Le Déluge de Noé n’était pas global

par Bertrand L. Comparet

Parmi les nombreuses notions non-scripturales et erronées, enseignées dans pratiquement toutes les églises, se trouve l’idée selon laquelle le déluge mentionné dans la Bible couvrait toute la Terre. Il est déclaré que tout le monde sur la Terre fut noyé excepté Noé et sa famille, qui échappèrent à la mort en étant dans l’arche. Beaucoup d’églises ont fermement insisté sur le fait que la Bible dit cela, alors qu’il y a de nombreuses preuves que le déluge n’était pas global. Par cet enseignement, les églises ont détruit la foi de beaucoup de gens. Ils ont fait des athées ou des agnostiques de centaines de milliers de personnes, alors qu’ils auraient pu devenir des Chrétiens actifs, si seulement on leur avait enseigné la vérité à propos de la Bible.

Une partie de l’idée fausse sur le déluge est due à de nombreuses mauvaises traductions trouvées dans la version couramment utilisée, la King James Version de la Bible [A]  [A] Ainsi que dans les traductions françaises, rassurez-vous! (N.D.T.). Une partie de cette traduction apparaît clairement fausse, si vous lisez attentivement la King James elle-même. Examinons-la.

En Genèse chapitre 6, nous lisons que Yahweh trouva les gens si corrompus qu’Il regretta de les avoir créés, et donc Il décida de les exterminer par un déluge. Il avertit le juste Noé de ce déluge à venir et lui dit de bâtir un grand bateau, ou arche, dans lequel lui et sa famille pourraient trouver une sauvegarde et où ils pourraient préserver quelques-uns des animaux de chaque espèce de cette zone. La Genèse chapitre 7 raconte comment Noé reçut l’avertissement final selon lequel le temps était venu et qu’il devait entrer dans l’arche. Puis il est dit, selon la version King James :

Et il arriva, au bout de sept jours, que les eaux du déluge furent sur la terre. L’an six cent de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent et les écluses des cieux s’ouvrirent ; et la pluie fut sur la terre quarante jours et quarante nuits.
Et le déluge fut sur la terre quarante jours ; et les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle fut élevée au-dessus de la terre. Et les eaux se renforcèrent et crûrent beaucoup sur la terre ; et l’arche flottait sur la face des eaux. Et les eaux se renforcèrent extraordinairement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes. Les eaux se renforcèrent de quinze coudées par dessus, et les montagnes furent couvertes. Et toute chair qui se mouvait sur la terre expira, tant les oiseaux que le bétail et les bêtes des champs et tout ce qui fourmille sur la terre, et tout homme. Tout ce qui avait le souffle de vie dans ses narines, de tout ce qui était sur la terre sèche, mourut. Et tout ce qui existait sur la face de la terre fut détruit, depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’aux reptiles et jusqu’aux oiseaux des cieux : ils furent détruits de dessus la terre ; et il ne resta que Noé et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux se renforcèrent sur la terre, cent cinquante jours.
Et Yahweh se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail, qui étaient avec lui dans l’arche ; et Yahweh fit passer un vent sur la terre, et les eaux baissèrent ; et les fontaînes de l’abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie qui tombait du ciel fut retenue. Et les eaux se retirèrent de dessus de la terre, allant et se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et l’arche reposa sur les montagnes d’Ararat, au septième mois, au dix-septième jour du mois. Et les eaux allèrent diminuant jusqu’au dixième mois ; au dixième mois, le premier jour du mois, les sommets des montagnes apparurent.

Premièrement, examinons ce que les traducteurs ont fait des écrits originels de Moïse. Souvenez-vous que la King James Bible dit que la pluie fut sur la terre et que les eaux crûrent beaucoup sur la terre et que toute chair qui se mouvait sur la terre mourut. Absolument pas! Souvenez-vous qu’en Genèse 4:14, lorsque Yahweh chassa Caïn en punition du meurtre d’Abel, la King James Bible cite Caïn, disant : «Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de dessus la face de la terre». Que fit donc Caïn? Grimpa-t-il dans sa fusée et s’enfuit-il dans l’espace? Bien sûr que non!! Il ne fut pas chassé de la face de la terre, et il ne dit jamais cela ; seuls les traducteurs disent cela.

