Le dogme bidon pas de Satande Mark Downey

par Clifton A. Emahiser

Partie 1

Ceci est un sujet que je devais adresser, et c’est ce que je vais faire. Cette brochure n’est pas seulement dirigée personnellement vers Mark Downey, mais vers tous ceux qui promeuvent cette même doctrine fallacieuse selon laquelle «il n’existe pas de diable». En promouvant ce concept hérétique, on efface la fondation de Genèse 3:15 sur laquelle repose tout le reste du récit des Évangiles bibliques. Car s’il n’existe pas de Satan, alors il n’y eut pas de séduction physique d’Ève, et donc pas de «semence du serpent». Et s’il n’y a pas de «semence du serpent» pour meurtrir la «semence de la femme», nous, les Adamiques, n’avons aucun salut! Et sans avoir été rachetés par un Messie meurtri, nous resterons à tout jamais dans nos tombes! Comme vous pouvez clairement le comprendre, les implications d’une telle hérésie diabolique sont absolument non Chrétiennes. Je ne sais pas quel genre de «christ» exsangue Downey et ceux de son espèce vénèrent, mais mon «Christ» fut «meurtri» par les descendants direct du serpent (c’est-à-dire le Satan). Je répète : s’il n’y a pas de Satan, le Christ ne fut pas meurtri et nous sommes toujours dans nos péchés sans aucun espoir de résurrection!

Afin de débuter sur Mark Downey et son concept non-satanique, je citerai plusieurs de ses propres remarques à partir de huit articles qu’il a postés sur l’internet :

  • Suppose Satan is Real, What Difference Does it Make? (Supposons que Satan soit réel, quelle différence cela fait-il?)
  • What If Satan Isn’t Real, Can Christianity Survive? (Si Satan n’est pas réel, La Chrétienté peut-elle survivre?)
  • Why We Hate Jews (Pourquoi nous haïssons les Juifs) (parties 1--5) et
  • The Fallen Angel Theory (La théorie des Anges Déchus).

Du fait que le numéro de page peut varier selon que l’on lit ou que l’on imprime des articles sur l’internet, suivant la taille de la fenêtre à l’écran, j’indiquerai plutôt le numéro de paragraphe («¶») de l’article. Le site web de Mark Downey se trouve à http://www.kinsmanredeemer.com/. Du fait de la position «non-satanique» de Mark Downey, tout ce qu’il écrit de vrai se trouve fortement diminué. En d’autres termes, 2 plus -2 = zéro.

Mark Downey démontre son orgueil bouffi et son esprit de jugement catégorique par ses écrits. C’est ce que j’appelle le «syndrome-dieu». Afin de le démontrer, je citerai un extrait du ¶8 de son What If Satan Isn’t Real, Can Christianity Survive? :

«Si satan n’est pas réel, les tenants des Deux Lignées non seulement ont tort mais ils sont en grand danger de gager leur chance de rédemption pour entrer dans le Royaume. Il serait préférable pour eux de ne rien faire et de fermer leur bouche plutôt que d’aboyer ‘‘satan est réel’’ au dehors de la Nouvelle Jérusalem avec le reste des chiens, des idolâtres et de quiconque aime et raconte des mensonges (Rév. 22:15)».

Question : quelle sera la destinée de Mark Downey s’il se trompe? En ce qui concerne Downey, «syndrome-dieu» est un euphémisme, et au jugement il sera un peu trop tard pour revenir sur ses déclarations incendiaires! On peut généralement reconnaître une personne souffrant du «syndrome-dieu» à sa façon de parler de haut à quelqu’un (c’est-à-dire : moi grand, toi petit).

Que va faire Mark Downey de Luc 10:18, où il est dit en lettres rouges : «J’ai vu Satan tombant du ciel comme un éclair» ? Mark Downey va-t-il déclarer à Yahshua Christ Lui-même qu’Il n’a pas vraiment vu Satan tomber du ciel comme un éclair? Mark Downey va-t-il déclarer à Yahshua Christ Lui-même qu’Il a eu une illusion (c’est-à-dire une idée erronée)? En ce qui me concerne, je croirai la Parole de Yahshua sans argumenter. S’Il dit «J’ai vu», je sais que Sa Parole est vraie et qu’Il l’a vu! Selon les propres critères de Mark Downey, le Christ Lui-même fera partie de ceux «… au dehors de la nouvelle Jérusalem avec le reste des chiens, des idolâtres et de quiconque aime et raconte des mensonges». Tout revient à ceci : soit la Parole du Christ est un mensonge, soit Mark Downey est un menteur ; et je placerai ma confiance en Yahshua, un nom que Mark Downey dénie! Qui donc est Mark Downey pour dire à Yahshua ce qu’Il a vu et ce qu’Il n’a pas vu?! Le mot «vu» en Luc 10:18 est le numéro 2334 dans Strong, et dans mon Zodhiates NT Word Study Dictionary, on lit (extrait) :

«… regarder de près à. Contempler, regarder avec intérêt et dans un but, indiquant usuellement une observation attentive de détails …».

Ce n’était certainement pas une «vision» par inadvertance de la part de Yahshua, et Mark Downey a le culot de demander «Quelle différence cela fait-il?».

Dans son Suppose Satan is Real, What Difference Does it Make?, au ¶4, Downey fait la déclaration : «L’attribut de Satan en tant que pronom promeut le concept d’un être surnaturel». Puis dans son What If Satan Isn’t Real, Can Christianity Survive?, ¶15, Downey écrit : «Maintenant vous pouvez mettre en lettres capitales Méchant et Un comme ils le font avec le supposé pronom Satan, mais cela changerait l’intention de la Parole divine».

Il est évident que Downey n’a jamais été très attentif lors de ses cours d’anglais, sinon il n’insisterait pas sur le fait que le nom propre Satan est un pronom. D’après ses deux phrases citées ici, son ignorance sur la grammaire est tout-à-fait évidente. Je possède les deux volumes du livre de Madeline Semmelmeyer, Practical English. Au chapitre intitulé «Les parties du discours», vol. 1, en page 15, elle dit :

«Pronoms : substituts pour les noms. Vous trouverez souvent qu’il est nécessaire de se référer à un nom un certain nombre de fois dans une phrase. Cette répétition résulte habituellement en une phrase assez maladroite ou monotone. Vous pouvez déjà voir ce qu’il peut en être dans l’exemple qui suit :
«‘‘Jack alla dans le placard de Jack et en retira le nouveau costume de Jack parce que Jack devait aller à une soirée organisée par la compagnie de Jack’’.
«Dans cette phrase, le mot Jack est déclaré cinq fois. Cette répétition maladroite du mot Jack peut être évitée en substituant une autre partie du discours pour ces mots.
«‘‘Jack alla dans son placard et en retira son nouveau costume parce qu’il devait aller à une soirée organisée par sa compagnie’’.
«Les mots son, sa et il utilisés dans la phrase révisée sont appelés pronoms. Ils sont des substituts pour le nom Jack. Le préfixe pro dans le mot pronom signifie pour. Le mot pronom signifie simplement pour un nom, ou à la place d’un nom».

Vu que Mark Downey insiste sur le fait que «Satan» est un pronom, qu’il écrit erronément avec une «s» minuscule, quel est donc le nom dont «satan» est le substitut, comme c’est le cas ci-dessus, où il et son sont des substituts pour Jack? Pourquoi Downey ne nomme-t-il pas le nom pour lequel «satan» est un substitut, s’il est une telle autorité dans les parties du discours? Il est évident que l’on ne peut avoir un pronom sans avoir d’abord un nom. Et si le nom n’est pas déclaré initialement, qui pourrait deviner qui «il» ou «son», ou tout autre pronom désigne?

Dans la page suivante, la 16 de ce même livre, sont listés 56 exemples de pronoms variés :

«Je, mon, ma, mien, nous, notre, nos, vous, votre, vos, il, son, sa, lui, elle, ils, leur, leurs, eux, qui, que, quoi, dont, ceci, cela, celui, ceux, celle, celles, tout, tous, chaque, chacun, un, autre, peu, beaucoup, aucun, quelques, plusieurs, autre, quiconque, personne, quelqu’un, …».

Question : semble-t-il logique que le terme «Satan» corresponde à ces pronoms, comme le demande Downey? Non, c’est illogique! C’est même fantastique de suggérer une telle chose!

En plus du manque de compréhension de Mark Downey sur le propre usage des noms et des pronoms, son manque de connaissance de l’importance d’une partie du discours appelée l’article est triste. Dans Practical English, chapitre 2, intitulé «Les parties du discours II», page 6, nous trouvons une définition de l’article en anglais :

«Les mots a, an et the sont des adjectifs, bien qu’en anglais ils soient appelés des articles. Le mot the est appelé l’article défini. Les mots a et an sont appelés articles indéfinis. Lorsque nous disons ‘‘the book on the table’’, nous parlons d’un livre particulier sur une table particulière. Lorsque nous disons ‘‘I have a book’’, aucun livre particulier n’est indiqué».

Bien sûr, la plupart d’entre vous, qui lisez cet article et qui vous vous souvenez de vos cours élémentaires à l’école, savez que cette description des articles définis et indéfinis est correcte. Sachant cela, vous serez immédiatement circonspects quand vous observerez Downey et ses amis abuser des articles en hébreu et en grec. Je vous ai déjà donné deux exemple où on le voit faire cela. Comme l’article défini en anglais, les articles en hébreu et en grec modifient le sujet d’un nom.

Il existe des cas grammaticaux pour les noms et pour les pronoms, comme il est expliqué dans Practical English, chapitre 9, page 5, intitulé «Les cas des noms et des pronoms» :

«Il n’existe que trois cas en anglais : le cas nominatif, le cas accusatif et le cas possessif. Le cas nominatif est le cas du sujet. Le cas accusatif est le cas de l’objet. Le cas possessif est le cas qui indique la possession».

En grec, il existe huit cas grammaticaux et chaque nom peut avoir jusqu’à cinq formes différentes, certaines formes étant utilisées dans plus d’un cas. La finale flexionnelle d’un nom en grec détermine son cas. Practical English déclare encore :

«Le mot cas est utilisé en grammaire pour indiquer la relation qu’un nom ou un pronom a avec d’autres mots dans la phrase».

Un outil de la grammaire qui emploie un article défini avec un verbe ou un adjectif est appelé un substantif. Nous discuterons des substantifs un peu plus loin. Pour l’instant, notez qu’un substantif est basiquement un groupe de mots qui fonctionne comme un nom. Nous allons maintenant examiner de plus près l’utilisation correcte des noms, pronoms et articles. Extrait de l’ouvrage en cinq volumes Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible, volume Q--Z, page 282, nous lisons :

«1 Références à Satan. 1. Dans l’Ancien Testament. Sans l’article, le terme hébreu traduit par Satan possède la signification générale de ‘‘un adversaire’’, ‘‘un ennemi’’. D’où, en I Samuel 29:4, il est utilisé pour désigner David comme possible ennemi dans la bataille ; en I Rois 11:14, 23, 25, il désigne des adversaires politiques de Salomon ; en Nombres 22:22, il est appliqué à l’Ange du Seigneur qui s’oppose à Balaam. En Psaumes 109:6, il est utilisé pour un accusateur humain. Avec l’article défini, ‘‘l’adversaire’’, il devient un nom propre et dénote le Satan personnel». [l’emphase est de moi]

Extrait de Funk and Wagnalls New Standard Bible Dictionary, ©1936, page 811, nous trouvons ce qui suit :

«Satan, sa’tan (שטן, avec l’art., hassātan), ‘‘l’adversaire’’. 1. Nom. En général, un qui se place sur le chemin d’un autre et s’oppose donc à lui. Dans ce sens, le mot hébreu apparaît en Nombres 22:22, 32 ; I Rois 11:25 (EVV ‘‘adversaire’’) ; aussi en Psaumes 109:6 (RV, ‘‘Satan’’ AV), mais avec un sens plus spécialisé, en tant qu’accusateur par la loi. En tant que nom d’un être surnaturel, il apparaît d’abord en Zach. 3:1, où l’article défini (‘‘le Satan’’) indique son application à une personne définie. Il devient alors un nom propre et est utilisé avec une fréquence grandissante (I Chron. 21:1 ; Job 1:6, etc. ; dans le N.T. Σατάν, Σατανάς, Matt. 4:10 ; Jean 13:27 ; Actes 5:3 ; I Cor. 5:5 ; Rév. 2:9, etc) …». [l’emphase est de moi]

Ensuite, je vais citer un extrait de Insight On The Scriptures, volume 2, page 866 :

«Satan [résistant] Dans beaucoup de passages des Écritures hébreues, le mot ‘‘sa-tan’’ apparaît sans article défini. Utilisé de cette manière, il s’applique, dans sa première apparition, à l’ange qui se tint sur la route afin de résister à Balaam alors que celui-ci projetait de maudire les Israélites (Nomb. 22:22, 32). En d’autres endroits, il se réfère à des individus qui résistent à d’autres hommes (I Sam. 29:4 ; II Sam. 19:21, 22 ; I Rois 5:4 ; 11:14, 23, 25). Mais il est utilisé avec l’article défini ha pour se référer à Satan le diable, l’Adversaire en chef de Dieu (Job 1:6 ; 2:1--7 ; Zach. 3:1, 2). Dans les Écritures grecques, le mot ‘‘sa-ta-nas’’ s’applique à Satan le diable dans presque toutes ses occurrences et est habituellement accompagné de l’article défini, ho». [l’emphase est de moi]

Nous trouvons un autre témoin dans The Pictorial Bible Dictionary, publié par Wheaton College, Wheaton, Illinois, page 755 :

«Satan (satan ; hébreu satan, grec Sa-tán ou Satanás, un adversaire), le chef des anges déchus, le grand adversaire de Dieu et de l’homme. Sans l’article, le mot hébreu est utilisé dans un sens général pour dénoter quelqu’un qui est un opposant, un adversaire ; d’où, l’ange qui se tenait sur le chemin de Balaam (Nomb. 22:22) ; David comme opposant possible dans la bataille (I Sam. 29:4) ; un adversaire politique (I Rois 11:14). Avec l’article défini préfixé, c’est un nom propre en Job 1--2, Zach. 3:1--2, désignant Satan en tant que personnalité. Dans les Psaumes 109:6, l’article est manquant, et la référence peut être un adversaire humain (cf. AVS ‘‘un adversaire’’), mais il est généralement concédé que, en I Chron. 21:1, le mot est un nom propre sans l’article. L’enseignement concernant le mal et un diable personnel trouve sa pleine représentation uniquement dans le Nouveau Testament. Dans le Nouveau Testament, le terme Satan, translitéré de l’hébreu, désigne toujours le Satan personnel (mais cf. Matt. 16:23 ; Marc 8:33). L’ennemi malin est connu dans le Nouveau Testament par un certain nombre d’autres noms et désignations descriptives. Il est fréquemment appelé ‘‘le diable’’ (grec diábolos), signifiant le calomniateur (Matt. 4:1 ; Luc 4:2 ; Jean 8:44 ; Éph. 6:11 ; Rév. 12:12, etc) (‘‘Diables’’ : dans la KJV [A]  [A] King James Version. et l’ERV, sont appelés ‘‘démons’’). Les autres titres ou désignations descriptives qui lui sont appliqués sont ‘‘Abaddon’’ ou ‘‘Apollyon’’ (Rév. 9:11) ; ‘‘Accusateur des frères’’ (Rév. 12:10) ; ‘‘Adversaire’’, grec antídikos (I Pierre 5:8) ; ‘‘Béelzébul’’ (Matt. 12:24) ; ‘‘Bélial’’ (II Cor. 6:15) ; ‘‘celui qui séduit la terre habitée tout entière’’ (Rév. 12:9) ; ‘‘le grand dragon’’ (Rév. 12:9) ; ‘‘le méchant’’ (Matt. 13:19, 38 ; I Jean 2:13 ; 5:19) ; ‘‘le père du mensonge’’ (Jean 8:44) ; ‘‘le dieu de ce monde’’ (II Cor. 4:4) ; ‘‘un meurtrier’’ (Jean 8:44) ; ‘‘le serpent ancien’’ (Rév. 12:9) ; ‘‘le prince de ce monde’’ (Jean 12:31 ; 14:30) ; ‘‘le chef de l’autorité de l’air’’ (Éph. 2:2) ; ‘‘le tentateur’’ (Matt. 4:5 ; I Thess. 3:5)». [l’emphase est de moi]

Le World Scope Encyclopedia, volume 1, sous «Article», dit :

«Article …, en grammaire, l’une des classes d’adjectif limitant qui embrassent les éléments adjectifs a, an et the. A est utilisé avant des consonnes et an avant des voyelles ; les deux sont appelés articles indéfinis parce qu’ils se réfèrent à tout objet, à deux ou plusieurs objets. The est appelé l’article défini».

The Reader’s Digest Great Encyclopedic Dictionary, page 1933, déclare ce qui suit sur ce qu’est un article :

«Article. Une forme spéciale d’adjectif. ‘‘The’’ est appelé article défini. ‘‘A’’ et ‘‘an’’ sont des articles indéfinis».

