syrie [proprement dite] et la Phénicie ; mais en même temps ces auteurs constatent la présence dans le pays de quatre nations étrangères mêlées aux populations indigènes, à savoir la nation judéenne, l’iduméenne, la gazaeenne et l’azotienne, lesquelles sont ou bien vouées à l’agriculture comme les Syriens et les Coelé-Syriens, ou bien occupées de commerce à la façon des Phéniciens» (Géographie, 16.2.2), et on peut montrer que du temps de Strabon (environ 64 av. JC — 25 ap. JC), certains de ces termes avaient une signification assez différente de la signification qu’ils avaient en des temps plus anciens. Marc, sans doute un Grec lui-même, ou du moins un Judéen hellénisé (Markos en grec, ce n’est pas un nom hébreu), et écrivant en grec à l’intention de lecteurs hellénisés, identifie la femme selon des standards grecs : comme une Grecque par le langage et les coutumes (à l’opposé des Judéens et des Édomites, qui souvent étaient réticents aux coutumes grecques, comme l’étaient d’autres peuples du Proche-Orient), et une Syro-Phénicienne par la race. Ici, l’intention de Marc semble être de nous faire savoir que cette femme était membre de l’une de ces tribus natives de la Phénicie syrienne plutôt qu’une habitante grecque ou romaine de la Phénicie ; en effet il existait beaucoup de colons grecs et romains au Proche-Orient à cette époque. L’ancienne Palestine était tout autant dans la confusion sur la question de la race et de la nationalité que le sont aujourd’hui New-York et bien d’autres cités importantes. Marc fit du mieux qu’il put pour décrire cette femme avec des termes utilisés par les Grecs de son époque. Il l’aurait identifiée en tant que Grecque, Romaine, Araméenne ou Judéenne par la race, si tel avait été le cas. D’où la distinction faite par Marc.
Le mot «Grec» est en fait Hellène, et ici son utilisation par Marc se comprend dans son contexte historique. Hellène n’était jamais utilisé pour définir une quelconque tribu, nation ou royaume spécifique ; le terme commença a être utilisé parmi les tribus de la région et les îles autour de la mer Égée, tribus qui en vinrent à utiliser un langage et des coutumes similaires : les Ioniens, Danéens, Pélasgiens et Doriens. Plus tard apparurent des subdivisions de ces tribus, tels les Béotiens, les Macédoniens, les Argives, etc. Ceux d’autres tribus, comme les colons phéniciens de Carie (Milet) et de Thessalie, adoptant le langage, furent plus tard eux aussi inclus dans la culture hellène et devinrent connus sous le nom de «Grecs». Les peuples parlant une autre langue et de culture différente, qu’ils fussent civilisés ou non, étaient appelés «Barbares». Il faut se souvenir, cependant, qu’à cette époque éloignée tous ces peuples étaient de souche Blanche Adamique. Même plus tard, avec l’arrivée de la période hellène — après qu’Alexandre le Macédonien eut conquis la plus grande partie du monde adamique (ou oikumenê) — des peuples de beaucoup d’autres tribus, ayant adopté le même langage et les mêmes coutumes, devinrent rapidement connus comme «Grecs», comme cela se passe dans tout empire, et comme le terme «Américain» est utilisé de façon très libre de nos jours.
De l’autre côté, Matthieu, un collecteur d’impôts qui peut bien avoir été un Lévite, semblait beaucoup plus au fait de la race de cette femme, vue d’une perspective hébreue, et il l’identifie en tant que Cananéenne, par son appartenance tribale et sa lignée. Bien que Matthieu écrivait aussi en grec, il doit avoir utilisé ce terme expressément, car le nom «Cananéen» est pratiquement inconnu des auteurs séculaires grecs et aurait sans doute sombré dans l’oubli, s’il n’y avait les Écritures (et l’archéologie moderne). Les Grecs avaient plus l’habitude de nommer les gens par leurs propres termes géographiques plutôt que par leurs noms tribaux, comme nous le voyons même dans l’Ancien Testament ; et dans les écrits séculaires, les peuples du Levant sont nommés de la même façon que celle que nous avons vu avec Strabon, dans la citation ci-dessus. Il est sûr que la femme de l’épisode dont nous discutons ici était réellement une Cananéenne.