Les mots que Caïn prononça sont ad-aw-maw, ce qui signifie le sol. Yahweh lui avait dit que son activité agricole ne donnerait plus rien, et Caïn dit donc : «Tu m’as chassé du sol». Vous avez probablement noté que les descendants actuels de Caïn ne sont pas fermiers, ils ont des boutiques et autres institutions de crédit.

Quand nous arrivons à la Genèse chapitre 7 où la Bible nous parle du déluge, partout où elle nous dit que le déluge couvrait la terre, le mot hébreu utilisé dans l’écrit originel de Moïse était eh-rets, signifiant le pays. Le déluge couvrit le pays particulier où il se passa. Ce fut un déluge local qui couvrit une région, ou pays, particulière, pas la Terre entière.

Notez que la Bible spécifie «Les eaux se renforcèrent de quinze coudées par dessus, et les montagnes furent couvertes». Dans l’ancien temps, deux longueurs différentes pour la coudée étaient en usage. La coudée sacrée de 25 pouces et la coudée commune de 20 pouces et 5/8. Quinze coudées peuvent donc vouloir dire 25 pieds 9 pouces (52,39 mètres) ou bien 31 pieds 3 pouces (63,5 mètres) selon la coudée que vous utilisez. Si cela signifie que toutes les montagnes furent couvertes, les eaux devaient couvrir le Mont Éverest, qui est haut de 8.848 mètres. Toute la planète aurait donc du être couverte d’eau d’une hauteur de près de 9.000 mètres. Dans ce cas, où cette eau a-t-elle bien pu disparaître lorsque le déluge cessa? Non, je ne pense pas que la Bible soit fausse, mais bien que les traducteurs ont fait ces erreurs. Les traducteurs prirent le mot hébreu eh-rets, qui signifie «ce pays» et l’ont traduit de façon à signifier le monde entier. Un peu plus loin, nous examinerons les évidences prouvant où ce pays se trouvait.

Si la Terre entière avait été couverte par 9.000 mètres d’eau, alors toutes les nations auraient du être complètement exterminées. Cependant, les histoires babylonienne, égyptienne et chinoise continuent à travers cette période sans la moindre interruption. La Bible donne la date du déluge comme commençant en 2345 av. JC et se terminant en 2344 av. JC. En basse Sumer, appelée plus tard Chaldée, qui occupait la même plaine de Shinar où Noé et sa famille voyagèrent après le déluge, la cité d’Ur des Chaldéens était la ville la plus importante, de 2400 av. JC à environ 2285 av. JC. Son histoire n’est pas interrompue par le moindre déluge en cette période. Plus loin au nord, Babylone devint puissante à partir de 2400 av. JC environ et atteignit un haut degré de civilisation sous le fameux roi Hammourabi, qui vivait à la même période que le patriarche hébreu Abraham, vers 2250 av. JC. Il n’y a aucune interruption dans son histoire due à un déluge. En Égypte, la onzième dynastie commença à régner vers 2375 av. JC sur une grande et puissante nation. La onzième dynastie régna jusqu’à environ 2212 av. JC et fut suivie par la douzième dynastie, qui régna jusqu’en 2000 av. JC environ. Il n’y eut aucune interruption dans la onzième dynastie à l’époque du déluge de Noé, vers 2345 av. JC. La nation continua à être grande et puissante à travers cette période.