The Enclyclopedia Americana, édition de 1948, volume 1, page 357, dit ceci sur l’article :

«Article. En grammaire, une partie du discours utilisée avant des noms afin de limiter ou définir leur application. Dans la langue anglaise, a ou an est l’article indéfini (la dernière forme étant utilisée avant une voyelle) et the est l’article défini. L’article indéfini en anglais est réellement une forme modifiée de l’adjectif numéral one ; l’Allemand ein et le français un représentent le numéral et l’article. Il y a des traces dans différents langages montrant que l’article défini était originellement un pronom ; d’où l’anglais the est étroitement apparenté à this et à that. La langue latine ne possède ni l’article défini ni l’article indéfini ; le grec possède l’article défini ; l’article défini en hébreu et en arabe était préfixé à son nom, tandis que, d’un autre côté, en syriaque et en chaldéen, il était affixé au nom, tout comme en islandais. Dans le langage scandinave, l’article défini est ajouté à la fin du mot, comme dans hus-et, la maison. Il n’y a pas d’article en russe».

Pourquoi est-il tellement important de souligner l’usage de l’article quand nous étudions les Écritures? La première raison est que, si nous ne connaissons pas l’utilisation de l’article, qu’il soit présent ou absent, nous ne pouvons pas savoir ce que les Écritures disent. Non seulement devons-nous savoir ce que l’article signifie en anglais, mais nous devons comprendre l’article en hébreu et en grec. Avec l’article défini, les Écritures parlent d’un diable ou d’un Satan réellement personnel. Maintenant, il y a une langue dans laquelle la Bible fut traduite et qui ne possède pas d’article. C’est le latin. Cela crée-t-il des problèmes? Oh oui, cela crée des problèmes. Dans le livre Latin for Americans, premier livre, publié par The Macmillan Company, page 413, il est dit :

«Article — défini (the), indéfini (a, an). Il n’existe pas de mot en latin pour ‘‘the’’ ou ‘‘a’’».

J’espère ne pas vous avoir perdu en chemin, mais nous devons aller un peu plus loin tant que nous parlons de l’article. Les articles, comme nous l’avons lu plus haut, sont un type d’adjectif qui modifie le sujet en un nom propre. L’article, placé devant un adjectif tel que satan, ou devant certaines formes d’un verbe, devient un nom propre, comme nous l’avons vu dans les définitions de Satan ci-dessus. Ce type d’utilisation de l’article forme ce que l’on appelle un substantif, que nous discuterons en détail plus loin dans cet article. Il existe deux sortes de noms :

  1. un nom commun, comme livre, table, chaise, etc
  2. un nom propre, comme Jean, Marie, Ohio, etc.

Il est de règle que les noms propres soient capitalisés et que les noms communs ne le soient pas. En anglais, les noms propres n’ont pas besoin du mot «the» (l’article défini) devant eux pour dénoter l’objet, la personne ou l’entité concernée. Un nom personnel est un nom propre, il est déjà défini en anglais et sa première lettre est capitalisée pour indiquer qu’il s’agit d’un nom propre. Mais en grec, on peut voir, et c’est souvent le cas, l’article défini devant un nom, même devant un nom propre. Exemples : le Michaël, le Isaac, la Tamar, le Hérode, le Jean. Traduits en anglais, ces noms deviennent simplement Michaël, Isaac, Tamar, Hérode, Jean. C’est pourquoi, dans la Bible, nous voyons que ὁ σατανᾱς, un nom propre, est simplement Satan en anglais.

Lisons maintenant Révélation 12:9 en anglais, et je mettrai l’article grec en gras :

«Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière, — il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui».

En grec, le passage se lit un peu différemment et l’article est un peu différent de l’article en anglais. Examinons :

«Et fut précipité le dragon le grand, le serpent le ancien, le un appelé accusateur, et le adversaire, le un qui séduit la terre habitée entière, — fut précipité sur la terre, et les messagers de lui avec lui furent précipités».

Il existe 24 formes de l’article en grec (bien que certaines soient des duplications), reflétant le genre, le nombre (singulier ou pluriel) et le cas grammatical de l’objet mentionné. Le singulier nominatif est la forme que l’on trouve dans les dictionnaires, trouvée au numéro 3588 dans le Greek Dictionary, dans la Strong’s Concordance. Nous avons ὁ, ἠ et τό. Le masculin ὁ est trouvé associé avec les noms masculins et les noms propres ; de même avec ἠ pour le féminin. La forme neutre τό est trouvée associée avec des noms neutres. Lorsque l’adjectif σατανᾱς apparaît avec l’article, c’est toujours l’article masculin ὁ. Notre objectif, dans cette leçon, est de prouver, avec l’article défini grec, qu’il existe une personne réelle connue sous le nom de Satan. À cette étape, nous devons insister sur le fait qu’en grec, il n’y a pas d’article indéfini, seulement un article défini. Dans le livre New Testament Greek Study Aids, de Walter Jerry Clark, page 182, cela est expliqué comme suit :

«L’article : également très relié au nom, nous avons l’article. ‘‘Si on désire représenter la chose désignée par le nom comme étant particulière ou connue, on utilise l’article’’ (Dana et Mantey, Manual Grammar). En anglais, nous avons à la fois l’article défini (‘‘the’’) et un article indéfini (‘‘a’’ ou ‘‘an’’). Le grec, cependant, ne possède qu’un seul article : l’article défini, et celui-ci est donc simplement désigné comme ‘‘l’article’’. Il existe deux règles générales qui peuvent nous être utiles pour savoir quand faire appel à l’article. Elles sont : la présence de l’article dénote le nom comme défini ou particulier dans un certain sens, et l’absence de l’article indique que le nom est soit indéfini, soit qualitatif. Il existe des exceptions et des circonstances particulières à ces règles, mais celles-ci représentent les utilisations les plus simples et les plus communes de l’article». [l’emphase est de moi]

Mark Downey n’a pas expliqué tout cela, n’est-ce pas? Le tirant directement de son chapeau, il proclame que le terme «satan» est un pronom et il ne montre aucune documentation d’aucune sorte. Et nous sommes supposés le croire sur parole! Si le terme «satan» était autre chose qu’un nom propre, il serait un adjectif plutôt qu’un pronom! Cela démontre l’ignorance grossière de Mark Downey concernant la grammaire. Pourtant, se référant aux Deux Lignées, il vomit : «Il vaudrait mieux pour eux qu’ils ne fassent rien et qu’ils ferment leur bouche …». Vomissure répugnante!

Partie 2

Comme je l’ai démontré dans la première partie, Mark Downey et tous ses amis professant cette même théologie erronée «pas de Satan» manquent cruellement de compréhension de la grammaire anglaise et ont une très faible compréhension des règles grammaticales de l’hébreu et du grec. Pourtant, dans leur ignorance déplorable, ils prétendent être des autorités sur le sujet. Proclamant que le terme «Satan» est un pronom, comme Downey le fait, expose clairement son incroyable mentalité léthargique.

J’ai l’idée que ce qui motive Mark Downey à promouvoir une position «non-Satan», c’est de saper la vérité de Genèse 3:15, car s’il peut manipuler les Écritures de façon à faire croire que Satan n’est qu’un produit de l’imagination, il peut dès lors argumenter qu’il n’existe rien de tel qu’une «semence du serpent». Que vont donc faire Downey et ses petits copains avec Romains 16:20, où Paul leur dit :

«Or le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Prince Yahshua Christ soit avec vous».

C’est de l’histoire ancienne, car lorsque Titus et l’armée romaine assiégèrent Jérusalem en 70 ap. JC, les Romains représentaient «la semence de la femme» et les juifs mauvaises-figues représentaient «la semence du serpent» de la Genèse 3:15 ; voir aussi Daniel 9:26. Il faut être un imbécile intégral pour nier que cet évènement historique ne constituait pas un conflit entre les deux semences de la Genèse 3:15. De plus, ce fut la meurtrissure physique d’un peuple physique, et pas un produit de l’imagination de quelqu’un! Si le grand Mark Downey est tellement intelligent, laissons-le nous dire à quel évènement Paul fait allusion lorsqu’il déclare : «Et le Dieu de paix écrasera Satan sous vos pieds bientôt».

Christ dit aux juifs mauvaises-figues qu’ils sont les descendants en ligne directe de Caïn ; car qui donc assassina Abel, si ce n’est Caïn (Matt. 23:35) ?

«En sorte que vienne sur vous tout le sang juste versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste, jusqu’au sang de Zacharie, que vous avez tué entre le temple et l’autel».

Si les juifs mauvaises-figues n’étaient pas les descendants directs de Caïn, le Christ n’avait aucun droit de faire une telle accusation et Il serait par là même devenu un faux accusateur! Comment quiconque parmi nous peut-il oser insinuer que le Christ est un faux accusateur? Et pourtant, c’est exactement ce que font les adhérents de la théorie «non-Satan» et les anti Deux Lignées, et ils ne rougissent pas en accusant le Christ! Ils vont là où même les anges craignent de s’aventurer!

Dans What If Satan Isn’t Real, Can Christianity Survive?, ¶13, Downey fait la conjecture suivante :

«Les vrais satans dans la Bible ne sont pas des anges déchus mais la nature charnelle de l’homme. ‘‘Celui qui pratique le péché est du diable’’ (I Jean 3:8). En d’autres termes, quand nous transgressons la Loi de Dieu, c’est de notre propre nature pécheresse, étant appâtés par nos propres désirs. ‘‘Car le diable pécha dès le commencement’’, ce qui signifie Adam et Ève ; et continuant avec le v. 9 : ‘‘Tout qui étant né de Dieu ne pèche pas, car Sa semence (de Dieu) demeure en lui, et il (l’homme) ne peut pas pécher … Par ceci sont rendus manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable (v. 10). Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère’’. Le contexte ici est la souche raciale d’Israël, pas la descendance satanique des juifs. Si les Blancs pèchent, ils sont les adversaires de Dieu. Le qualificatif n’est pas une infusion de génétique surnaturelle. C’est un comportement consistant à faire ce qui est juste selon Dieu». [ce paragraphe fait de Downey un apologue des juifs!]

C’est tout simplement fantastique de voir comment Downey interprète I Jean en le prenant totalement hors-contexte. Voici la traduction extraite de la KJV :

«Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car sa semence demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu».

Voici comment Downey l’écrit :

«Tout qui étant né de Dieu ne pèche pas, car Sa semence (de Dieu) demeure en lui …»

Le pronom «sa» dans ce verset ne parle pas de la «semence de Dieu», mais bien de la semence de l’homme. Ce verset déclare simplement que tant que le sperme d’un homme reste dans sa race, il ne peut pas pécher génétiquement. Et être «né de Dieu» signifie simplement être «né d’en haut», comme dans Jean 3:3, 7. Même le Christ Yahshua était «né d’en haut», comme il est indiqué en Jean 3:31. Être «né d’en haut» signifie simplement être né de la race divine de Dieu plutôt que «de la terre … terrestre».

Downey, dans ce paragraphe, déclare absurdement :

«Les vrais satans dans la Bible ne sont pas des anges déchus mais la nature charnelle de l’homme … ‘‘Car le diable pécha dès le commencement’’, ce qui signifie Adam et Ève …»

Ici, Downey contredit son propre argument, puisque l’entité étant adressée dans la Genèse est «le serpent». Le terme «diable» dans la Bible n’est pas utilisé avant Matthieu 4:1, et donc Downey confirme involontairement que Rév. 12:9 est correct, que «le grand dragon», «le serpent ancien», «le Diable» et «Satan» ne sont qu’une seule et même entité! Et dans la mesure où Hérode l’Édomite était le «dragon» qui «se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin que, lorsqu’elle aurait enfanté, il dévorât son enfant (Yahshua)» (v. 4), cela fait de Hérode «le diable». Mais, selon le critère de Downey, ce fut plutôt la «nature charnelle pécheresse de l’homme (Adam)» qui «se tenait devant la femme (Marie)». Downey peut-il comprendre quoi que ce soit? Il semble que non!

Downey a écrit cinq articles intitulés Why We Hate Jews (parties 1--5). Il n’arrête pas d’enrager encore et encore sur des sujets comme le politiquement correct dans un état totalitaire communiste juif, les lois sur les crimes de haine, le mal et la méchanceté d’une nature antichrist dans le monde, le Judaïsme, le Talmudisme, les meurtres juifs, les mensonges, les vols, le mixage racial, l’espionnage, l’occultisme, l’immoralité sexuelle, l’avortement, le terrorisme, le satanisme, l’usure, l’esclavage, les drogues, la corruption politique et religieuse, le monopole des médias, les avocats, les docteurs, les corporations, l’agriculture, l’exploitation scientifique, l’industrie de l’holocauste, le crime organisé, l’internationalisme, la taxe kasher, le désarmement-pacifisme, les conspirations, etc, mais il ne saisit pas le problème principal, sous-jacent!

Pas une seule fois dans ses cinq articles Why We Hate Jews il n’identifie la vraie raison biblique d’une telle haine. La vraie raison de «pourquoi nous haïssons les juifs» se trouve en Genèse 3:15 :

«Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon».

Le mot «inimitié» ici signifie haine. En d’autres termes, Yahweh implanta une haine inhérente dans la «semence de la femme» envers la «semence du serpent», et de même une haine inhérente dans la «semence du serpent» envers la «semence de la femme». Il s’ensuit que tout bébé né dans la race Blanche Adamique est né avec cette haine implantée envers les juifs mauvaises-figues, et les bébés nés des juifs mauvaises-figues sont nés avec une haine inhérente envers les Blancs Adamiques.

En ce qui concerne les attributs mauvais des juifs mauvaises-figues que Downey souligne, ils sont des attributs inhérents à leur race. Par exemple, la raison pour laquelle les juifs mauvaises-figues sont des menteurs est qu’ils sont nés comme cela. En d’autres termes, ils sont des menteurs congénitaux. Le mot «congénital» signifie «existant dans les gènes dès la conception»! Et chaque attribut que Downey mentionne à propos des juifs mauvaises-figues est «congénital» par nature, car ils sont nés tels.

Dans le livre Le complot contre l’Église (signifiant ici l’église catholique), au chapitre 16, sous le titre «Le 17e concile de Tolède punit les conspirations juives par l’esclavage», pages 380--381, on nous parle des efforts de l’église catholique dans le royaume Goth d’Espagne «pour établir la paix entre les deux races» dans ce royaume, qui prit fin sous le règne du roi Egica, roi qui entreprit des actions contre les «juifs secrets» (ceux qui prétendent être convertis au Christianisme afin de pouvoir le subvertir) de la variété mauvaise-figue. Voici un extrait :

«Le danger menace. Ce roi et le 17econcile de Tolède se réfugièrent dans un dernier recourt : ils confisquèrent les propriétés des juifs, les déclarèrent esclaves et leur enlevèrent leurs enfants afin que ceux-ci puissent être éduqués comme des Chrétiens».

L’église catholique dut apprendre par la force des choses que les attributs mauvais des juifs mauvaises-figues sont congénitaux et qu’aucun entraînement chrétien ne peux changer leurs voies pernicieuses, même en étant élevés sans l’influence mauvaise de leurs parents, dès le berceau. Mark Downey se trompe. Il se trompe très lourdement!

Voici un exemple du charabia de Mark Downey, extraits de son Why We Hate Jews, partie 3, ¶17 :

«Il faut vraiment beaucoup d’impudence et d’audace pour blâmer quelqu’un d’autre de ce dont vous vous [sic] êtes vous-mêmes coupables. La grande masse des Chrétiens Blancs tombe plus facilement victime d’un gros mensonge que d’un petit, car nous évitons les petites choses, mais nous serions honteux des mensonges trop gros. Notre peuple ne possède pas ce qu’il faut pour promouvoir l’énormité de fausseté à grande échelle. Mais les juifs sont nés et élevés avec une effronterie notoire et sont donc les grand-maîtres de la tromperie. La simple magnitude de leurs mensonges transcende la compréhension de ceux dont ils font l’utilisation la plus traîtreuse [sic]».

Il est simplement abasourdissant de constater que Downey peut faire une déclaration telle que celle qui est soulignée ci-dessus et pourtant ne pas comprendre que tout cela est une affaire de génétique plutôt que de «choix». S’il s’agissait de «choix», pourquoi l’église catholique n’obtint-elle aucun succès après avoir élevé de façon chrétienne au moins quelques juifs mauvaises-figues dès le berceau pour en faire des hommes respectables? Downey admet ici que les juifs sont nés mauvais mais en même temps il dénie le pourquoi et le comment!

Voici encore un peu plus de charabia de Downey :

«Si vous n’aimez pas suffisamment votre propre race pour dire la vérité à un frère et que vous êtes la cause que votre frère soit deux fois plus l’enfant de l’enfer que vous-même, alors vous pouvez joindre le ‘‘club du satan du mois’’. Le verset 11 [de I Jean 3] ajoute : ‘‘Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, savoir que nous nous aimions l’un l’autre, non comme Caïn était du méchant et tua son frère’’. Caïn n’était pas le produit d’une union entre un dieu-diable et la mère de notre race. ‘‘Et pour quelle raison le tua-t-il (Abel)?’’. Parce qu’il était la semence littérale du mal cosmique personnifiée en un monstre surhumain appelé Satan? Non, ce n’est pas la raison donnée. C’est ‘‘parce que ses œuvres étaient mauvaises’’, le verset conclut ‘‘celles (les œuvres) de son frère étaient justes’’».