Dans le récit par Matthieu de l’incident, la femme cananéenne accoste Yahshua, mais Il l’ignore. Ses disciples, ayant échoué dans leurs tentatives de décourager la femme, commencent à être ennuyés par sa présence et demandent à Yahshua de la renvoyer. Pourtant, ils ne seront pas admonestés pour leur comportement. On pourrait penser que ce n’est pas une façon de traiter une future «Chrétienne», mais on ne peut comprendre cette situation que lorsqu’on réalise qu’il n’a jamais été question d’une telle perspective. Ceci doit être comparé à la réception que certains autres, étant Israélites, avaient reçue, tels que ceux que l’on trouve en Jean 1:47, Luc 13:16 et 19:9. Et ce n’est pas simplement parce que la femme cananéenne n’était pas une Israélite judéenne qu’elle reçut un tel traitement. Comparez la réception qu’elle reçut avec celle du centurion romain décrite en Matt. 8:5--7. Bien que le même évènement soit décrit quelque peu différemment en Luc 7:1--10, néanmoins l’effet est le même. Les Romains étaient, en fait, des Israélites «perdus», descendants d’une portion de Juda qui avaient émigré vers l’Europe à une époque très reculée. Paul savait cela, et c’est d’ailleurs évident dans l’épître qu’il leur adresse.
En Matt. 15:24, Yahshua Christ répète Sa commission en réponse à la demande de la femme cananéenne. Cette commission est répétée tout le long du Nouveau Testament, par ex. Matt. 1:21 ; 2:6 ; 10:6 ; 18:11 ; Marc 12:29 ; Luc 1:16, 54, 67--80 ; 2:25--34 ; 19:10 ; 24:21 ; Jean 1:31, 49 ; 12:13 ; Actes 1:6 ; 28:20 et autres. Il est parfaitement clair, à la fois chez les prophètes de l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, que le Christ vint uniquement pour les «brebis perdues de la maison d’Israël», ces anciens Israélites de l’Ancien Testament qui, de l’époque des juges jusqu’aux déportations assyriennes et babyloniennes ont émigré en Europe, et qui finalement ont formé les nations chrétiennes de la période médiévale : la Race Blanche d’aujourd’hui. Pourtant, comme Paul l’explique aux Éphésiens, l’Israël «perdue» a été aliénée de la présence de Yahweh jusqu’à Son sacrifice rédempteur sur la croix, Son ministère terrestre restant parmi les Israélites judéens, ceux-là qui gardèrent leur relation avec Lui par l’Ancienne Alliance.
Tandis que Yahshua informe la femme cananéenne qu’Il a été envoyé uniquement pour les «brebis», les enfants d’Israël (Ézéch. 34), Il l’informe donc qu’il n’est pas approprié de prendre le pain des enfants (pain qui est Sa faveur) et de le jeter aux chiens, ce qui revient effectivement à appeler la Cananéenne un chien. Bien que le terme «chien» est souvent utilisé pour exprimer la dérision dans les Écritures, voici un exemple où le terme est tranchant : c’est dans le Psaume 22, une prophétie messianique sur la crucifixion du Christ : «Car des chiens m’ont environné, une assemblée de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds … Délivre mon âme de l’épée, mon unique de la patte du chien» (Ps. 22:16, 20). Sachant que ce sont les chefs Édomites-Cananéens de la Judée qui étaient responsables de la crucifixion, ceux qui proclament être des Judéens, mais qui ne le sont pas (Rév. 2:9 ; 3:9), le peuple-chien est mis en lumière dans cette déclaration par Yahshua à la femme cananéenne. Paul nous avertit plus tard contre le peuple-chien (Philip. 3:2), comme Yahshua l’avait fait précédemment (Matt. 7:6). La femme n’était pas un chien simplement parce qu’elle était une pécheresse, puisque le Christ a souvent fait savoir qu’Il était venu pour les pécheurs (cf. Matt. 9:9--13). Elle était certainement une Cananéenne, portant la malédiction de Canaan et de Caïn!