L’histoire précise de la Chine commence vers 3000 av. JC. Les documents historiques chinois Shu-ching montrent que le roi Yao monta sur le trône en 2356 av. JC, 11 ans avant le début du déluge de Noé, et régna sur la Chine pendant beaucoup d’années après le déluge. Durant le règne de Yao, le Shu-ching rapporte que la rivière Hwang Ho, qui draine les montagnes et un grand bassin dans la province du Xinjiang, connut des inondations excessives pendant trois générations. Ici encore, pas d’interruption dans l’histoire. La nation chinoise ne fut pas effacée. Ses propres documents historiques montrent qu’elle continua à exister pendant la période du déluge de Noé.

La Bible est donc correcte en disant que le déluge couvrit seulement eh-rets, ce pays. Les traducteurs ont tort lorsqu’ils changent la signification de ce qu’écrivit réellement Moïse dans la Genèse chapitre 7, et qu’ils disent que le déluge couvrit la Terre entière.

Ce qui nous laisse avec la question de savoir où eut lieu le déluge. Pour répondre à cette question, nous débuterons avec Adam et Ève et retracerons où eux et leurs descendants allèrent. Ils commencèrent dans le jardin d’Éden. Genèse 2:10--14 nous dit qu’une rivière sortait d’Éden et que cette rivière se divisait en quatre courants principaux. Elle nomme ces quatre rivières. Pison et Gihon, que nous ne pouvons identifier parmi les rivières qui existent aujourd’hui. Hiddekel, qui est l’ancien nom des fleuves Tigre et Euphrate. Les Tigre et Euphrate ont leurs sources dans ce que l’on appelle de nos jours la Turquie, dans son extrême sud-est, un peu au nord de la moderne Irak. En tenant compte du fait que beaucoup de fleuves ont changé leur cours de façon considérable durant ces derniers milliers d’années, ces données placent néanmoins le jardin d’Éden à l’extrême nord de l’ancienne Akkad.

Quand Adam et Ève furent chassés du jardin d’Éden, Genèse 3:24 nous dit que Yahweh plaça des chérubins avec une épée de feu à l’est du jardin d’Éden afin d’empêcher Adam et Ève d’y retourner et d’avoir accès à l’Arbre de Vie. Si ce garde devait accomplir quoi que ce soit, il devait être placé entre Adam et le jardin. Nous en déduisons donc qu’Adam et Ève furent chassés vers l’est. À partir du jardin, le parcours d’Adam l’aurait donc conduit à travers le nord de l’Iran, au sud de la Mer Caspienne, vers ce qui était appelé le Turkistan chinois et est appelé aujourd’hui la province du Xinjiang, à l’extrême ouest de la Chine.

Dans la partie sud du Xinjiang, il existe un grand bassin entouré de tous les côtés de hautes montagnes, avec une voie de sortie vers l’est, à travers les montagnes où surgit la source de la rivière Hwang-Ho. Ce bassin est pratiquement un désert de nos jours, mais il porte les traces d’un passé fertile et d’un important peuplement. Des explorateurs ont trouvé des ruines d’anciennes cités couvertes par les sables du désert. La structure géologique montre également que, dans les temps anciens au moins, existaient d’énormes réservoirs souterrains naturels , des cavernes remplies d’eau. C’est la même structure géologique qui alimente les puits artésiens existant dans bien des parties du monde aujourd’hui.

Ces réservoirs souterrains étaient couverts par des couches imperméables de roches qui empêchaient les eaux situées en dessous d’inonder la surface du pays. Dans ce bassin bordé de montagnes, alors contrée fertile et bien peuplée, Adam et Ève, ou du moins leurs descendants quelques générations plus tard, s’établirent.