Notez comment Downey catégorise les adhérents des Deux Lignées qui croient qu’il existe réellement une entité appelée Satan comme «deux fois plus l’enfant de l’enfer que vous-même» et insinue que nous ne disons pas la vérité à nos frères. Downey a raison de désigner les œuvres d’Abel «justes» et celles de Caïn «mauvaises», mais les œuvres produites par ces deux demi-frères étaient le résultat de leurs traits congénitaux individuels respectifs qu’ils reçurent génétiquement de leurs pères respectifs.

D’une nouvelle traduction, publiée par Kregel, intitulée The New Complete Works Of Josephus, de Paul L. Maier, à Antiquities livre 1, chap. 2, nous lisons :

«Caïn n’était pas seulement mauvais en d’autres aspects, mais toutes ses intentions étaient égoïstes, et il fut le premier à être forcé de labourer le sol. Il tua son frère à l’occasion suivante : ils avaient décidé de sacrifier à Dieu. Caïn apporta les fruits de la terre et de son agriculture, mais Abel apporta du lait et les premiers fruits de son troupeau. Mais Dieu fut plus content de ce dernier sacrifice, car Il est plus honoré par ce qui pousse naturellement, de par sa propre nature, que par ce qui résulte d’une invention d’un homme cupide et qu’il a obtenu en forçant le sol».

Si cette traduction de Josèphe est correcte, Caïn avait certainement hybridé les plantes qu’il faisait pousser. Si tel est le cas, il n’est pas étonnant que Yahweh fut mécontent de Caïn et de son sacrifice! Qu’est-ce qui aurait pu être plus méchant de la part de Caïn? Cela pourrait bien être la raison pour laquelle les juifs mauvaises-figues d’aujourd’hui (les descendants directs de Caïn) ont un agenda pour hybrider toute la race d’Israël avec les non-Blancs. Si c’est ainsi, il n’est pas étonnant que Jude, au verset 11, met Caïn dans la même catégorie que Balaam!

Nous avons ici Paul L. Maier, avec William Whiston, traduisant Josèphe. Je suis sûr que ni Whiston ni Maier n’ont un intérêt particulier sur ce sujet. Ils sont juste deux étudiants en grec très éduqués qui ont réalisé la meilleure traduction qu’il leur était possible de faire. Maier a aussi traduit «The Church History» [L’Histoire de l’Église] d’Eusèbe, ce qui n’est pas un travail facile. Je ne connais aucune mauvaise critique sur Maier concernant sa traduction de Josèphe.

Lisons maintenant Jude 11 :

«Malheur à eux, car ils ont marché dans le chemin de Caïn, et se sont abandonnés à l’erreur de Balaam pour une récompense, et ont péri dans la contradiction de Coré».

Qu’est-ce que le chemin de Caïn?

Décrivons maintenant de façon vivante ce que l’on entend par «le chemin de Caïn». Si l’on allume sa télévision et que l’on passe sur une chaîne religieuse, et que la caméra balaie l’audience du service religieux, révélant une audience multiraciale ou un chœur multiracial en train de chanter, on vient juste d’être témoin du «chemin de Caïn». Si l’on change de chaîne et que l’on tombe sur une partie de football, de basket-ball ou de base-ball, et que l’on constate une équipe multiraciale, on observe en direct le «chemin de Caïn». De même, lorsque la chaîne nous montre un présentateur non-Blanc, c’est «le chemin de Caïn».

Si l’on va au supermarché durant la saison du melon d’eau et que l’on ne trouve plus que des melons sans pépins, on est entré en contact avec «le chemin de Caïn». Si l’on va faire une balade à la campagne durant la saison de la récolte de blé, de maïs ou de soja, on est témoin du «chemin de Caïn» en direct, étant donné qu’aujourd’hui, presque toute semence est une semence hybride. Aller faire des courses et observer une mère avec une poussette dans laquelle se trouve un enfant bâtard, c’est vraiment être témoin en direct du «chemin de Caïn».

C’est non seulement le «chemin de Caïn», mais c’est identique à la «doctrine de Balaam». Rév. 2:14 dit :

«Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication».

Le mot «fornication» dans ce verset signifie mixage racial! Donc, quelque soit l’endroit ou l’évènement, si c’est multiculturel d’une manière ou d’une autre, il s’agit du «chemin de Caïn», et c’est connu dans les Écritures sous le nom de «doctrine de Balaam». Ceci pour vous montrer à quel point Mark Downey est à côté de la plaque!

Dans son Why We Hate Jews, partie 1, ¶10, Downey déclare ce qui suit :

«Beaucoup sont dans l’erreur en ce qui concerne les origines du Judaïsme et du peuple juif … Il suffit, dans ce message, de dire ceci : le Judaïsme est né à Babylone vers le sixième siècle avant JC, quand les mauvaises figues de Juda devinrent hybridées, si pas racialement, du moins spirituellement».

En faisant ces remarques, Downey suit la même stratégie que Stephen E. Jones dans The Babylonian Connection. Le terme «babylonien» dans Talmud Babylonien n’a absolument rien à voir avec une quelconque religion que les Judaïtes apprirent quand ils étaient à Babylone! Le terme signifie simplement que le Talmud Babylonien a été compilé là-bas.

La documentation suivante est extraite de Collier’s Encyclopedia, édition de 1980, vol. 22, page 49 :

«La Mishnah, après son achèvement vers 200 ap. JC, devint le texte de base pour l’étude dans les académies rabbiniques babyloniennes et palestiniennes … Le Talmud Palestinien fut complété vers 400 ap. JC et le Talmud Babylonien environ un siècle plus tard ; ce dernier, contenant approximativement 2.500.000 mots, est à peu près trois fois plus volumineux que le premier».

Pour comprendre ce qui est dit ici, il faut réaliser que le Talmud Babylonien ne fut achevé qu’après le siège de Jérusalem par Titus en 70 ap. JC, après quoi un groupe de juifs mauvaises-figues retourna une fois de plus à Babylone. En d’autres termes, le mot Babylonien dans Talmud Babylonien désigne la zone géographique où ce texte fut complété. Ce fut vers 500 après JC, et non pas «vers le sixième siècle avant JC» comme le proclame faussement Downey!

Non seulement Downey se trompe sur l’origine du Talmud Babylonien, mais il est également dans la confusion sur l’origine des juifs mauvaises-figues. Tout ceci montre clairement qu’il n’a pas fait de recherche approfondie sur le sujet avant de commencer à écrire. S’il avait fait correctement son travail sur les juifs mauvaises-figues avant de le coucher sur papier, il n’aurait pas commis une telle bourde. L’origine des juifs mauvaises-figues se trouve dans Jérémie 24, plutôt que «à Babylone vers le sixième siècle avant JC» comme insiste Downey. En fait, dans le texte complet de son manuscrit, il parle de l’époque d’Esdras comme étant l’origine des juifs mauvaises-figues de Juda. Lorsque Jérémie écrivit sur les «figues mauvaises», le restant de la nation de Juda qui avait évité la captivité assyrienne (surtout à Jérusalem) n’avait pas encore été emmené dans la captivité babylonienne de 70 ans, alors qu’Esdras ne rédigea son texte qu’après la captivité babylonienne! C’est une erreur d’inattention de la part de Downey.

Jérémie fait allusion à ce processus en 2:21 :

«Et moi je t’avais plantée, un cep exquis, une toute vraie semence ; comment t’es-tu changée pour moi en sarments dégénérés d’une vigne étrangère?».

Afin d’expliciter ce processus plus en profondeur, je vais utiliser la même référence que William Finck utilise dans son Broken Cisterns [Citernes brisées], partie 2 : The Interpreter’s One Volume Commentary On The Bible, de Charles M. Laymon. En page 455, il fait le commentaire suivant, concernant Osée 4:10--19 :

«L’absurdité du culte de Baal. L’entièreté du système de rites prostitutionnels de fertilité de Baal est entièrement inefficace aussi bien que dégradant. Son objectif est d’apporter la fertilité aux être humains, aux troupeaux et aux semailles, mais bien que le peuple se prostitue, c’est-à-dire se consacre à des actes sexuels devant l’autel, il ne se multiplie pas … Malgré la place secondaire usuelle de la femme dans les société anciennes, il n’y a pas de double standard, car les hommes sont responsables de la honte du culte prostitutionnel. Ce sont eux qui demandent à leurs filles de devenir des prostituées sacrées, littéralement ‘‘femmes saintes’’ …».

Et plus loin, concernant Osée 5:7 :

«Dans leur culte de Baal, ils donnent naissance à des enfants étrangers (v. 7), les rejetons de rites cultuels sexuels …».

Osée 5:7 dit en effet :

«Ils ont agi perfidement envers Yahweh, car ils ont engendré des fils étrangers …».

Osée rédigea ses textes concernant le royaume du nord d’Israël avant même que Jérémie n’écrivît sur Juda, et le processus était le même! Nous devons nous souvenir, cependant, que Jérémie parla aussi des «très bonnes figues», en 24:2!

De tout ceci, vous pouvez voir que ce processus de mixage racial débuta beaucoup plus tôt que l’époque d’Esdras, bien que ce dernier dut faire face au même phénomène. Downey essaie de montrer que ce processus trouva son origine en Babylone et qu’il est, d’une façon ou d’une autre, lié à une religion dualiste babylonienne, bien qu’il ne fournisse pas la moindre documentation à ce sujet. En réalité, le processus commença avec la naissance de Caïn, car Caïn fut la première «citerne brisée», à laquelle fait allusion Jérémie en 2:13. Le terme de «citerne brisée» représente une métaphore pour les mamzers, c’est-à-dire les hybrides de races mêlées qui ne peuvent pas retenir l’Esprit de Yahweh qui fut implanté dans Adam (cf. Jér. 2:13 ; Prov. 5:15--23)!

Dans son Why We Hate Jews, partie 5, ¶1, Downey déclare partiellement ceci : «En fin de compte, les machinations juives de destruction des races pures, pas seulement les Blancs …». Dans ce court extrait, le fait qu’il utilise le mot «races» au pluriel expose son idée fausse selon laquelle il existerait quelque chose comme une lignée raciale pure autre que Blanche. Il nous suffit de regarder de nos propres yeux pour voir qu’il n’y a pas de race pure non-Blanche. S’ils possèdent les caractéristiques d’un animal, nous pouvons être certains qu’ils sont physiquement reliés à cet animal! Et à l’intention de ceux qui pensent qu’une telle chose n’est pas possible, allez donc voir en Genèse 6! Dans les Rouleaux de la Mer Morte, on lit l’expression «les fils des cieux» plutôt que «les fils de Dieu» comme c’est traduit dans nos versions modernes corrompues.

Downey se moque de l’idée qu’il y eut une guerre dans les cieux, comme il est dit en Rév. 12:7, mais il oublie Daniel 10:13, où le prince de Perse résista à Gabriel vingt-et-un jours. Michaël venant à la rescousse de Gabriel ressemble à une guerre pour moi! Il s’agissait certainement d’une guerre angélique entre des êtres angéliques!

Partie 3

Comme je l’ai démontré dans les parties 1 et 2, Mark Downey et tous ses copains, professant la même théorie erronée «pas de Satan», ont très peu de connaissance des parties du discours en anglais ainsi que de la grammaire grecque et hébreue.

Pour commencer cette troisième partie, je citerai un extrait de l’article de Downey intitulé What If Satan Isn’t Real, Can Christianity Survive?, ¶12 :

«Alors, où diable trouve-t-on un Satan surnaturel dans tout ceci? ‘‘C’est pour ceci que le fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable’’ (I Jean 3:8). Mais, au verset 5, on nous dit : ‘‘lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés’’. Il a ôté (aboli ou détruit) le péché par son sacrifice’’ (Hébreux 9:26). Eh bien, duquel s’agit-il, du diable ou du péché?
«Par l’évidence ci-dessus, il est clair qu’il ne s’agit pas d’un soit/soit, mais plutôt de termes synonymes. Les vrais satans de la Bible ne sont pas des anges déchus, mais en réalité la nature charnelle pécheresse de l’homme. ‘‘Celui qui pratique le péché est du diable’’ (I Jean 3:8). En d’autres termes, lorsque nous transgressons la Loi de Dieu, c’est de notre propre nature pécheresse, étant aguichés par nos propres désirs. ‘‘Car le diable pécha dès le commencement’’, signifiant Adam et Ève …».

Eh bien, si Downey a raison et que Adam et Ève étaient le diable, étant donné que le Christ était génétiquement d’Adam, et à l’image d’Adam, et est souvent référé dans le Nouveau Testament par l’expression «fils de l’homme», ce qui signifie «fils d’Adam», cela ferait de Yahshua Christ le diable également. Beaucoup de gens, avec Downey, se moquent de I Jean 3:12, qui dit :

«Non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes».

Il n’y a que deux alternatives ici : soit le dragon (Satan) est ce «méchant», ou bien il s’agit d’Adam. Encore une fois, par le critère selon lequel Adam est Satan, cela fait du Christ un descendant de Satan, et c’est exactement ce que Downey et tous ses associés «non-Satan» et anti-Deux Lignées demandent! De plus, si ces gens ont raison, alors Yahshua est venu pour se détruire Lui-même! Quelle absurdité! Si Adam était le premier Satan, est-ce que cela fait de Yahshua le second Satan? Pardonnez-moi si je vomis! Mais ce n’est pas tout, car Downey déclare que Adam comme Ève étaient des diables! Est-ce que cela fait de nous une race de diables? Excusez-moi, je dois vomir à nouveau!

Tous ces «pas de Satan» et anti-Deux Lignées continuent à beugler que « C’est la chair! C’est la chair! C’est la chair!», mais Éphésiens 6:12 dit :

«Car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les hauts lieux».

Ce passage précise, dans des termes clairs, contre quoi nous luttons et contre quoi nous ne luttons pas. Et il indique que nous ne luttons pas contre la chair! Downey ne sait-il pas lire? Il me semble que Downey devrait chercher ce que signifie «principautés» ; il devrait découvrir ce que veut dire «autorités» ; il devrait apprendre qui sont «les dominateurs des ténèbres» ; et il devrait finir par comprendre ce que les Écritures désignent par «la puissance spirituelle qui est dans les hauts lieux». Je classifierais plutôt Downey et associés comme des aides et des complices de cette même puissance spirituelle.

Dans son What If Satan Isn’t Real, Can Christianity Survive?, ¶16, Downey continue de manière sarcastique sa diatribe :

«La justification nous est imputée par la justice du Christ. ‘‘Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus’’ (Romains 8:1). Nous pouvons être assurés que notre rejet de Satan en tant que réalité surnaturelle n’affectera pas l’intégrité du vrai Christianisme. Dans le monde réel, une acceptation de telles fables infecte et contamine en fait le Christianisme avec des cancers théologiques. Ironiquement, la déité délirante des Deux Lignées n’est rien d’autre qu’un reflet de Jean 8:44, qu’ils adorent tellement citer. Ils ne réalisent pas du tout la mort qu’ils apportent sur eux-mêmes et sur d’autres en n’entendant pas la vérité de la Parole de Dieu. Eux aussi entretiennent les possibilités de leur précieux diable, devenant aveugles au but de la Création et s’aliénant le seul vrai Dieu. Il est clair que Dieu n’a pas de compétition cosmique ou terrestre et que Son omnipotence est virtuellement infinie. Les apparitions et les gnomes devraient être laissés aux sauvages habitant dans des huttes de terre.
«Les forces factices des ténèbres n’ont aucune communion avec la lumière brillante de la gloire. À moins que les Deux Lignées ne sortent de leur transe, ils continueront à chasser des ombres et seront un boulet pour le mouvement de l’IC. Le Christianisme lui-même ne peut survivre à l’hypnose de l’apostasie. Les concepts païens ont truffé notre foi de confusion depuis beaucoup trop longtemps. Le théâtre des Deux Lignées est une abomination de laquelle l’IC devrait divorcer. Nous avons certainement des standards intellectuels plus hauts pour la survie de la civilisation Blanche Chrétienne que le duo de banjos du bien et du mal. L’IC se trouve dans un état précaire de son développement à cause d’une anarchie doctrinale qui met en danger toute semblance d’unité chrétienne».

Ici, Downey oublie complètement Luc 12:51 :

«Pensez-vous que je sois venu donner la paix sur la terre? Non, vous dis-je : mais plutôt la division».