Lorsque, dans les temps anciens, les enfants d’Israël avaient quitté l’Égypte et qu’on leur présenta le pays de Canaan, ils furent avertis que s’ils ne chassaient ou détruisaient pas tous les Cananéens, alors ceux-ci deviendraient une source de grands troubles pour eux (cf. Nombres 33:55 ; Josué 23:13). Bien sûr, les enfants d’Israël échouèrent et ne chassèrent pas tous les Cananéens (cf. Juges 3:1--6). Tout cela avait du être prévu par Yahweh, bien entendu. Et pourtant — comme l’explique Paul en 2 Thess. chapitre 2 (et voir aussi Rom. 16:25--27), le mystère d’iniquité ne fut pas révélé dans les Écritures de l’Ancien Testament — beaucoup d’entre elles étant aussi des paraboles difficiles à comprendre — ce mystère est révélé dans les Évangiles du Nouveau Testament. On nous donne pour comprendre cela des paraboles telle que celle du bon grain et de l’ivraie, dans laquelle on nous avertit que les deux plantes doivent croître ensemble jusqu’au temps de la fin, qui est la moisson (Matt. 13:24--30, 36--43). Quand les enfants d’Israël échouèrent à détruire les Cananéens parmi eux, ils perdirent leur commission de le faire, et ils durent dès lors souffrir de leur présence. Il n’était pas non plus dans l’intention du Christ de les détruire lors de Son premier ministère, car il existe beaucoup d’autres prophéties dans l’Ancien Testament concernant la destruction ultime de tous les ennemis de Yahweh à la fin de cet âge (cf. Obdias 8--9 ; Malach. 1:1--5 ; Zach. 14:21 ; Matt. 13:30, 41--42 ; 25:31--46 ; Rév. 20:13--15).
La compassion pour ses propres ennemis est un trait de noblesse et un signe d’humilité que tout bon roi, général ou nation juste devrait posséder (bien sûr, dans l’Histoire, ni les Cananéens-Édomites-Juifs ni leurs cousins Cananéens-Arabes islamiques n’eurent jamais de compassion pour leurs ennemis). Il existait une coutume dans l’ancien monde selon laquelle un ennemi défait, un criminel accusé ou tout homme tombé en disgrâce, s’il se prosternait devant un général ou un dirigeant et admettait sa faute en agrippant la toge de celui-ci, demandait grâce ou pardon en excitant la compassion de son maître, pouvait recevoir une punition moindre que ce qui était prévu. De la même manière, un paysan ou un citoyen commun pouvait faire pareil pour chercher à éviter des troubles ou pour obtenir certaine faveur d’un prince. Les chroniques anciennes sont remplies d’exemples de tels incidents, et l’histoire de cette femme cananéenne tombe dans la même catégorie. Lorsque la femme admit devant Yahshua qu’elle était vraiment un chien, tout en affirmant qu’Il avait le pouvoir de soigner sa fille, elle Le reconnaissait comme ayant été envoyé par Yahweh et se rendait à la vérité du Verbe. Ayant un ennemi qui se rendait et qui Le suppliait à Ses pieds tout en admettant la vérité du Verbe, Yahshua n’avait pas d’autre choix que de lui accorder la miséricorde, car selon Sa propre parole, la destruction des Ses ennemis était encore lointaine, et que selon ses propres mots, cette femme se soumettait volontairement : «…car même les chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres». Par cette action de pitié, Yahshua accomplissait également la vérité des Écritures, en Proverbes 16:7 : «Quand les voies d’un homme plaisent à Yahweh, il met ses ennemis mêmes en paix avec lui». Yahshua n’avait d’autre choix que d’accorder cet acte de miséricorde à la femme cananéenne, comme étant un exemple de Son propre enseignement!