Vous qui étudiez ces leçons savez déjà qu’Adam n’était pas le premier homme. Il était seulement le premier homme de la Race Blanche d’aujourd’hui. Adam et Ève trouvèrent ce pays déjà habité par des peuples asiatiques, parmi lesquels ils durent vivre. Au cours des générations suivantes, l’inévitable se produisit. Partout où il y a intégration, des mariages et la batardisation des races suivent. Si Yahweh n’avait dans Son esprit aucun objectif pouvant être rempli par les races asiatiques et négroïdes, Il n’aurait eu aucune raison de créer Adam. De même, les objectifs qu’Adam et ses descendants devaient accomplir n’auraient pu être réalisés par une race abâtardie. Les conséquences de cette batardisation sont décrites en Genèse 6:5 : «Et Yahweh vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps». Nous voyons que le mot traduit ici par terre est le mot hébreu eh-rets, qui ne signifie rien d’autre que le pays, ce pays particulier. Il y a une raison pour utiliser ce mot hébreu. C’était l’endroit où l’intégration et la batardisation eurent lieu, avec ses effets dégénératifs, comparativement aux qualités possédées par chaque race séparément.

Nous trouvons la confirmation de ceci dans la raison pour laquelle Yahweh épargna Noé. En Genèse 6:9, la King James Bible nous dit que Noé était parfait dans ses générations, une phrase qui ne veut rien dire. Quand quelque chose dans la King James n’a pas de sens, c’est un signe que vous devez aller au-delà de la mauvaise traduction et examiner ce qu’étaient ces mots dans le texte originel, hébreu ou grec. Le mot ici traduit par générations était le mot hébreu to-lad-aw, qui signifie ancestralité. Noé était parfait dans son ancestralité, il était de sang pur et non pas un bâtard.

Noé et sa famille étaient les derniers Adamiques de sang pur qui restaient dans le monde. Yahweh devait donc les sauver afin de pouvoir mettre en œuvre l’objectif qu’Il avait planifié pour le peuple adamique. Les peuples hybrides parmi lesquels Noé et sa famille vivaient devaient être enlevés, sinon ils auraient été un piège qui aurait finalement conduit à la fin complète des Adamiques de sang pur.

Possédons-nous une autre évidence qui pourrait supporter notre vue, selon laquelle cette région est la région où Adam et Ève, ainsi que leurs descendants, s’établirent? Oui. Rappelez-vous qu’Adam et Ève furent chassés du jardin d’Éden vers l’est. Plus tard, lorsque Caïn assassina Abel, et, en punition, fut banni du pays où Adam et Ève vivaient, Genèse 4:16 nous dit : «Et Caïn sortit de devant Yahweh ; et il habita dans le pays de Nod, à l’orient d’Éden». Le mot hébreu nod signifie vagabond. Dans le haut des vallées du Tigre et de l’Euphrate, au nord d’Éden, ces rivières se ruaient en rapides dès leurs sources. Elles découpèrent donc de profonds canaux dans le sol. Encore aujourd’hui, nous pouvons voir les traces d’anciens barrages de dérivation, bâtis par les anciens afin de relever le niveau des eaux à la surface du sol, de façon à ne pas avoir à pomper trop profond pour leur canaux d’irrigation.

Plus loin au sud, dans les basses vallées du Tigre et de l’Euphrate, là où la dénivellation n’est plus si importante, l’accumulation du limon arraché en amont est déposé dans le fond des rivières, relevant constamment le niveau. À chaque saison de hautes eaux, les rivières débordent de leurs lits et inondent les vallées. C’est exactement la même chose avec notre vallée du Mississippi. Ces crues annuelles détruisaient les maisons des gens et les obligeaient à aller vivre sur des terres plus élevées. Cette région était donc appelée le pays de Nod, le pays de l’errance. C’est ici que Caïn s’établit et enseigna aux gens la manière de bâtir des digues le long des rives des fleuves, exactement comme nous l’avons fait le long des rives du Mississippi. Cela leur permettait d’arrêter les crues annuelles, et ils pouvaient maintenant bâtir des cités permanentes avec de bonnes maisons, dans les basses vallées du Tigre et de l’Euphrate, le pays appelé Sumer par ses habitants , et plus tard appelé Chaldée.