Qu’en est-il donc de cette prétendue «unité chrétienne» ? Et pourquoi Downey est-il honteux de prononcer l’expression «Identité Israélite», plutôt que «Identité Chrétienne»? N’importe quelle vieille église dans la pseudo-Chrétienté (catholique ou autre) peut prétendre être dans «l’unité chrétienne», mais l’«Identité Israélite», c’est quelque chose de spécial, cela dénote quelque chose de complètement différent et ne peux pas être substitué par l’abréviation «IC». Et comment ce grand Mark Downey va-t-il accomplir toute cette prétendue «unité chrétienne» si Yahshua Christ Lui-même n’est pas derrière? Ce sont plutôt les juifs communistes qui appellent à l’unité mondiale! Dans la mesure où Yahshua Lui-même n’appelle pas à l’«unité», l’unité peux difficilement être Chrétienne! Bien entendu, Downey ne comprend pas que «division» est juste l’opposé de «unité»! Pourquoi Downey appelle-t-il donc à l’unité tandis que Yahshua Christ en appelle à la division? Il s’ensuit que Downey ne semble pas suivre l’exemple suprême du Christ.

Downey ne semble pas comprendre que la raison pour laquelle nous n’avons aucune unité, c’est parce que nous, en tant qu’Israël, nous n’avons pas fait le travail que nous devions faire. Pour donner un exemple de la raison pour laquelle nous n’avons pas d’unité, allons voir dans Commentary On The Whole Bible, de Matthew Henry, vol. 2, page 1 : «Un énoncé, avec observations pratiques, du Livre de Josué». Ce passage dit, en partie :

«…Bien que Josué ne soit pas expressément mentionné dans le Nouveau Testament comme un type de Christ, tous sont d’accord pour admettre qu’il était un personnage tout-à-fait éminent. Il porte le nom de notre Sauveur, comme Josué le grand-prêtre, lui aussi, Zach. 6:11, 12. La Septuagint, donnant au nom de Josué une terminaison grecque, l’appelle Iesous, Jesus, et il est ainsi appelé en Actes 7:45 et en Héb. 4:8. Justin Martyr, l’un des premiers auteurs de l’église chrétienne (Dialog. cum Tryph. p. 300), fait pointer cette promesse en Ex. 23:20 : Mon ange t’amènera au lieu que je t’ai préparé vers Josué ; et ces mots, Mon nom est en lui, pour indiquer que son nom serait le même que celui du Messie. Il signifie Il sauvera. Josué sauve le peuple de Dieu des Cananéens ; notre Seigneur Jésus les sauve de leurs péchés. Christ, comme Josué, est le capitaine de notre salut, un chef et un commandant du peuple, afin d’écraser Satan sous leurs pieds, pour leur donner la possession de la Canaan céleste et leur donner le repos, ce que, (est-il dit, Héb. 4:8) Josué ne fit pas». [l’emphase est de moi]

Certaines choses doivent être notées ici, particulièrement que le Josué de l’Ancien Testament sauva les Israélites des Cananéens de l’époque (essayant de leur donner le repos). Matthew Henry a presque tout juste ici, car notre Josué (Yahshua = Yah sauve) nous sauvera aussi des Cananéens modernes. Paul l’apôtre dit clairement, en Romains 16:20, que les Romains écraseront, ou meurtriront, «Satan sous vos pieds bientôt», et les Romains (qui étaient des Israélites de la branche Juda-Zérakh) de la semence de la femme (Gen. 3:15) écrasèrent sans aucun doute les juifs cananéens-édomites-mauvaises-figues à Jérusalem en 70 ap. JC. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire, car lors de la seconde venue de Yahshua, «la semence de la femme» (dans la personne de Yahshua Christ) le fera une fois encore, et cette fois de façon permanente (Zach. 14:21). Sans une compréhension des deux «semences» en Gen. 3:15, la Bible n’a pas beaucoup de sens! La Chrétienté a fait grand cas du prétendu «salut personnel» tandis qu’elle a complètement oublié la guerre de la semence du serpent contre la semence de la femme. Note : je n’avalise pas complètement les commentaires de Matthew Henry, mais il a fait du bon travail ici.

Monsieur Downey nous a, nous les Deux Lignées, pratiquement consignés au feu de l’enfer. Je répète ses propres mots, quand il insinue cela :

«Si satan n’est pas réel, les tenants des Deux Lignées non seulement ont tort mais ils sont en grand danger de gager leur chance de rédemption pour entrer dans le Royaume. Il serait préférable pour eux de ne rien faire et de fermer leur bouche plutôt que d’aboyer ‘‘satan est réel’’ au dehors de la Nouvelle Jérusalem avec le reste des chiens, des idolâtres et de quiconque aime et raconte des mensonges (Rév. 22:15)».

Me référant une fois encore à la citation de Matthew Henry ci-dessus, je fais savoir ce qui suit à Mark Downey et au reste de l’équipe des «pas de Satan» : Donc, monsieur Downey, tant que la «semence du serpent» restera avec nous, nous aurons des divisions. Et Yahshua Christ laissera ces divisions se produire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun Cananéen de la semence du serpent. Et aussi longtemps que vous, monsieur Downey, refuserez d’identifier «la semence du serpent» de la Genèse 3:15, vous retarderez l’avènement de la paix et de l’unité en Israël. Non, monsieur Downey, ce ne sont pas les Deux Lignées qui causent tous les problèmes en Israël, c’est vous! Oui, monsieur Downey, c’est vous qui retardez le processus par lequel nous obtiendrons finalement l’unité. Et, monsieur Downey, pourquoi n’appelez-vous pas notre Tout-Puissant par Son propre nom? Quand je prie, je dis : «en Ton nom Yahshua, car Tu es Yahweh dans la chair!».

Monsieur Downey, vous avez dit des choses plutôt méchantes sur les Deux Lignées, mais vous n’avez pas besoin de vous excuser, car nous, les Deux Lignées, nous désirons attendre jusqu’au jugement! Ce que vous faites, monsieur Downey, est expliqué en I Cor. 14:8 :

«Car aussi, si la trompette rend un son confus, qui se préparera pour le combat?».

Déclarer qu’il n’existe pas d’autre ennemi que la chair, alors que l’ennemi est à la porte, prêt à l’enfoncer, est certainement faire résonner «un son confus». D’où, monsieur Downey, avec votre sonnerie confuse de trompette, Israël ne sait pas s’il faut charger ou battre en retraite, sonner le réveil ou l’extinction des feux! Et si vous ne pouvez pas apprendre comment on sonne correctement de cet instrument, sortez des rangs, car Yahweh n’a pas besoin de vous, vous ne faites que disperser le troupeau plutôt que le rassembler (Matt. 12:30)!

Maintenant, monsieur Downey, je ne vais pas vous consigner «au dehors de la Nouvelle Jérusalem avec le reste des chiens, des idolâtres et de quiconque aime et raconte des mensonges», comme vous le faites pour nous, mais je vous rappellerai qu’il y a un jugement qui vient, où nous devrons rendre compte de tous nos «mots oiseux». Ce jugement sera appliqué selon six catégories : «or, argent, pierres précieuses, foin, bois et chaume». Paul dit ceci en I Cor. 3:11--15 :

«Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Yahshua Christ. Or, si quelqu’un édifie sur ce fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’ouvrage de chacun sera rendu manifeste, car le jour le fera connaître, parce qu’il est révélé en feu ; et quel est l’ouvrage de chacun, le feu l’éprouvera. Si l’ouvrage de quelqu’un qu’il aura édifié dessus demeure, il recevra une récompense ; si l’ouvrage de quelqu’un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu».

En résumé, monsieur Downey, vos enseignements erronés ne vous empêcheront pas d’entrer dans le Royaume, mais ils seront passés à l’épreuve d’un jugement enflammé, et tout enseignement qui tombera dans la catégorie «foin, bois et chaume» sera brûlé, vous laissant les mains vides pour l’éternité, et c’est très long. Mais si vous vous sentez bien avec ce que vous promouvez, continuez et observez où cela vous amènera! En ce qui me concerne, je continuerai d’écrire avec crainte et tremblement. Je dirai ceci : si monsieur Downey est tellement sûr que «la chair» est le seul problème, il devrait étendre son ministère aux juifs mauvaises-figues et les persuader de vaincre leur chair! Car si Caïn était le fils d’Adam, il n’existait aucune différence génétique entre Caïn, Abel et Seth. Mais cela constitue justement l’une des fausses prémisses sur lesquelles les dogmes des «pas de Satan» et des anti Deux Lignées sont bâtis! Par exemple, tous les douze patriarches des tribus d’Israël étaient considérés bibliquement comme des «frères», mais en fait certains étaient réellement frères par le sang tandis que d’autres étaient demi-frères. Ainsi en était-il avec les fils d’Ève. Et, à propos, Genèse 4:1 est un passage corrompu, comme je l’ai démontré dans une de mes brochures, The Problem With Genesis 4:1. Cela nous amène à un autre sujet.

Genèse 3:15 dit, en partie, «sa semence», et il est tout simplement extraordinaire de voir autant d’individus mal informés proclamant que les femmes n’ont pas de semence, seulement les hommes. J’ai entendu des hommes mûrs proclamer que Marie, la mère de Yahshua Christ, ne contribua en rien sur le plan génétique et que Dieu (comme ils l’appellent) apporta la semence, et que tout ce que fit Marie c’est de porter l’enfant. Certains parmi ceux qui font cette conjecture sont des fermiers et des ranchers ; ils devraient être un peu plus au courant. Il me semble nécessaire de répéter ici une citation que j’ai souvent utilisée afin de réfuter une telle notion : la science sait aujourd’hui que chaque cellule du corps humain possède deux ensembles de chromosomes, soit un total de 46. Je vais maintenant citer The World Book Encyclopedia, volume 9, page 192d :

«Chaque cellule du corps humain contient deux ensembles de 23 chromosomes. Ces deux ensembles se ressemblent fort. Chaque chromosome d’un ensemble correspond avec un chromosome particulier dans l’autre ensemble. Les cellules de l’ovule et du spermatozoïde contiennent un seul ensemble de 23 chromosomes. Ces cellules sexuelles sont formées d’un manière spéciale et ne contiennent que la moitié du nombre de chromosomes trouvés dans les cellules non sexuelles. Il en résulte que, lorsqu’un ovule et un spermatozoïde s’assemblent, la cellule ou œuf fertilisé contient les 46 chromosomes d’une cellule normale du corps. La moitié des chromosomes provient de la mère et l’autre moitié provient du père».

Avec ceci dans l’esprit, nous savons que Marie apporta 23 chromosomes de son ovule et Yahweh apporta les 23 autres chromosomes de Lui-même, sans qu’il y ait eu de rapport sexuel. Si les Écritures sont vraies, le même Yahweh qui créa l’univers entier, qui est d’une infinité d’années-lumières dans toutes les directions, condensa Son être entier dans 23 chromosomes qui furent ensuite unis avec l’ovule de Marie et ses 23 chromosomes.

Yahweh ne viola aucune de Ses propres Lois en faisant cela, car dans l’Ancien Testament, tout prêtre pénétrant dans l’enceinte intérieure du temple devait être un spécimen d’homme parfait sur le plan physique, sans aucune difformité, car il représentait le Christ. Donc que le Christ soit né de constitution génétiquement non naturelle serait contraire à Ses propres Lois, commandées à Israël, Son peuple. Pourtant, beaucoup de personnes «pas de Satan» et anti Deux Lignées déclarent que Marie n’apporta pas de semence dans la conception physique du corps du Christ, et que Ève n’avait pas de semence. Charles A. Weisman est l’un de ces personnages mal informés, qui fit une telle déclaration dans un rassemblement organisé par Pete Peters, et Pete Peters avala l’hameçon de Weisman avec le ver et la ligne tout entière.

Je ne devrais pas avoir à expliquer des choses à propos des oiseaux et des abeilles à des homme mûrs, mais c’est nécessaire ici. La conception commence lorsque les 23 chromosomes du sperme mâle s’unissent avec les 23 chromosomes de la femelle, produisant la première cellule complète du nouveau-né. Après que cette union a eu lieu, la première cellule à 46 chromosomes se met donc à exister. Cette cellule unique se met à se multiplier par division en d’autres cellules, qui deviendront spécialisées. Par exemple, certaines deviendront des cellules musculaires, nerveuses, de la peau, des yeux, des cheveux, etc. Néanmoins, chaque cellule spécialisée contient l’ADN entier de la première cellule, bien que les fonctions de chacune d’entre elles soient différentes. Donc, chaque cellule du bébé contient 23 chromosomes de chaque parent. En d’autres termes, dans le cas du Christ, les 46 chromosomes de chacun des globules rouges du sang du Christ était constitués de 23 chromosomes provenant de Marie et de 23 chromosomes provenant du Tout-Puissant. De même pour toutes les autres cellules spécialisées du corps physique du Christ. Des milliards de cellules qui constituent le corps physique d’une personne, la moitié des chromosomes de ces cellules individuelles vient de la mère et l’autre moitié vient du père. Je pourrais continuer et expliquer l’ADN d’une cellule et le processus de la division cellulaire, mais si une personne ne parvient même pas à comprendre la division des chromosomes, toute discussion supplémentaire ne servirait à rien.

J’ajouterai cependant encore une chose : le bébé ne reçoit pas son sang de la mère, comme certains le pensent. Le bébé fabrique son propre sang à partir de la première cellule produite lors de la conception. Après la conception, tout ce que fait la mère est de fournir de la nourriture et de l’oxygène à l’enfant et de se débarrasser des produits excrétés par le corps du petit qui se développe dans son ventre. Le sang de l’enfant est fabriqué dans la moëlle de ses propres os, juste comme chez nous, les adultes. Donc lorsque le Christ répandit Son sang, ce sang était de moitié du Tout-Puissant et de moitié de Marie (ou homme-Adam). Je suggère fortement aux «pas de Satan» et aux anti Deux Lignées d’étudier le sujet de l’anatomie, ainsi que d’autres sujets pertinents.

Dans ses thèses variées, Mark Downey condamne continuellement ce qu’il appelle le «dualisme». Dans son Suppose Satan is Real, What Difference Does it Make?, ¶6, il fait la remarque suivante :

«Si le Christianisme dépend d’un satan réel, alors le dualisme est un absolu. La Parole de Dieu est un absolu, mais le Christianisme est-il un dualisme dans le sens de deux êtres surnaturels? Ironiquement, l’ancienne religion perse de Zoroastre proclamait une opposition irréductible entre Ahura Mazda, le Seigneur de Sagesse, et Angra Mainyu, l’Esprit du Mal. Le premier incarnait la vérité, la justice et l’ordre, tandis que l’autre représentait le mensonge, l’injustice et le désordre.
«Historiquement, le dogme chrétien a dénoncé le dualisme comme hérésie et l’a condamné de façon répétitive, pas du simple fait qu’il existe une différence radicale entre le bien et le mal, ou le sacré et le profane. Non, la réjection est dirigée contre la manifestation métaphysique ou surnaturelle d’un certain personnage gâtant la création de Dieu. Ce sont là des choses appartenant à la mythologie et aux superstitions par lesquelles la prêtrise inculque un destructeur surnaturel et un tentateur de l’homme. Si ce Satan est la personnification d’un mal cosmique et pas cet agencement de confrontation dans l’homme seul, alors comment le Christianisme peut-il maintenir une position monothéiste?».

Une fois de plus, Downey ne sait pas de quoi il parle. Après avoir cherché dans trois encyclopédies, je récolte que «dualisme» ne veut pas seulement dire deux forces opposées dans le domaine de l’esprit des gens religieux, comme «corps» et «esprit», mais dans le sens métaphysique, «spirituel» et «matérialiste». Le dualisme platonique faisait la distinction entre un monde «sensé» et un monde «intelligible». Le dualisme de Descartes faisait une différence entre la substance «pensante» et la substance «étendue». D’autres formes de dualisme philosophique ont été soulignées par Leibniz et Kant. Il existe aussi le dualisme de «l’esprit» contre «la matière». Le terme «dualisme» fut inventé par Thomas Hyde en 1700 dans sa descrition du Zoroastrisme. Oui, le Zoroastrisme est basé sur le dualisme, mais l’opposition entre «l’esprit» et «la chair» de Mark Downey est également un dualisme, un dualisme biblique.

La seule façon dont une personne puisse éviter entièrement le dualisme est de se couper une oreille, de s’arracher un œil, de se couper un bras et une jambe et de se balader sur un unicycle ne comportant qu’une pédale. Je n’ai aucune idée de ce qu’un anti-dualiste comme Mark Downey pourrait faire avec du papier toilette à une seule face (papier toilette dont il a désespérément besoin).

Partie 4

Comme je l’ai démontré dans les parties 1 à 3, Mark Downey et tous ses amis, professant cette même théorie fumeuse «pas de Satan» font preuve de peu de compréhension concernant les parties du discours en anglais, grec ou hébreu. Dans la première partie de cette série, j’avais trouvé nécessaire de donner au lecteur un petit cours rafraîchissant sur les différentes parties du discours en anglais. Je n’avais pas la place pour parler d’un chose qui a son importance, à savoir le substantif en grec et en hébreu ; et ce sujet est encore plus important que tout ce dont j’ai discuté dans la première partie. Dans cette première partie, je vous ai montré comment Mark Downey proclame faussement que le nom «Satan» est un pronom.