Il faut noter ici que Yahshua a soigné la fille de la Cananéenne dans son corps uniquement. Elle Lui avait demandé «qu’il chassât le démon hors de sa fille» (Marc 7:26), et Il accepta sa requête : «le démon est sorti de ta fille» (7:29), et elle ne reçut rien d’autre que ce qu’elle avait désiré (cf. Matt. 15:28, «qu’il te soit fait comme tu veux»). Quand un vétérinaire soigne un chien, le résultat est un chien sain, pas un mouton! La fille de la femme a donc de même été soignée corporellement, mais elle était toujours une Cananéenne. Elle n’est pas devenue une Adamite possédant un esprit adamique! Pour que quelqu’un puisse avoir la vie éternelle, il doit d’abord posséder cet Esprit que possédait Adam (cf. Gen. 2:7 ; 3:22 ; 1 Cor. 15:35--38). L’Esprit que possédait Adam est transmis, comme son image, par le code génétique, comme Paul l’explique en 1 Cor. 15:44 : «il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel». Produire des descendants de races mélangées, c’est «creuser des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau» (Jér. 2:13). Pour cette raison, l’apôtre Jude se réfère à ceux qui «ont marché dans le chemin de Caïn, et se sont abandonnés à l’erreur de Balaam» (les fornicateurs mélangeurs de races, voir 1 Cor. 10:8 ; Rév. 2:14 ; Michée 6:5) comme des «nuées sans eau, emportées par les vents ; arbres d’automne, sans fruit, deux fois morts, déracinés» (Jude 11--12), et, de même, Pierre appelle ces gens «fontaines sans eau» (2 Pierre 2:17). Ils sont «sans eau» parce qu’ils sont dépourvus de l’Esprit de Yahweh. Ils sont «deux fois morts» car une fois qu’ils meurent corporellement, ils sont aussi morts spirituellement! Les Cananéens, produits du mélange des races par la fornication (Jude 7), appelés par Jude les «erreurs de Balaam», ne peuvent jamais être autre chose que ce qu’ils sont déjà, étant descendus en partie de Caïn, en partie des Rephaïm et en partie des races non-adamiques (cf. Gen. 15:19--21), et dès lors, n’ayant pas l’Esprit, ne peuvent jamais entrer dans le Royaume ou dans les Alliances de Yahweh, que d’ailleurs les Écritures réservent expressément aux Israélites!
Que Yahshua Christ, en une occasion, ait montré miséricorde à un ennemi — les Écritures nous montrent que les Cananéens sont des ennemis — ne donne pas aux Chrétiens Israélites une excuse pour accueillir les autres races en leur sein. Il fut commandé à la femme d’«aller son chemin». Il ne lui fut même pas demandé de se «repentir» ou de «ne plus pécher», elle était toujours un chien — comme sa fille — et elles ne pouvaient aucunement être transformées en «brebis». Il ne fut promis, ni à elle ni à sa fille, de vie éternelle, et elle ne pouvaient en aucun cas devenir Chrétiennes. Ce que la femme reçut, c’était une miette : il ne coûtait rien à Yahshua de satisfaire sa demande. Il était plus opportun d’exaucer son vœu, de jeter un os au chien pour récompense à sa supplication et à son honnêteté — car cette femme réalisait certainement qu’elle ne faisait pas partie des enfants. Imaginer que Yahshua ait eu l’intention d’amener un étranger dans la Nouvelle Alliance, qu’Il fit exclusivement avec la maison d’Israël et la maison de Juda (et pas un Israël «spirituel» ou un Juda «spirituel» ; cf. Jér. 31:31 et suivants), c’est imaginer qu’Il aurait commis une action frauduleuse. Paul comprenait cela, et donc en Galates 3:15, il explique que même une alliance conclue entre des hommes, une fois confirmée, ne peut être modifiée et que personne ne peut y ajouter. Paul explique ici que la Nouvelle Alliance est faite uniquement pour la Semence Sainte (où la version du King James traduit «qui est Christ», alors qu’il s’agit de «qui est l’Oint»), pour les Israélites, et pas pour d’autres lignées de descendants d’Abraham, comme les Édomites ou les Ismaélites. Le mot en Matt. 15:28, qui est traduit par «foi» par le King James, pistis (Strong #4102), est en réalité simplement et littéralement «confiance», «foi» ou «croyance», utilisé ici (et c’est important) sans l’article grec. Il faut le comparer avec l’utilisation de pistis avec l’article grec lorsqu’il est utilisé pour désigner «La Foi». Lorsqu’un article apparaît avec un nom grec, ce nom désigne un objet particulier et pas généralement tout objet d’un certain type. On différencie cela en anglais par l’utilisation de lettres capitales. Dans le N.T., avec pistis, ce terme spécifie «La Foi», et pas n’importe quelle foi ou croyance. La femme cananéenne avait une foi, mais elle ne pouvait certainement pas être partenaire dans «La Foi», qui est l’acceptation par les Israélites de leur rédemption par Yahshua Christ, culminant dans la Nouvelle Alliance. Simplement croire ne donne pas à ces autres races un quelconque «salut» (Matt. 7:21--23 ; 22:1--14 ; cf. Amos 3:2), chose impossible pour commencer! Car «Tu crois qu’il y a un seul Dieu ; tu fais bien : les démons aussi croient, et ils tremblent» (Jacques 2:19).