Dans certains passages, la Bible nomme cette région la Plaine de Shinar. Caïn retourna vers l’ouest, à partir de là où Adam et Ève vivaient. C’est ainsi que Caïn commença son grand empire. Oui, Caïn est un personnage bien connu de l’histoire, que l’on ne trouve pas uniquement dans la Bible. Cependant il est connu dans l’histoire par un autre nom. Caïn établit un empire qui s’étendait du Golfe Persique à la Mer Méditerranée, et même dans certaines îles de la Méditerranée. Un de ces jours, je vous raconterai l’histoire de Caïn et de son empire, mais c’est une autre histoire.

Une autre pièce à conviction se trouve en Genèse 11:2, qui nous dit qu’après le déluge, les descendants de Noé voyagèrent de l’est jusqu’à ce qu’ils arrivent au pays de Shinar. Ils devaient donc venir d’un certain endroit à l’est des vallées du Tigre et de l’Euphrate. L’unique endroit où a pu avoir lieu un déluge, tel que la Bible nous le décrit, à l’est des vallées du Tigre et de l’Euphrate, est ce bassin montagneux dans le Xinjiang dont j’ai déjà parlé.

Des évidences supplémentaires sont trouvées dans les marques laissées par les eaux tout au long des montagnes qui entourent ce bassin, montrant qu’à une époque ce bassin était un lac s’étendant jusqu’à ces lignes bien marquées. Les montagnes qui entourent cette vallée ne furent pas couvertes entièrement, car certaines d’entre elles s’élèvent de 5.000 à 8.000 mètres, et l’une d’elles s’élève même à plus de 8.500 mètres. Mais à l’intérieur de ce bassin se trouvent de plus petites montagnes qui peuvent très bien avoir été couvertes par une inondation retenue par les montagnes extérieures. Ce bassin, à travers lequel coule la rivière Tarim et qui est parfois appelé le Bassin du Tarim, au sud du Xinjiang, est identifié comme étant le site du déluge de Noé.

Dans la King James Bible, Genèse 7:11--12 se lit : «L’an six cent de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent et les écluses des cieux s’ouvrirent ; et la pluie fut sur la terre quarante jours et quarante nuits». Une traduction plus scrupuleuse rend clair ce qui se passa réellement. Dans la traduction de Moffatt, Moffat’s Modern English Translation, nous lisons : «Les fontaines du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux furent ouvertes». Smith and Goodspeed’s American Translation dit : «Les fontaines du grand abîme furent toutes ouvertes, et les fenêtres des cieux furent ouvertes». Un grand tremblement de terre brisa la couche rocheuse imperméable et ouvrit l’immense abîme caverneux rempli d’eau situé sous le Bassin du Tarim, causant le tassement du sol de la vallée et permettant à l’énorme réservoir souterrain d’inonder, de submerger la vallée entière.

Le grand tremblement de terre dans les montagnes de l’Himalaya, il y a plusieurs années, produisit un effet similaire en certains endroits. Bien sûr, les quarante jours de pluie torrentielle s’ajoutèrent au déluge. Cela remplit la vallée suffisamment haut pour submerger les montagnes intérieures, exactement comme le dit Genèse 7:19--20. Ne vous laissez pas abuser par la mauvaise traduction : «Toutes les hautes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes». Le mot traduit par cieux est le mot hébreu shaw-meh, ce qui signifie le ciel [B]  [B] En anglais, les deux mots ne sont pas pareils : heaven et sky. (N.D.T.). Comme ce Bassin du Tarim fait plus de 550 km de large sur plus de 1.000 km de long, tout le ciel visible à partir d’un endroit près du centre de la vallée couvre uniquement cette vallée, et donc uniquement ces basses montagnes se trouvant à l’intérieur de la vallée elle-même. Qu’en est-il de Genèse 8:4, qui se lit : «Et l’arche reposa sur les montagnes d’Ararat, au septième mois, au dix-septième jour du mois»?