Downey peut influencer des gens qui ne possèdent pas les ressources nécessaires pour pouvoir examiner la validité de ses conjectures. Sur mon ordinateur, j’ai ce qui est appelé le Libronix Digital Library System. Dans ce système se trouvent plusieurs versions de la Bible. Mais les livres principaux de cette collection sont deux versions du Nestle-Aland Greek New Testament, 27 e édition, dont l’une d’elle est une interlinéaire. L’interlinéaire présente quatre lignes, celle du haut étant le texte grec. Sous le texte grec se trouve l’équivalent grec en lettres latines. La troisième ligne est une traduction, par McReynolds, de la version en grec du NA27. La dernière ligne est un code représentant une abréviation pour chaque mot grec et la/les parties(s) du discours qu’il représente. Mais l’utilisateur du LDL n’a pas même besoin de vérifier ce que l’abréviation représente, car tout ce qu’il a à faire est de placer le curseur sur le mot grec et, au bas de l’écran, juste au-dessus de la barre des tâches, il peut lire une version non abrégée de chaque partie du discours. Je peux donc aller vers tout mot du Nouveau Testament et déterminer instantanément son statut grammatical. Non seulement j’ai le NA27 pour consuleter le grec du Nouveau Testament, mais j’ai aussi quatre textes différents de la Septuagint auxquels me référer, et je peux vérifier le statut grammatical de chaque mot de l’Ancien Testament.

Par exemple, tout ce que j’ai à faire pour vérifier le statut grammatical de «Satan» en Rév. 12:9 est d’aller au NA27 et de placer le curseur sur Satan, et ce que j’obtiens est : «nom : masculin singulier, nominatif». Je peux aller un peu plus loin en cliquant avec le bouton droit et une fenêtre apparaît, et je peux cocher «Sélectionner référence : nom : masculin singulier, nominatif», et chaque mot de même statut grammatical apparaît en bleu clair pour tout le Nouveau Testament, et tout ce que j’ai à faire est de dérouler la liste et je peux examiner chaque mot étant un «nom : masculin singulier, nominatif». Et s’il n’existe pas de Satan, comme l’insinue Downey, plus de 90% des gens mentionnés dans la Bible n’ont pas existé eux non plus, y compris Yahshua Christ Lui-même!

Non seulement je peux déterminer rapidement le statut grammatical de chaque mot dans les deux Testaments, mais je peux double-cliquer sur presque chaque mot et cela me dirige vers plusieurs lexiques grecs ou hébreux pour de plus amples informations et données. Dans tous les 28 cas où le mot «Satan» est utilisé dans le nouveau Testament, le NA27 ne désigne pas le mot comme un pronom, comme le proclame Downey. Pas une seule fois! S’il y en a d’autres comme Downey qui pensent qu’ils peuvent simplement tirer une quelconque idée de leur chapeau, en se basant sur une utilisation incorrecte de l’anglais, du grec ou de l’hébreu, rappelez-vous qu’il existe des gens qui possèdent ce genre d’application et qui peuvent facilement déterminer si oui ou non l’auteur ou l’orateur a bien fait son travail sur le sujet.

Cependant, il y a un problème avec le NA27 dans la Libronix Digital Library. Bien que le statut grammatical puisse être trouvé pour chaque mot, le programme ne désigne pas un substantif, qui est un groupe de mots qui fait un nom du sujet.

Qu’est-ce qu’un substantif?

Quiconque désirant vraiment comprendre de quoi parlent les Écritures doit connaître le statut grammatical de chaque mot, plus le substantif formé d’un groupe de mots. Quand on lit sa Bible, on doit bien se souvenir que ce que l’on lit est du «simple anglais», mais que c’est peut-être moins simple en hébreu ou en grec. Les définitions du mot «Satan» provenant des différents lexiques, qui ont été présentées dans la première partie de cette série, discutent l’utilisation de ce mot en citant certains versets. Mais maintenant nous allons les présenter plus en détail. Ce qui suit est une explication, rédigée par William Finck, de l’importance du substantif que l’on trouve dans les Écritures hébreues et grecques :

Les avocats de la théorie «pas de Satan» adorent affirmer que le mot satan, un mot hébreu trouvé dans le dictionnaire de Strong sous le numéro 7854, n’est rien d’autre qu’un adjectif. Apparemment ils ont raison : satan, en lui-même, est un adjectif, et il apparaît plusieurs fois dans le Nouveau Testament en grec utilisé de cette manière, en Matt. 4:10 ; 16:23 ; Marc 8:33 et II Cor. 12:7. Cependant, le plus souvent dans le nouveau Testament le mot satan est accompagné de l’article, ὁ σατανᾱς au nominatif, le satan. Quand un adjectif ou certaines formes de verbes sont accompagnés d’un article en grec, ils forment un élément de grammaire appelé substantif. Selon The American Heritage College Dictionary, troisième édition, un substantif est lui-même un adjectif et est défini ainsi :

«1. Substantiel ; considérable. 2. Indépendant en existence ou en fonction ; pas subordonné. 3. Pas imaginaire : réel. 4. De (ou rélié à) l’essence ou de (relié à) la substance ; essentiel. 5. Ayant une base solide ; ferme. 6. Grammaire : Exprimant ou désignant l’existence. ; par exemple, le verbe être. 7. Grammaire : Être un nom ou équivalent. — Grammaire : Nom ; un mot ou groupe de mots fonctionnant comme un nom».

À partir de ces définitions, il est clair que la raison pour laquelle de tels «mot ou groupe de mots fonctionnant comme un nom» sont appelés un substantif est qu’ils représentent quelque chose de «pas imaginaire : réel»! Bien que satan soit principalement un adjectif, ὁ σατανᾱς, le Satan fonctionne comme un nom propre, un nom décrivant une entité physique tangible. Nous devons ici insister sur le fait que ὁ σατανᾱς n’est pas le seul substantif utilisé dans le Nouveau Testament. En fait, il en existe bien d’autres, les premiers d’entre eux en importance étant ὁ κύριος et ὁ χριστός, expressions généralement traduites dans l’A.V. [B]  [B] Authorized King James Version of the Bible. par «le Seigneur» et «le Christ». κύριος est un adjectif en grec. La 9e édition de A Greek-English Lexicon, de Liddell & Scott, définit le mot ainsi :

«… I. de personnes, ayant le pouvoir ou l’autorité surayant autorité, suprême … II. de choses, … officiel, décisifimportant, principal … de temps, etc, ordonné, appointélégitime, légalpropre, réel …».

Puis, concernant l’article grec, le lexique continue :

«B. Substantif κύριος, ὁ, seigneur, maître … ὁ Κύριος = hébreu Yahweh, LXX Gen. 11.5 etc ; du Christ, I Cor. 12.3, etc».

Il est évident ici qu’avec l’article, κύριος devient un nom, et souvent dans la Septuagint (LXX) et dans le nouveau Testament, c’est un nom propre utilisé en tant que titre pour désigner à la fois Yahweh et Yahshuah Christ. χριστός est également un adjectif en grec, que Liddell & Scott définissent ainsi :

«… être frictionné, uilisé comme baume ou onguent … II. de personnes, oint … 2. spécialement concernant les rois d’Israël … I Rois 24.7, cf. Ps. 17(18).51 … pluriel, des patriarches, Ps. 104(105).15. 3. dans le N.T., ὁ χριστός le Messie, Matt. 2.4, etc ; ὁ χριστός κυρίου, Luc 2.26 ; puis utilisé comme nom propre de Jésus, ῾Ιησοῡς Χριστός Matt. 1.1, etc».

Il devrait maintenant être tout-à-fait clair que σατανᾱς et κύριος, χριστός, tous des adjectifs, sont des noms lorsqu’ils sont accompagnés de l’article grec. Parlant de grammaire, si quelqu’un dénie l’existence d’un Satan tangible, il doit également dénier l’existence d’un «Seigneur» tangible et d’un Christ tangible! On ne peut pas accepter l’existence d’un ὁ κύριος et d’un ὁ χριστός comme des noms propres en grec, puis dénier l’existence d’un ὁ σατανᾱς sans se contredire! C’est pourtant ce que les théoriciens «pas de Satan» font continuellement, car ils se contredisent et ils contredisent la Bible à chaque fois qu’ils dénient l’existence d’un Adversaire (Satan) tangible.

D’autres substantifs, utilisés comme synonymes, décrivant l’entité Satan sont : ὁ διάβολος, ὁ ἁντικείμενος et ὁ ἁντιχρίστος, qui sont respectivement le faux accusateur, l’opposition et l’antichrist. L’A.V. traduit habituellement ὁ διάβολος par «le Diable», mais il existe aussi un autre mot traduit par «Diable» dans l’A.V., qui est δαιμόνιον, proprement un démon, et qui signifie un être spirituel ou une déité inférieure ; voir le Thayer’s Lexicon à δαιμόνιον (1140) et δαίμων (1142, que l’on trouve dans le N.T. uniquement en Matt. 8:31).

Les «pas de Satan» essayent souvent de reprocher aux adhérents de la doctrine des Deux Lignées qu’ils enseignent que Satan est un être surnaturel singulier règnant sur un monde mauvais. Mais cette position est celle des adhérents du judéo-christianisme et pas des Deux Lignées. Autant le terme ὁ χριστός se réfère souvent à l’oint en tant que groupe, c’est-à-dire les Chrétiens croyants ou les enfants d’Israël (voir à ce sujet mon pamphlet Les Oints de Yahweh : les enfants d’Israël), autant le terme ὁ σατανᾱς, le Satan, se réfère souvent à tous ces gens qui descendaient de ces rebelles mentionnés en Rév. 12:7--9, qui étaient «l’arbre de la connaissance du bien et du mal» de la Genèse chapitres 2 et 3, auquel appartenait le serpent qui séduisit Ève, qui sont responsables de toutes les races non-Adamiques et bâtardes dans le monde, et principalement parmi elles aujourd’hui les juifs et les arabes. Ceux-là sont collectivement «le Satan», «l’opposition», etc. La parabole en Matt. 13:24--30, la parabole du bon grain et de l’ivraie, avec son explication en Matt. 13:36--43, supporte pleinement la véracité de cette interprétation des Écritures, à savoir que les juifs, étant Satan, sont «les princes de ce monde» et ont énormément de contrôle sur pratiquement tous nos gouvernements, notre commerce, nos institutions religieuses et sociales. Cette parabole devrait prouver cette interprétation des Écritures au-delà de tout doute raisonnable.

En ce point, examinons le nom Satan sous une autre perspective : ὁ Σατανᾱς est au nominatif. C’est le nominatif qui est utilisé comme forme dans tous les lexiques et dans notre discours concernant les mots grecs (ou dans d’autres langages comme le latin). Pourtant, Satan apparaît dans d’autres cas dans le N.T., comme on pouvait s’y attendre. En I Tim. 1:20, il apparaît au datif et dans le NA27, vous pouvez voir qu’il y est écrit τῷ Σατανᾷ. En Rév. 2:9 et 3:9, il est écrit τοῡ Σατανᾱ, au génitif. En Marc 3:23, sans les articles, nous voyons la construction σατανᾱς σατανᾱν ἐκβάλλειν, «de Satan Satan chasser», les cas génitif et accusatif identifiant le sujet et l’objet du verbe : «de Satan chasser Satan» en français. Ce sont toutes des constructions grammaticales normales nécessaires dans leur divers contextes. Pourtant, il est normal pour les lexicographes de lister les mots en utilisant le nominatif singulier, et le Strong’s Concise Lexicon n’a sûrement pas la place pour lister les 24 formes de l’article! Il mentionne donc seulement le cas nominatif au singulier, ὁ, ἠ et τό. WRF

Inepties flagrantes

Un autre promoteur de la théorie «pas de Satan» est une entité se faisant appeler «The Christadelphians», PO Box 7292, Longview, TX USA 75607, et qui peut être trouvé sur l’internet à users.aol.com/bible4/christ07. Le titre de son article est The Devil Not A Personal Being, But The Scriptural Personification Of Sin In Its Manifestations Among Men [C]  [C] Le Diable, pas un être personnel mais la personification scripturale du péché dans ses manifestations parmi les hommes.. On ne sait pas si cette entité est une émanation d’un groupe ou d’une seule personne. Aux ¶107--108, cette entité déclare ce qui suit (et, s’il vous plaît, prenez note de ses/leurs interprétations ridicules des Écritures) :

«La tentation de Jésus est habituellement citée en opposition à ces conclusions [d’un diable réel] ; il est supposé que cela prouve incontestablement la personnalité et le pouvoir du diable de la Bible. La principale caractéristique sur laquelle repose le récit est l’application du mot ‘‘diable’’ au tentateur ; mais cela ne prouve rien. Si Judas peut être un diable et pourtant être un homme (Jean vi, 70), pourquoi le tentateur de Jésus n’aurait-il pas pu être lui aussi un homme? Qu’il soit appelé ‘‘diable’’ ne prouve rien. Mais alors, qu’en est-il du fait qu’il l’emmène au sommet du temple? demande-t-on : est-ce que cela ne requiert pas plus que du simple pouvoir humain d’emmener un homme à travers les airs au sommet d’une flèche? Si cela se passa ainsi, ce serait, sans aucun doute, un peu difficile à expliquer ; mais ce n’est pas le cas. Le sommet du temple, comme nous en informe Josèphe, était en fait une cour élevée, ou promenade, qui, d’un côté, surplombait les profondeurs de la vallée de Jéhosaphat, 60 mètres, et offrait les facilités de l’auto-destruction, que le tentateur de Jésus lui demanda de braver gratuitement sur la force d’une promesse faite en référence à la souffrance inévitable. Le tentateur, sans aucun doute, marcha jusqu’à cette cour avec Jésus, et y fit les vaines promesses suggérées par les circonstances. L’objecteur va alors parler de l’acheminement du Christ vers ‘‘une haute montagne’’, de laquelle le diable ‘‘lui montra tous les royaumes de la terre en un seul moment’’. Il est évident que cela doit être pris dans un sens limité, car le fait de grimper sur une montagne afin d’observer ce qui devait l’être montre que le champ de vision devait varier en proportion de l’altitude. Le paysage devait révéler la Judée et les provinces adjacentes. L’offre du pouvoir devait donc se référer à ces contrées. S’il devait être soutenu qu’il fut montré au Christ absolument — et miraculeusement — ‘‘tous les royaumes de la terre’’, que peut-on dire des raisons du tentateur de grimper sur une montagne pour les lui montrer? Cela n’aurait pas aidé à apercevoir ‘‘tous’’ les pays sur la terre. S’il s’agissait ici de quelque chose de surnaturel, il n’y avait vraiment aucune nécessité de grimper au sommet d’une montagne.
«Mais qui était ce diable qui était tant occupé à subvertir Jésus pour le faire dévier du chemin de l’obéissance? La réponse est qu’il est impossible d’affirmer positivement qui il était. Comme dans le cas du Satan de Job, nous pouvons juste affirmer qui il n’était pas. Diverses probabilités sont suggérées par les circonstances de la tentation selon le point de vue dans laquelle celle-ci est considérée. Certains pensent que le diable dans ce cas-ci était les propres inclinaisons du Christ, mais cela est intenable en face de la déclaration selon laquelle ‘‘Et ayant accompli toute tentation le diable se retira d’avec lui pour un temps’’ (Luc iv, 13). C’est également intenable vu l’harmonie existant entre l’esprit du Christ et la volonté du Père (Jean viii, 29). Il a été suggéré, du fait que le tentateur avait le pouvoir d’allouer les provinces du monde romain, qu’il était un fonctinnaire important de l’état, ou bien l’empereur lui-même. D’autres ont soutenu que, non pas l’empereur romain, mais l’ange contrôlant sa position, pouvait affirmer que ‘‘tous les royaumes de la terre et leur gloire me sont délivrés à moi ainsi qu’à quiconque je les donne’’. Une quatrième suggestion a été que la tentation eut lieu dans une vision ou une transe».

Au ¶44, ce même auteur «pas de Satan» déclare ceci sur Job :

«Mais, dites-vous, qu’en est-il des calamités de tempête et de maladie qui s’abattirent sur Job? Était-ce du pouvoir d’un homme mortel de contrôler ces choses? La réponse est qu’elles venaient de Dieu et non pas de l’adversaire. ‘‘Tu m’as incité contre lui pour l’engloutir sans cause’’ (ch. ii, 3). C’est le langage dans lequel Dieu décrit la transaction de Satan en la matière. Ce fut Dieu qui infligea les calamités à l’instigation de l’adversaire. Voici le point de vue de Job sur le sujet : ‘‘Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous mes amis! car la main de Dieu m’a atteint’’ (ch. xix, 21). Et le narrateur, en concluant le livre, dit : ‘‘Et tous ses frères … vinrent à lui … et ils sympathisèrent avec lui et le consolèrent de tout le mal que l’Éternel avait fait venir sur lui’’ (ch. xlii, 11). Mais même en supposant que l’adversaire ait réellement exercé le pouvoir qui affecta Job, cela ne prouverait pas plus qu’il est un agent surnaturel que les miracles que Moïse accomplit ne prouvent que Moïse n’était pas un homme. Dieu peut déléguer des pouvoirs miraculeux même aux hommes mortels».