Aux temps de l’Ancien Testament, il fut commandé à Israël de se sanctifier par l’épée, et Israël échoua. Le jour vient, cependant, où l’entièreté d’Israël sera sanctifiée par Yahweh leur Dieu, voir Ézéch. 37:21--28 ; Rév. 19:6--10 ; 21:10--27. Pour le moment, les Chrétiens israélites doivent se sanctifier par la Parole de Yahweh (voir Éph. 5:26 ; Jean 15:3 ; 17:17 ; 1 Pierre 2:9--10). «Car la parole de Yahweh est vivante et puissante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur» (Héb. 4:12). La guérison de la fille de la femme cananéenne ne signifie donc pas que les vrais Chrétiens Israélites doivent accepter les prétendus «Juifs pour Jésus», l’universalisme, le multiculturalisme ou toute autre fausse doctrine des humanistes. Le Verbe de Yahweh insiste pour que les Chrétiens Israélites cherchent à obéir aux lois de Yahweh, qui sont écrites dans leurs cœurs (voir Jér. 31:33 ; Rom. 2:15 ; Héb. 8:10), et s’opposent au mal (voir Rom. 12:9, 21 ; Phil. 3:2 ; Éph. 6:13 ; 1 Thess. 5:22 ; 3 Jean 11 ; Jacques 4:7 ; Rév. 2:2 et autres). Yahweh notre Dieu avait séparé les nations qui descendaient d’Adam (voir Deut. 32:8 ; Actes 17:26), et il s’ensuit que l’universalisme et la «diversité raciale» sont des abominations! Le mélange des races est de la fornication (voir 1 Cor. 10:8 ; Jude 7). Une véritable adhérence au Verbe divin résulte en la sanctification de l’Israélite obéissant, car le Verbe insiste pour qu’un Israélite se sépare de lui-même des autres races — comme l’explique Paul en 2 Cor. 6:11--18, par exemple, quoique ce passage, comme bien d’autres écrits de Paul, souffre de traductions corrompues. Par exemple, «choses» (ou «ce qui est» dans d’autres traductions) dans le texte de 2 Cor. 6:17 fut ajouté par les traducteurs de l’A.V. (King James). Mais «l’impur» désigne les peuples non-Israélites, qui ne furent jamais purifiés par le sang du Christ! Ils sont le «eux» dans l’admonition de «sortez du milieu d’eux» plus haut dans le même verset! La purification d’Israël — et seulement d’Israël — par le sacrifice de Yahshua Christ était une prophétie, voir Jér. 31:33 ; 33:8 ; Ézéch. 36:25, 27, 33 ; 37:23, et elle est maintenant un fait. Les autres races ne furent jamais purifiées par Yahweh et elles sont donc «l’impur». Les prétendues «églises» d’aujourd’hui, les divers cultes religieux organisés, ainsi que tous ces gouvernements occidentaux «libéraux», aucune de ces institutions n’a la moindre légitimité pour agir comme elles le font : voler l’assiette et le pain des enfants, les jeter sur le sol comme s’il s’agissait de miettes, et laisser tous les chiens remplir leurs vils ventres! C’est ce que font aujourd’hui ces organismes avec cette «immigration» débridée, ces missions et ces aides à l’étranger, ce commerce «libre», et tout spécialement les milliards de dollars que nous envoyons chaque année, ou gaspillons en défense de cet état Cananéen-Édomite en Palestine qui, suprême usurpation, se fait appeler du nom d’«Israël»!
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