Ici, cette entité «pas de Satan», «Christadelphian», a pris trois passages de Job entièrement hors-contexte, et je n’aurai qu’à citer un verset dans Job pour le prouver, ce verset étant Job 2:6 :

«Et Yahweh dit à Satan : Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie».

Qu’est-ce que Christadelphian ne comprend pas dans les mots «tes mains»? Yahweh n’était impliqué dans les afflictions de job que par Sa volonté permissive, pas par Sa volonté souveraine, et il y a beaucoup de différences entre les deux! Ce simple verset confirme qu’il existe un Satan réel, et que ce fut le même Satan qui tenta Yahshua Christ! Tous ces types de raisonnements tordus qui proviennent de ces gens propageant la doctrine «pas de Satan» détruisent toutes les visions et les rêves inspirés par l’Esprit à travers toute la Bible, de la Genèse à la Révélation. Sans ces visions et rêves inspirés par l’Esprit, nous n’aurions ni le livre de Daniel ni la Révélation. Sans les rêves et visions d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, nous n’aurions ni Ancienne ni Nouvelle Alliance. En Rév. 1:10, on nous dit que Jean était dans l’Esprit le jour de Yahshua. Qu’y a-t-il alors de si déraisonnable dans le fait que Satan emmène le Christ, dans son esprit, vers une haute montagne et Lui montre tous ses domaines terrestres, qu’il possédait dans le passé et qu’il contrôle toujours de nos jours? Non seulement il y eut des personnes transférées par l’Esprit d’une zone géographique à une autre, mais certains également furent transportées par l’Esprit dans des zones du futur, comme par exemple tous les prophètes. En certaines occasions, plusieurs personnes furent même transportées physiquement d’une aire géographique à une autre. Devons-nous croire que les rêves de Joseph étaient simplement des produits de son imagination? Si nous acceptons les critères des propagateurs de la doctrine «pas de Satan», nous devons aussi avaliser leurs conclusions défectueuses.

Je vais maintenant démontrer encore une fois pourquoi on ne peut pas faire confiance dans les interprétations scripturales de ces avocats de la doctrine «pas de Satan». Je cite toujours cette entité «Chrsitadelphian», ¶24--26 :

«… Nous verrons que les allusions scripturales aux anges déchus ne peuvent prétendre correspondre à l’idée d’une ‘‘rébellion dans les cieux’’ sous la direction de ‘‘Satan’’, résultant en l’expulsion des rebelles et l’établissement dans l’univers d’un grand antagonisme envers Dieu, ayant son centre et ses quartiers-généraux dans l’enfer des croyances populaires. Les croyants superficiels dans les antécédents Miltoniens du ‘‘Prince des Ténèbres’’ citent Rév. xii, 7 afin de les prouver :
‘‘Et il y eut un combat dans le ciel : Michaël et ses anges combattaient contre le dragon. Et le dragon combattait, et ses anges ; et il ne fut pas le plus fort, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière, — il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui’’.
«Ceux qui citent ceci afin de prouver une rébellion dans le ciel avant Adam doivent sûrement vaciller un peu lorsqu’ils apprennent que ce passage décrit quelque chose qui devait arriver après les jours de Jean. Les choses vues par Jean dans la ‘‘Révélation’’ étaient représentatives d’évènement futurs à son époque. C’est évident d’après Rév. iv, 1 : ‘‘Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci’’. Il est donc absurde de citer une quelconque de ses descriptions comme étant applicable à un évènement supposé avoir eu lieu avant la création du monde! …
«Une femme vêtue du Soleil et avec la Lune sous ses pieds s’oppose à un dragon ayant sept têtes et dix cornes qui, avec sa queue, balaie le tiers des étoiles de leur place dans le ciel. La femme donne naissance à un enfant que le dragon attend de dévorer. L’enfant est enlevé au ciel, apparemment suivi par le dragon, car nous retrouvons le dragon engagé dans une guerre contre Michaël et ses anges dans le ciel. La guerre se termine par le triomphe de Michaël. Le dragon est chassé et est projeté sur la terre, donne la chasse à la femme et, incapable de l’attraper, éjecte de sa gueule vénéneuse un fleuve d’eau dans l’intention de la noyer, mais la terre s’ouvre, l’eau coule dans la fissure et la femme est sauvée».

Ceci montre clairement que les propagateurs de la doctrine «pas de Satan» ne comprennent pas que Christ Lui-même déclare qu’Il a été le témoin de la chute de Satan, et qu’il s’ensuit que cet évènement eut lieu dans le passé. De même, ce personnage, «Christadelphian», ne comprend pas que la femme devant laquelle Satan, dans la personne d’Hérode, se tint, était Israël dans la personne de Marie, un évènement qui eut lieu également dans le passé de l’époque de la Révélation de Jean.

On devrait maintenant commencer à comprendre de plus en plus que ceux qui tiennent à ce concept «pas de Satan» manquent tragiquement d’expertise et de compréhension des Écritures, alors que nous avons reçu l’instruction : «Étudie-toi à te présenter approuvé à Yahweh, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité» (II Tim. 2:15). Afin d’appuyer leur supposition errante, ces gens violent toutes les règles grammaticales en hébreu, grec et anglais. De leur manière incontrôlable, ils subvertissent aussi le contexte de presque toutes les Saintes Écritures. En assumant une position intenable, ils vont tellement loin qu’ils accusent Yahshua Lui-même d’être Satan. Pensant qu’ils font une faveur au Tout-Puissant, ils dispersent le troupeau plutôt que de le réunir. Ils refusent d’identifier l’ennemi en essayant de fair croire à Israël que leur seul ennemi est leur propre chair (judéo-christianisme d’église personnifié!).

Partie 5

Comme je l’ai démontré dans les parties 1--4, Mark Downey et compagnie, qui professent la même théorie erronée «pas de Satan», comprennent très peu la grammaire anglaise, grecque et hébreue. Downey, quand il fait la remarque que le nom Satan est un pronom, montre son ignorance flagrante de la grammaire anglaise, sans parler de son incapacité à comprendre la grammaire grecque et hébreue. Cette même attitude nonchalante est trouvée chez tous ceux qui tiennent la même position selon laquelle il n’existe pas de Satan. En résumé, ils sont trop paresseux pour prendre le temps d’étudier la grammaire anglaise, hébreue et grecque et de documenter leurs prémisses. Non seulement ils sont mauvais en grammaire, mais ils ne sont pas à même d’interpréter correctement la parole de Yahweh. Je vais le démontrer par plusieurs exemples.

Afin de supporter la théorie «pas de Satan», on doit mal interpréter complètement Révélation 12:7--9, qui dit :

«Et il y eut un combat dans le ciel : Michaël et ses anges combattaient contre le dragon. Et le dragon combattait, et ses anges ; et il ne fut pas le plus fort, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière, — il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui».

Selon ces gens, tout ce passage, d’une façon ou d’une autre, comme un puzzle chinois, concerne la chair.

Je voudrais en ce point citer un paragraphe que j’ai écrit dans la deuxième partie de cette série :

«Downey se moque de l’idée qu’il y eut une guerre dans les cieux, comme il est dit en Rév. 12:7, mais il oublie Daniel 10:13, où le prince de Perse résista à Gabriel vingt-et-un jours. Michaël venant à la rescousse de Gabriel ressemble à une guerre pour moi! Il s’agissait certainement d’une guerre angélique entre des êtres angéliques!».

Pour ceux qui sont familiers avec l’histoire de Daniel, ils savent que Yahweh envoya Gabriel vers Daniel de façon à ce que l’ange puisse expliquer à Daniel la vision qu’il avait eue. Daniel 8:16 :

«Et j’entendis la voix d’un homme au milieu de l’Ulaï ; et il cria et dit : Gabriel, fais comprendre à celui-ci la vision».

Ici, je voudrais entrer plus en détail dans cette histoire. La suite de cet épisode nous montre que Gabriel rencontra des difficultés à arriver jusqu’à Daniel pour lui expliquer la vision, et un autre archange, Michaël, (le même Michaël que celui de Rév. 12) dut venir en aide à Gabriel. Nous lisons, à propos de la détention de Gabriel, en Daniel 10:13 :

«Mais le prince du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours, et voici, Michaël, un des premiers chefs, vint à mon secours : et je restai là auprès des rois de Perse».

Les quatre partis sont ici : Daniel, Gabriel, Michaël et «le prince du royaume de Perse». Il est clairement apparent ici que ce «prince du royaume de Perse» interférait dans le déplacement de Gabriel sur son chemin vers Daniel, afin de lui expliquer la vision. Lorsque ce passage parle du «prince du royaume de Perse», il ne se réfère sûrement pas à Cyrus, le roi de Perse, car Cyrus, étant juste un homme, n’aurait pas pu bloquer le passage d’un archange! Le «prince du royaume de Perse» ne pouvait donc être qu’un autre archange tentant de bloquer Gabriel dans sa mission, et ce faisant, nous montre que le «prince du royaume de Perse» faisait partie de l’équipe de Satan. Michaël et Gabriel combattant contre le prince du royaume de Perse, n’est-ce pas le même rapport de force de 2/3 à 1/3 que le passage de Révélation 12:4?

Ceci montre clairement que la Perse, bien qu’étant un empire Blanc Adamique, avait été livré à Satan. Certaines personnes n’aimeront pas entendre une telle chose, mais les douze tribus d’Israël, après avoir été divorcées de Yahweh, furent aussi livrées à Satan pour une période de sept temps (ou 2.520 ans). Cela peut être vérifié en II Cor. 4:4 :

«En lesquels le dieu de cet âge a aveuglé les pensées des incrédules, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ qui est l’image de Yahweh, ne resplendît pas pour eux».

Ce passage est dirigé vers «ceux qui sont perdus» (v. 3), et c’étaient uniquement les douze tribus d’Israël qui étaient perdues. Un second passage qui confirmera ceci se trouve en Actes 26:18, en lettre rouges :

«Pour ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière, et du pouvoir de Satan à Yahweh ; pour qu’ils reçoivent la rémission des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi».

Ce verset ne devrait laisser aucun doute sur le fait que Paul ne fut pas commissioné pour aller vers de quelconques non-Israélites, que beaucoup appellent erronément «Gentils» (un terme latin que Paul n’utilise jamais)!

Aujourd’hui, la signification du terme latin gentilis (Gentil) a été totalement corrompue, car le latin originel n’eut jamais la définition de «non-juif», mais il signifiait plutôt étant de la même race ou tribu, d’un mot racine «gens», signifiant «nation». Et Paul n’apporta jamais l’évangile à des nations étrangères!

Paul le dit clairement en I Cor. 11:1 :

«Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ».

N’accusez donc jamais Paul de créer une nouvelle religion! Et autant Yahshua Christ Lui-même déclare en Matt. 15:24 :

«Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël»,

autant Paul n’est jamais allé vers personne d’autre que «les brebis égarées de la maison d’Israël», sinon il n’aurait jamais pu faire la déclaration de I Cor. 11:1!

Lorsque les paroles de Paul sont correctement traduites et comprises en II Cor. 6:14, il est ridicule d’affirmer qu’il alla vers des non-Israélites. La KJV traduit :

«Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité?».

William Finck, dans ses Lettres de Paul, traduit le passage ainsi :

«Ne vous mettez pas sous un joug en compagnie d’étrangers indignes de confiance ; car quelle participation la justice a-t-elle avec l’anarchie?».

Paul nous avertit donc ici de n’avoir rien à faire avec des étrangers (de race non-Blanche). Puisque Paul nous a mis en garde d’éviter totalement les étrangers, il est donc absurde d’affirmer que Paul lui-même alla vers des non-Israélites!

Nous devons ensuite déterminer pourquoi le peuple Blanc Adamique peut être, et est, livré à Satan (les non-Adamiques sont déjà d’origine stanique, et sont catégoriquement différents).

Le premier passage qui adresse ceci se trouve en I Cor. 5:4--5 :

«Au nom de notre Prince Yahshua Christ, quand vous êtes assemblés, et mon esprit, avec le pouvoir de notre Prince Yahshua Christ, de délivrer celui qui a ainsi commis cette action à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Prince Yahshua».

Si vous avez un homme dans votre famille (ou une femme), un parent, ou lié à vous par mariage, qui, après les vœux de mariage continue à vouloir courir après le sexe opposé et qui ne peut garder cadenassées ses parties privées, sachez que Paul instruit les Chrétiens de livrer un tel homme à Satan au nom de Yahshua, afin que cette personne, soit se repente, soit souffre physiquement de ses erreurs, ou ne vive pas très vieux. Paul lui-même fait une telle requête en Gal. 5:11--12 :

«Mais moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté? — alors le scandale de la croix est anéanti. Je voudrais que ceux qui vous troublent se retranchassent même».

Être «retranché» signifie littéralement pour Yahweh les livrer à Satan, et si nécessaire les tuer. Et la circoncision n’était pas le seul sujet ici, car au verset 9, on parle de «levain», ce qui inclut toute fausse doctrine. La théologie «pas de Satan» est une fausse doctrine, et ceux qui la promeuvent peuvent aussi être livrés à Satan, pour leur correction ou leur destruction! La même chose vaut pour tous ceux qui dénient et répriment l’enseignement des deux lignées en Genèse 3:15. Nous ne parlons pas ici d’infraction légère ou de violation mineure!

Un autre passage qui adresse le même type de sujet se trouve en I Tim. 1:20 :

«Du nombre desquels sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer».

Si vous croyez que cela n’inclut pas les fausses doctrines, vérifiez le verset 4. Paul l’énonce complètement ici aux versets 9 et 10,

«les iniques, les insubordonnés, les impies, les pécheurs, les gens sans piété, les profanes, les batteurs de père et de mère, les homicides, les fornicateurs, ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures et tout ce qui est opposé à la saine doctrine».

Paul lui-même admettait qu’il avait précédemment été un blasphémateur et qu’il méritait ce qu’il demandait pour Hyménée et Alexandre au verset 20, mais Paul a remercié Yahshua au verset 13 pour sa «miséricorde», parce qu’il avait fait ces choses «dans l’ignorance, dans l’incrédulité». Apparemment, Hyménée et Alexandre blasphémaient en toute connaissance de cause.

Les Écritures ne nous laissent pas tout-à-fait dans l’obscurité sur la question de ce qu’il peut arriver à une personne si le Tout-Puissant permet à Satan de toucher sa vie, car tout ce que nous avons à faire est de lire le livre de Job. Il est très intéressant de remarquer que dans ses huit articles, Downey ne parle pas une seule fois du récit que l’on trouve dans le livre de Job. On pourrait penser que pour affermir son hypothèse intenable, il n’aurait pas oublié le livre de Job. Cette omission non fortuite de la part de Downey devrait vous mettre la puce à l’oreille. Comment quelqu’un désirant écrire un papier sur Satan, pour ou contre, pourrait-il omettre l’expérience de Job? Je suggère qu’il s’agit en fait d’un oubli délibéré de la part de Downey, car s’il avait parlé de Job, cela aurait détruit son dada et sa petite théorie! Qu’est-il advenu de la Parole entière de Yahweh-Yahshua?

Dans le premier chapitre de Job, on nous dit que Job vivait dans le pays d’Uts, qu’il était un homme parfait, droit, craignant Yahweh et se retirant du mal, ayant sept fils et trois filles, plus des brebis, des chameaux, des bœufs et des ânesses en très grand nombre, étant l’homme le plus riche de l’Orient. Le plus grand souci de Job était pour ses dix enfants, et il intercédait fréquement auprès de Yahweh à leur sujet. Mais ses enfants paraissent avoir été assez égoïstes ; ils organisaient de grandes fêtes pour célébrer chaque année leurs anniversaires, mangeant et buvant, quelles que soient les choses que «manger et boire» puissent impliquer. Il est évident que les serviteurs de Job faisaient tout le travail et que ses enfants passaient tout leur temps à jouer.

Puis, au verset 6, on nous dit qu’un jour, les êtres angéliques les plus importants vinrent se présenter à Yahweh, et Satan était de la partie. Puis Yahweh demande à Satan ce qu’il a fait ces derniers temps. Satan répond de façon hâbleuse qu’il surveillait tous ses domaines terrestres. Yahweh demande alors à Satan s’il a déjà estimé les vertus de Son serviteur Job, et que parmi tous les domaines terrestres de Satan, il n’existe pas d’autre homme qui puisse lui être mesuré dans sa droiture et sa crainte de Yahweh, et qui déteste le mal. Répondant, Satan demande, est-ce que Job n’a pas tout intérêt à Te craindre? N’as-Tu pas planté une haie autour de lui et autour de sa maison, de tous côtés? N’as-Tu pas fait croître ses terres et ses richesses? Mais enlève-lui toutes ces choses et il Te maudira dans Ta face.

Ici, il est révélé que Yahweh plante une haie de défense autour de Son peuple afin de le protéger des machinations sataniques dans ce monde, qui est le domaine de Satan. Mais malheur à tout individu ou groupe si cette haie de protection est enlevée. Tant que nous sommes sur le sujet des haies, il faut mentionner que Yahweh planta une haie afin de prévenir que les tribus israélites, après leur captivité, puissent jamais retourner avec succès dans ce que les Romains appelèrent plus tard du nom de Palestine. Quelques Scythes tentèrent de retourner en Palestine, et une cité fut même appelée Scythopolis plusieurs siècles plus tard. Mais ce fut là une aventure de courte durée, et infructueuse. Sous l’influence de l’église romaine, beaucoup d’Israélites, que nous connaissons sous le nom de Croisés, retournèrent en Palestine sur les ordres du pape, et ce fut également un désatre tragique. Cette affaire de Croisades nous dit deux choses : (1) qu’il est dangereux d’essayer d’entrer quand Yahweh a décrété que l’on ne peut entrer, et (2) que le pape romain n’était pas inspiré par Yahweh pour renvoyer les Israélites en Palestine afin de se battre pour des gains politiques. Il s’ensuit que le pape romain n’est pas le «vicaire du Christ», comme il le proclame, et qu’il ne représente pas quoi que ce soit de Chrétien. Quelle preuve supplémentaire nous faut-il pour comprendre que les juifs mauvaises-figues d’aujourd’hui qui retournent en Palestine ne sont pas les vrais Israélites? Pourquoi la haie de protection de Yahweh ne les empêche-t-elle pas d’y retourner?

En Job 1:12, Yahweh déclare à Satan :

«Voici, tout ce qu’il a est en ta main, seulement tu n’étendras pas ta main sur lui. Et Satan sortit de la présence de Yahweh».

Ici, Yahweh enlève sa haie de protection entourant Job, et il est permis à Satan d’entreprendre son sale travail. Nous allons commencer à sonder ce qui peut arriver une fois que Yahweh enlève Sa barrière de protection autour de nous. Les barrières ont deux côtés : elles nous empêchent de pénétrer dans des zones où nous ne devrions pas aller, et elles nous protègent des œuvres de Satan lui-même ainsi que de ses enfants sataniques.

Nous allons maintenant illustrer comment Satan peut utiliser des gens et les pouvoirs de la nature pour amener la destruction de quiconque lui est livré. En Job 1:13--15, nous lisons :

«Et, un jour, il arriva que ses fils et ses filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère premier-né ; et un messager vint à Job et lui dit : Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient auprès d’eux, et ceux de Sheba sont tombés sur eux et les ont pris, et ils ont frappé les jeunes hommes par le tranchant de l’épée ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer».

Les Sabéens paraissent avoir été des pillards en maraude basés en Arabie du sud-ouest, près du Yémen contemporain. Ils étaient situés dans une région centrale concernant le commerce et les échanges avec l’Afrique et l’Inde ; échanges en or, encens, pierres précieuses et esclaves. Il apparaît donc qu’au moins certains membres de la famille de Job furent capturés et faits esclaves en même temps que tous les biens que les Sabéens purent confisquer. Il devrait être évident que les Sabéens étaient les agents de Satan, comme le fut la femme de Job qui dit à Job de maudire dieu et de mourir, comme Satan l’avait prédit. Le même type de chose peut arriver aujourd’hui pour quiconque est livré à Satan. Je me demande bien ce qui est arrivé aux deux hommes que Paul livra à Satan?

L’attaque suivante de Satan envers la famille de Job est enregistrée au verset 16 :

«Celui-ci parlait encore, qu’un autre vint et dit : Le feu de Yahweh est tombé du ciel et a brûlé les brebis et les jeunes hommes, et les a consummés ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer».

Dans ce verset, aucun des enfants de Job n’est mentionné, mais il apparaît que certains des bâtiments de Job furent frappés par la foudre, et que la majorité des troupeaux de Job fut détruite. Une fois de plus, il est apparent que Satan possède au moins un certain contrôle sur les forces naturelles. Et si quelqu’un est livré à Satan, il peut être frappé de la foudre ou par une quelconque force naturelle le temps d’un clin d’œil. Une fois livré à Satan, on ne peut se cacher, et ce que Satan cible, il ne le manque pas. Cela fait frissonner rien que d’y penser! Je me souviens, il y a soixante ans de cela, je me trouvais chez mes grands-parents et un orage survint vers 10 ou 11 heures du soir, et l’éclair frappait de façon tellement continue que l’on aurait pu lire un journal simplement grâce à la lumière des éclairs, et cela dura de la même manière pendant environ une heure. Je peux donc facilement imaginer ce qu’il advint des moutons de Job aux mains de Satan.

Le troisième assaut sur les possessions de Job se trouve au verset 17 :

«Celui-ci parlait encore, qu’un autre vint et dit : Les Chaldéens ont formé trois bandes, et se sont jeté sur les chameaux et les ont pris, et ils ont frappé les jeunes hommes par le tranchant de l’épée ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer».

Il est clair que les Chaldéens étaient une tribu venant de Syrie, qui se déplaça en Babylone longtemps avant l’époque d’Abraham, et qu’ils y devinrent finalement la puissance politique dominante. Ils étaient originellement des Blancs, mais à quel degré étaient-ils mélangés à d’autres races (Cananéens, Kéniens, etc), nous l’ignorons. À ce moment, Job avait perdu certains de ses enfants, ses bœufs ou, en termes modernes, son tracteur, ses planteurs, ses récolteurs et son camion de ferme. En résumé, Job avait perdu son entreprise agricole. Et s’il désirait voyager, il devait maintenant aller à pied ou faire de l’auto-stop. Ses moyens de transport, ses possibilités d’habillement et ses sources de nourriture étaient mis en péril ; tout ce que Downey proclame être imaginaire.

Mais Satan n’en avait pas encore fini avec Job, et il frappe encore au versets 18 et 19 :

«Celui-ci parlait encore, qu’un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère premier-né, et voici, un grand vent est venu de delà le désert et a donné contre les quatre coins de la maison, et elle est tombée sur les jeunes gens et ils sont morts ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer».

Il semble que les enfants de Job qui n’avaient pas été enlevés pour devenir esclaves des Sabéens furent tués par une tornade. Je n’ai jamais craint le tonnerre ou le vent, et les éclairs ne me font toujours pas peur aujourd’hui. Mais environ trois heures plus tard, toujours dans la maison de mes grands-parents, un samedi soir aux alentours de 10 heures, au moi de mai, je m’apprêtais à prendre un bain après une dure journée de labeur. C’était une soirée très chaude et calme, sans un souffle d’air pour agiter la moindre feuille dans les arbres, et juste quand je mettais un pied dans la baignoire, tout-à-coup quelque chose heurta la maison, comme si un semi-remorque avait percuté la façade. Puis il y eut un son ressemblant aux cris aigus d’un chœur de 500 femmes hystériques, semblant provenir d’environ 150 à 300 mètres au-dessus de la maison. Je me précipitai à la cave juste avant que la lumière soit coupée. La poussière commença alors à souffler autour des pilliers de fondation. Le vent ne dura qu’environ deux minutes, puis il se calma tout-à-fait et tout redevint calme. Il n’y avait que trois ou quatre bâtiments endommagés sur une ligne d’environ six kilomètres, et la maison de mes grands-parents n’avait que peu souffert. C’était donc une tornade mineure, mais je n’aimerais pas me trouver dans une tornade de force F4 ou F5. Dans le cas de Job, et c’est là où je voulais en venir, la tornade était un outil dont se servit Satan et qu’il contrôlait.

Marc 4:37--39 nous parle de Christ et Ses disciples traversant la Mer de Galilée alors qu’une tempête se levait. Se réveillant, Yahshua commanda : «Fais silence, tais-toi!» (grec, temps parfait : pephimōso, «soit muselé»). La mer étant suffisament calme pour dormir, la tempête était-elle une tornade ou une trombe?

Aujourd’hui, Satan n’a pas besoin d’une tempête ou d’une tornade pour confisquer la propriété de quelqu’un, car tout ce qu’il a à faire est d’avoir à sa disposition un de ses juifs mauvaises-figues pour hypothéquer la propriété d’un homme, spécialement s’il ne reste que deux ou trois mensualités à payer. Et qu’utilisons-nous aujourd’hui pour payer ces choses sinon cette monnaie juive satanique? Dans ce cas, Satan peut simplement faire diminuer la quantité d’argent en circulation pour accomplir le même objectif. De nos jours, les enfants de Satan, les juifs mauvaises-figues, ont hypothéqué le monde entier, alors que les croyants en «pas de Satan» mettent tout le blâme sur notre propre chair! Étant donné que le terme «satan» est utilisé de nombreuses fois dans la Bible, les «pas de Satan» ne peuvent nier ce qu’elle nous dit ; ils s’engagent donc dans un petit jeu de passe-passe (vous le voyez, hop, vous ne le voyez plus) et proclament que «satan est la chair», ce qui veut dire la chair de tout le monde. Entre autres, cela ferait de nous, les Israélites, «Satan», ou le «diable». Le problème avec cette supposition stupide est que cela ferait de Yahshua Christ Lui-même «Satan» ou le «diable», car Il était Yahweh dans la «chair». Certains peuvent utiliser l’argument que le Christ vainquit la chair. Eh bien, cela ne marche pas non plus, car Yahshua était toujours dans la chair dans Son corps glorifié, en Luc 24:39, où Il dit :

«Voyez mes mains et mes pieds ; — que c’est moi-même : touchez-moi et voyez ; car un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous voyez que j’ai».

Si donc la chair est le diable, comme ces gens le proclament, alors Yahshua Christ était Satan après Sa crucifixion et Sa résurrection. Si c’était vrai — ce qui n’est évidemment pas le cas — par le même critère perverti, lorsque nous serons ressuscités dans la chair lors du retour du Christ, lorsqu’Il sera couronné Roi de Son Royaume, Lui comme nous serons tous des diables sataniques. Toutes sortes d’ambiguïtés apparaissent quand nous tordons les Écritures.

J’emprunte un paragraphe extrait de l’article de William Finck Le péché et le premier épître de Jean :

«Tous ceux qui affirment que ‘‘le diable est la chair’’ ne sont rien d’autre que les Sadducéens modernes (Actes 23:8) qui, dans leur vanité, prétendent être Chrétiens! Actes 23:8 dit, en partie : ‘‘car les Sadducéens disent qu’il n’y a pas ... ni ange, ni esprit ...’’. N’est-ce pas justement la même doctrine que les croyants au ‘‘pas de Satan’’ promeuvent? Qu’est-ce qui les distingue donc des Sadducéens? Et les Sadducéens n’étaient-ils pas encore plus vils que les Pharisiens?».

Partie 6

Si vous n’avez pas lu les brochures 1--5 de cette série, vous devriez le faire maintenant, car elles sont nécessaires pour comprendre celle-ci. J’ai en ma possession deux courts pamphlets : l’un est intitulé Satan Dispelled, de Kalamos (qui que cela puisse être) et l’autre The Bible Devil And Satan Defined (anonyme aussi). Le premier fut republié à partir d’une publication intitulée Lucifer Scrutinized, Satan Dispelled, par la Christian Research, 279 Spring St., Eureka Springs, AR, 72632, et distribuée par America’s Promise, P.O. Box 5334, Phoenix, AR, 85010. Cette dernière est distribuée par les héritiers de America’s Promise, situés aujourd’hui à P.O. Box 157, Sandpoint, ID, 83864, et aussi par le Col. John R. Niemela, Ret., 1776 Wainwright Dr., Reston, VA, 20190.

La supposition tout entière de la doctrine «pas de Satan» est basée sur la conjecture que «la chair» est le diable. Afin de vous démontrer ceci, je citerai des extraits de The Bible Devil And Satan Defined, pages 2, 10, 11, 12, 17 et 18 :

«Mais une fois qu’il est reconnu que le diable se rapporte au péché et que le péché vient de l’intérieur, il sera reconnu que le sang de propitiation de Jésus est une arme puissante pour le défaire et le détruire! Il défait le pouvoir du péché en fournissant les moyens de pardon ; il conquiert la mort à travers la promesse d’une résurrection dans une vie éternelle … Bien que le diable se rapporte principalement à la nature humaine, ou les désirs de la chair, il se manifeste par des formes variées … Le ‘‘diable’’ contre lequel il les avertit constitue le monde païen, social et politique qui était gouverné par la chair … Ils étaient des hommes de chair, dominés par ses désirs, et dès lors la progéniture du diable … Nous avons montré que le diable se rapporte aux tendances pécheresses de la chair … La vie immortelle dans le Royaume de Dieu qui doit être mis en place sur la Terre … est l’espoir qui se trouve devant nous. Afin de l’atteindre, nous devons conquérir le diable, ou péché dans la chair».

Selon cette supposition, vous n’avez qu’à vous regarder dans un mirroir et vous observez le diable! Je parie que vous ne saviez pas cela, n’est-ce pas? Moi non plus!

Il est évident que Satan Dispelled, de Kalamos, n’est rien d’autre qu’une extension de The Bible Devil And Satan Defined. On ne nous informe pas si «Kalamos» est un nom, un pseudonyme, ou bien une sorte de code secret de film de cape et d’épée connu uniquement de l’auteur et de ses petits copains! Les seuls noms semblant associés avec Satan Dispelled sont Nicholas Weins, Mrs. Alfreda Fiebiger, John H. Fiske Jr., Sheldon Emry et Gerda Koch. La date est 1980. D’après certaines informations, dans les années qui suivirent, Gerda Koch confessa qu’elle n’était pas familière avec les Deux Lignées et qu’elle devait se renseigner sur cette matière, mais elle mourut avant d’en avoir eu l’occasion. Un petit travail de détective peut révéler comment la doctrine «pas de diable» parvient à s’introduire dans le Message Identitaire. Ce qui suit sont les paroles de Gerda Koch que l’on trouve sous la rubrique «Commentaires de l’éditeur» dans Satan Dispelled :

«Ce fut mon privilège, pendant environ 15 ans, de rencontrer occasionnellement Mr. Weins, dans la maison de Mrs. Alfreda Fiebiger, au Minnesota, et de passer bien des heures délicieuses et éclairantes dans l’étude de la Bible. La Bible est une Fontaine intarissable, tout comme Dieu est intarissable dans Son Essence. Lors d’une de ces séances d’étude, Mr. Weins et Mrs. Fiebiger m’approchèrent sur le sujet de ‘‘Satan’’. Je rejetai complètement l’idée selon laquelle Satan n’est pas un être personnel comme non scripturale et fallacieuse. En cette occasion, ils me donnèrent un ouvrage de John H. Fiske Jr, ‘‘Who Was the Tempter of the Human Race?’’ que je ne lus pas, je dois le confesser, avant il y a de cela à peu près un an, lorsque le pasteur Sheldon Emry de Phoenix, Arizona, nous envoya une nouvelle édition de la même brochure. Après avoir lu la brochure et avoir écouté un certain nombre de cassettes audio du pasteur Emry, je devins vraiment intéressée. J’écrivis à mes amis du Minnesota que maintenant, je n’étais pas seulement désireuse mais anxieuse d’étudier le sujet avec eux … Je veux ici remercier une fois de plus Mr. Weins et Mrs. Fiebiger pour leur service dévoué et le pasteur Emry pour son aide dans l’édition de nos ajouts».

Volontairement ou involontairement, Gerda Koch, en portant assistance à Sheldon Emry et compagnie dans leur doctrine «pas de diable», devint donc un accessoire dans cette histoire. Dan Gentry, après avoir réquisitionné la publication de Gerda Koch, a colporté naïvement et avec enthousiasme ces deux doctrines fausses et dégoûtantes. Je citerai maintenant quelques extraits de la brochure Satan Dispelled, pages 3, 5, 7 et 25 :

«Toutes ces déclarations pré-citées soulignent le fait, sans l’ombre d’un doute, que c’est le cœur et l’esprit de l’homme dépravé et sa chair non regénérée qui constituent l’ennemi principal de Dieu … (ce qui veut dire que son état d’âme spirituel et sa chair étaient opposés) … L’accusateur était, dans le cas de Jésus, ce qu’il a toujours été dès le commencement, la chair humaine … Mais l’Esprit en Lui retourna la question : ‘‘Il est encore écrit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu’’, raisonnant donc avec Sa propre chair dans les Saintes Écritures … Chapitre IX : ‘‘Le Prince ou gouverneur de ce monde’’ (Jean 12:31 ; Jean 14:30 ; Jean 16:11). Ces trois textes rapportent les déclarations faites par notre Seigneur avant Sa mort, et se réfèrent au ‘‘prince de ce monde’’ (grec : archon = dirigeant). ‘‘Maintenant est le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors’’ (Jean 12:31). ‘‘… Le prince de ce monde vient, et il n’a rien en moi’’ (Jean 14:30). ‘‘Il (le Consolateur) convaincra le monde de péché … de jugement’’ (Jean 16:8 et verset 11) : ‘‘De jugement, parce que le prince de ce monde est jugé’’. Notre Seigneur Jésus Crist se référait, dans ces trois phrases, à la Mort en tant que ‘‘le prince de ce monde’’».

Du fait que je ne cite que des extraits de cette brochure, vous pourriez être dans la confusion sur ce qu’elle dit. Je vais donc l’expliquer. Pour commencer, l’auteur essaye d’établir la fausse prémisse selon laquelle la «chair» est le diable. Puis il essaie de démontrer une guerre entre ce qu’il appelle «son état d’âme spirituel» et la chair. Après cela, il entreprend de démontrer que même avec Jésus, dans Sa tentation, le «diable» n’est que Sa chair.

Afin de démontrer à quel point cette prémisse est défectueuse, prenons en considération Job 19:26, qui déclare :

«Et après ma peau, les vers détruiront ce corps, pourtant de ma chair je verrai Yahweh».

Devons-nous croire que la chair de Job est le diable? Si cela est vrai, alors, lorsque nous serons ressuscités lors de la Seconde Venue de Yahshua, tous nos corps ressuscités dans cette «chair diabolique» rencontrerons notre Sauveur dans Son «corps diabolique», car les Écritures proclament que lorsque nous Le verrons, nous serons comme Lui (I Jean 3:2)! Ceci est du pur blasphème! Question : si la chair était le diable, pourquoi serait-elle ressuscitée?

Si nous lisons Luc 24:39, nous obtenons un autre message :

«Voyez mes mains et mes pieds ; — que c’est moi-même : touchez-moi, et voyez ; car un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous voyez que j’ai».

Yahshua parle ici de Son corps ressuscité! Il s’ensuit que les «pas de diable» accusent en réalité notre Sauveur d’être le diable! Je suggère à toutes les personnes parmi vous qui ont avalé ce fatras «pas de diable» reconsidèrent rapidement cette position. Si la «chair» est tellement mauvaise que ce que clament ces disciples «pas de diable», pourquoi donc Luc, en Luc 3:6, dit-il : «et toute chair verra le salut de Yahweh»? Devons-nous croire qu’il y a un salut pour le diable? C’est totalement absurde!

Actes 26:18 parle d’ouvrir les yeux des vrais Blancs Israélites et de comment le Messie les sauvera du pouvoir des ténèbres :

«Pour ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière, et du pouvoir de Satan à Yahweh ; pour qu’ils reçoivent la rémission des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés, par la foi en moi».

II corinthiens 4:4 :

«En lesquels le dieu de cet âge a aveuglé les pensées des incrédules, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ qui est l’image de Yahweh, ne resplendît pas pour eux».

Colossiens 1:13 :

«Qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume de Son Fils aimé».

Jean 12:31 :

«Maintenant est le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors».

I Jean 5:19 :

«Nous savons que nous sommes de Yahweh, et que le monde entier gît dans le méchant».

Vous pouvez voir, alors, que l’hypothèse entière de ces tenants de la doctrine «pas de diable» repose sur la théorie que l’unique guerre dans laquelle nous combattons est une guerre entre l’esprit et la chair. Oui, il existe un lutte entre l’esprit et la chair, mais nous devrions considérer ce que dit Éphésiens 6:12 :

«Car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les hauts lieux».

Les «pas de diable» oublient de lire ce verset! Ce passage décrit très clairement et précisément contre quoi nous «luttons» (combat corps à corps) et contre quoi nous ne combattons pas! Il devrait être évident qu’il existe deux fronts dans cette guerre, pas juste un seul.

A Greek-English Lexicon of the New Testament and Other Early Christian Literature, page 446 :

«Ce monde est gouverné par le ἄρχων τοῡ κόσμου τούτου, le prince de ce monde, le diable, Jean 12:31b ; 16:11 ; sans τούτου 14:30. Cf. aussi κόσμος ὅλος ἐν τῷ πονηρῷ κεῑται, le monde entier repose dans le pouvoir du méchant I Jean 5:19».

Comme on peut le voir clairement, toute la doctrine «pas de diable» tient, ou chute, sur l’interprétation de Jean 16:11. Et comme vous l’avez lucidement observé à partir des Écritures, elle tombe droit sur son nez! Nous allons maintenant nous en référer à Nave’s Topical Bible, de Orville J. Nave (une source non biaisée) pour étudier ceci. Avec cet article, nous allons saisir le sens du mot «Satan». Je pense que vous serez très étonné de constater comment Nave couvre bien le sujet. Je ne citerai pas tous ces passages ici, mais il est évident que le sujet de Satan est bien plus étendu que ce que proclament les «pas de Satan». Vous devriez lire et étudier chaque passage mentionné ici, après quoi vous déciderez si oui ou non il existe un diable :

«Satan. Appelé Abaddon, Rév. 9:11 ; accusateur de nos frères, Rév. 12:10 ; adversaire, I Pierre 5:8 ; ange de l’abîme, Rév. 9:11 ; Apollyon, Rév. 9:11 ; Béelzébul, Matt. 12:24 ; Marc 3:22 ; Luc 11:15 ; Bélial, II Cor. 6:15 ; le diable, Matt. 4:1 ; Luc 4:2, 6 ; Rév. 20:2 ; ennemi, Matt. 13:39 ; père du mensonge, Jean 8:44 ; grand dragon roux, Rév. 12:3 ; menteur, Jean 8:44 ; meurtrier, Jean 8:44 ; serpent ancien, Rév. 12:9 ; 20:2 ; pouvoir des ténèbres, Col. 1:13 ; prince de ce monde, Jean 12:31 ; 14:30 ; 16:11 ; les démons, Matt. 12:24 ; de l’autorité de l’air, Éph. 2:2 ; dominateurs des ténèbres de ce monde, Éph. 6:12 ; Satan, I Chr. 21:1 ; Job 1:6 ; Jean 13:27 ; Actes 5:3 ; 26:18 ; Rom. 16:20 ; serpent, Gen. 3:4, 14 ; II Cor. 11:3 ; l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance, Éph. 2:2 ; tentateur, Matt. 4:3 ; I Thess. 3:5 ; le dieu de ce monde, II Cor. 4:4 ; esprit impur, Matt. 12:43 ; le méchant, Matt. 13:19, 38. Royaume de, devant être détruit, II Sam. 23:6, 7, avec contexte ; Matt. 12:29 ; 13:30 ; Luc 11:21, 22 ; I Jean 3:8. Synagogue de, Rév. 2:9 ; 3:9».

Ces passages représentent seulement une partie des Écritures qui pourraient être citées, discréditant la théorie «pas de Satan»! Affirmer que tous ces passages se réfèrent à la chair est absurde, pourtant c’est exactement ce qu’ils essayent de nous faire croire! Quand la chair est-elle devenue une synagogue? Ils continueront à clamer «c’est la chair, c’est la chair!», c’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils arrivent à II Cor. 11:3, où ils vont crier «c’est mental, c’est mental!». Pourquoi ce changement soudain? Pourquoi ne peuvent-ils fixer leurs idées, une fois pour toutes?

Habituellement, les avocats «pas de Satan» affirment que c’est simple, en parlant d’un sujet qui n’est pratiquement jamais le sujet de Satan mentionné dans l’Ancien Testament. Ces affirmations ne font qu’exposer leur incroyable ignorance de la Bible. Notez que le mot ignorance est dérivé du mot ignore, et c’est bien ce qu’ils font. Pierre parle des gens qui ignorent volontairement, en II Pierre 3:5. Bien entendu, ils n’ont jamais lu Romains 16:25, où Paul dit :

«Or, à celui qui est puissant pour vous affermir selon mon évangile et la prédication de Yahshua Christ, selon la révélation du mystère à l’égard duquel le silence a été gardé dès les temps éternels, mais qui a été manifesté maintenant».

En Matt. 13:35 aussi, nous trouvons :

«En sorte que fût accompli ce qui a été dit par le prophète, disant : ‘‘J’ouvrirai ma bouche en paraboles, je proférerai des choses qui ont été cachées dès la fondation du monde’’» (voir aussi Col. 1:26).

Extrait de The Ante-Nicene Fathers, vol. I, livre 5, chapitre 26, nous lisons :

«Justin a fait très justement la remarque qu’avant l’apparition du Seigneur [sic, Yahweh], Satan n’avait jamais osé blasphémer Dieu, dans la mesure où il ne connaissait pas sa propre condamnation, car elle était contenue dans des paraboles et des allégories ; mais qu’après l’apparition du Seigneur, lorsqu’il eut découvert clairement, d’après les paroles du Christ et des Ses apôtres, que le feu éternel était préparé pour lui du fait de son apostasie envers Dieu de sa propre volonté, et de même pour tous ceux qui ne se repentent pas et continuent l’apostasie, maintenant il blasphème, par l’entremise de tels hommes, le Seigneur qui portera le jugement [sur lui] comme étant déjà condamné, et impute la culpabilité de son apostasie à son Créateur et pas à propre disposition volontaire. Juste comme avec ceux qui violent les lois, lorsque la punition les frappe : ils rejettent le blâme sur ceux qui élaborent les lois mais pas sur eux-mêmes. De la même façon font ces hommes qui sont remplis d’un esprit satanique et qui portent d’innombrables accusations contre notre Créateur, qui nous a donné l’esprit de vie et établi une loi adaptée à tous ; et ils n’admettront pas que le jugement de Dieu est juste. C’est pourquoi aussi ils aiment à imaginer tel autre Père qui ne s’occupe jamais de nos affaires ni n’exerce une providence sur elles, non, un Père qui approuve même tous les péchés» [D]  [D] Le texte grec est ici préservé par Eusèbe, Hist. Eccl., iv. 18 ; mais on ne nous dit pas de quelle œuvre de Justin Martyr il est extrait..

Il doit être évident après cela que la plupart des informations concernant Satan ont été délibérément retenues jusqu’après la Première Venue de Yahshua Christ, car avant cette époque, la meurtrissure du talon du Christ, comme prophétisée en Gen. 3:15, n’avait pas été accomplie, ni ne pouvait l’être jusqu’à ce qu’Il (Yahweh) vienne dans la chair. Non seulement cela, mais le temps n’était pas encore venu pour Satan d’être écrasé sous les pieds, comme il est décrit en Rom. 16:20 par Paul. Le travail d’écrasement de la tête du serpent, enregistré en Gen. 3:15, fut délégué aux Israélites-Romains. Cet écrasement des descendants de Satan nécessitait la crucifixion de nombreux milliers de juifs mauvaises-figues par les Romains sous le commandement de Titus en 70 ap. JC, comme l’historien Josèphe le rapporte. Cet écrasement replaça les juifs mauvaises-figues un millier d’années en arrière dans leur agenda, jusqu’à 1066 ap. JC, quand ils pénétrèrent dans l’Angleterre Israélite avec Guillaume le Conquérant et leur monnaie. Il est donc prédit le liage de l’homme fort (les juifs mauvaises-figues) pour un millénaire, dans les puits sans fond des ghettos. Il s’ensuit que sans un Satan et sans la doctrine des Deux Lignées, la prophétie de Gen. 3:15 n’aurait pas pu être accomplie historiquement à la bonne date. Mais ceci n’est pas la fin, étant donné que les juifs mauvaises-figues ont encore un rôle à jouer, en Rév. 20:10. Vous avez maintenant la réponse à la question de pourquoi la plupart des choses que nous savons aujourd’hui sur Satan se trouve principalement dans le Nouveau Testament, et s’il n’y a pas deux lignées en Gen. 3:15, nous pouvons aussi bien brûler nos Bibles ou les jeter à la poubelle. La référence suivante va démontrer comment Satan devint un nom propre.

Extrait de A Biblical Theology of the Old Testament, par R.B. Zuck, page 424 :

«Le nettoyage de Joshua trouva une opposition chez Satan (Zach. 3:1--2). Le mot hébreu traduit par ‘‘Satan’’, qui signifie ‘‘adversaire’’, se réfère souvent ailleurs à des ennemis humains. Cependant, lorsqu’il est utilisé avec l’article (comme ici et en Job 1--2), un être angélique particulier, hostile aux serviteurs de Dieu, est en vue. Son personnage, qui n’est pas pleinement développé dans l’Ancien Testament, se fait plus précis dans le Nouveau Testament, où son titre de l’Ancien Testament devient un nom propre».

Il est important d’identifier qui au juste est le Satan en Zach. 3:2. Le premier verset de ce chapitre débute avec un grand-prêtre du nom de Joshua qui était habillé de vêtements sales. Cela nous indique simplement qu’il était dans un état de deuil et qu’il était vêtu de sacs et de cendres. Puis on nous parle de «Satan se tenant à sa droite pour lui résister». Pour comprendre cette phrase, nous devons aller à Jude 9, qui dit :

«Mais Michaël l’archange, quand, discutant avec le diable, il contestait touchant le corps de Moïse, n’osa pas proférer de jugement injurieux contre lui, mais il dit : Que Yahweh te censure».

Ce passage ne se réfère pas au corps physique de Moïse depuis 1.000 ans dans la tombe, mais du corps de lois présenté par Moïse. Mais alors survient Satan en tant qu’accusateur, «se tenant à sa droite pour lui résister». Ici, «la droite» symbolise le pouvoir et l’autorité du prêtre. Tandis que les Judaïtes rebâtissaient le temple, leurs adversaires entreprirent de faire arrêter le chantier, Néh. 2:10, 19 ; 4:1, 7 ; 6:1, 2, 5, 12, 14 ; 13:28 qui disent :

«Et quand Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’apprirent, ils furent très-mécontents de ce qu’un homme fut venu pour chercher le bien des fils d’Israël … Et quand Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, et Guéshem, l’Arabe, l’apprirent, ils se moquèrent de nous et nous méprisèrent, et ils dirent : Qu’est-ce que vous faites là? Voulez-vous vous révolter contre le roi? … Et il arriva que, lorsque Sanballat apprit que nous bâtissions la muraille, il se mit en colère et fut extrêmement irrité, et il se moqua des juifs … Mais il arriva que, lorsque Sanballat et Tobija, et les Arabes, et les Ammonites, et les Asdodiens, apprirent que la réparation des murs de Jérusalem avançait, que les brèches commençaient à se fermer, ils se mirent dans une grande colère … Et il arriva que, lorsque Sanballat, et Tobija, et Guéshem, l’Arabe, et le reste de nos ennemis, apprirent que j’avais bâti la muraille et qu’il n’y restait aucune brèche, quoique jusqu’à ce temps-là je n’eusse pas posé les battants aux portes, Sanballat et Guéshem m’envoyèrent dire : Viens et rencontrons-nous ensemble dans les villages de la vallée d’Ono. Mais ils pensaient à me faire du mal … Et Sanballat m’envoya son serviteur, une cinquième fois, de la même manière, une lettre ouverte à la main … Et je reconnus que, voici, ce n’était pas Yahweh qui l’avait envoyé, car il prononçait cette prophétie contre moi, et Tobija et Sanballat le soudoyaient … Souviens-toi, ô Dieu, de Tobija et de Sanballat selon ces œuvres qu’ils ont faites ; et aussi de Noadia, la prophétesse, et du reste des prophètes qui voulaient m’effrayer … Et l’un des fils de Joïada, fils d’Éliashib, le grand sacrificateur, était gendre de Sanballat, le Horonite, et je le chassai d’auprès de moi».

À l’époque de Néhémie, Sanballat le Horonite, Tobija le serviteur, l’Ammonite et Guéshem l’Arabe avaient tous leur sang mêlé parmi les dix nations de Genèse 15:19--21 (voir Esdras ch. 9). Ils avaient donc absorbé le sang des Kéniens, qui étaient les descendants de Caïn! Et Caïn, étant le premier-né de Satan par la séduction d’Ève, Sanballat et associés représentaient sans aucun doute la lignée satanique. Nous savons donc maintenant quel «être angélique particulier, hostile aux serviteurs de Dieu» est en vue, comme le dit R.B. Zuck. De plus, les juifs mauvaises-figues et les arabes d’aujourd’hui sont également liés génétiquement à «Sanballat le Horonite, Tobija le serviteur, l’Ammonite et Guéshem l’Arabe»!

Un autre personnage de l’Ancien Testament de la lignée de Satan était Doëg l’Édomite, que l’on trouve en I Sam. 21:7 ; 22:9, 18, 22 et Ps. chap. 52. Lui aussi peut être relié, à travers les femmes Hittites d’Ésaü, à la Genèse 15:19--21, et ensuite à Caïn. Doëg était le berger en chef sous le roi Saül. Au-dessus du Psaume 52, une explication est donnée pour ce Psaume, et tous les neuf versets doivent être lus. Le roi Saül, n’étant pas de la lignée royale de Juda, n’avait pas la sagesse nécessaire pour régner, et il gaffa bien des fois, notamment dans le fait de ne pas tuer Agag et tous les hommes, femmes et enfants amalékites, ainsi que leurs troupeaux, comme on le voit en I Sam. ch. 16. Le roi Saül, aussi, dans un de ses accès de rage folle, commanda que les prêtres d’Israël soient tués, et Doëg l’Édomite satanique était plus que volontaire pour faire ce travail, et il en tua un total de 85. En un sens, la chair fait partie du problème ; c’est-à-dire la chair génétique satanique qui fait partie de toute lignée caïnique satanique.