Quelquefois, un échec de traduction peut être aussi trompeur qu’une mauvaise traduction. La plupart des gens comprennent cette phrase comme parlant du Mont Ararat en Arménie, quelques 2.500 km à l’ouest du Bassin du Tarim. Ce n’est pas ce que dit la Bible. Premièrement, notez que la Bible nous parle des montagnes d’Ararat, montagnes étant au pluriel, tandis que le Mont Ararat en Arménie n’est qu’un pic isolé. Cependant, le Mont Ararat en Arménie était connu jusqu’à récemment sous le nom de Mont Massis. Personne n’a jamais entendu parler de lui comme étant appelé Mont Ararat aux temps de la Bible. De plus, le mot hébreu ararat signifie seulement le sommet des montagnes. Correctement traduit, Genèse 8:4 dit donc uniquement que l’arche reposa sur le sommet d’une montagne, l’une des montagnes intérieures de la vallée.

Un article récent d’un journal mentionne une expédition, équipée des derniers outils électroniques, qui doit aller au Mont Ararat en Arménie afin de trouver l’arche. L’expédition va fondre la glace qui recouvre ce qu’ils pensent être l’arche en la revêtant d’une couche de carbone en poudre. Ils ne trouveront pas l’arche parce que l’arche n’est pas là. Plusieurs expéditions sont allées au Mont Ararat pour trouver l’arche. Quelques-unes d’entre elles parvinrent en vue d’une masse sur les pentes de la montagne qui, de ce point de vue particulier, ressemblait à la forme d’un bateau. Cet endroit a été très scrupuleusement observé des airs par un avion le survolant de près. Il a été établi que ce n’était rien d’autre qu’une saillie rocheuse ressemblant à un bateau quand elle est aperçue d’un certain angle de vue. Je n’ai pas besoin de mentionner les nombreux endroits, comme le Grand Canyon etc, où de semblables bateaux rocheux peuvent être aperçus, et aucun d’entre eux n’est l’arche de Noé.

Quand nous examinons attentivement toute cette affaire, et que nous corrigeons les mauvaises traductions, nous voyons qu’il n’existe aucun conflit entre ce que dit réellement la Bible et la science ou l’histoire. En fait, il n’existe jamais de tel conflit : ce sont uniquement les prêcheurs qui se retrouvent en contradiction avec la science ou l’histoire. Ceci parce qu’ils ne prennent jamais la peine de chercher ce que dit réellement la Bible, ou bien parce qu’ils ont fait de ces mauvaises traductions une doctrine d’église supposément sacrée, et maintenant ils sont empêtrés là-dedans. Ne laissez aucune église faire vaciller votre foi dans la Bible. La Bible a toujours raison, même si les prêcheurs ont souvent tort.

Rappelons-nous autre chose : les documents historiques chinois. Les documents Shu-ching nous disent que lors du règne du roi Yao, à une époque commençant à peu près à la date du déluge de Noé, la rivière Hwang Ho fut la source d’inondations excessives pendant trois générations. Le drainage du Bassin du Tarim vers l’est aurait été la cause de ces inondations par la rivière Hwang Ho, et ces inondations s’expliqueraient donc très bien.

Nous en venons maintenant à une autre fausse doctrine enseignée dans beaucoup d’églises. Puisque personne ne survécut sur toute la Terre exceptés Noé et sa famille, toute personne vivant aujourd’hui serait donc un descendant de Noé et lui serait lié par le sang, quelque soit la race à laquelle il appartient. Nous avons déjà appris que le déluge ne recouvrit pas la Terre entière, mais seulement une vallée de 550 sur 1.000 km environ. L’histoire chinoise n’a pas été interrompue par le déluge bien que les chinois rapportent des inondations purement locales dans la vallée du Hwang Ho, où les eaux étaient drainées. Nous avons vu que l’histoire égyptienne n’a pas été interrompue par le déluge, donc le continent africain n’a pas été touché et la race nègre a continué, non affectée par cet évènement.

Il serait absurde de penser que Noé et sa femme, tous les deux étant Blancs, pourraient avoir eu un enfant Blanc, un enfant Noir et un enfant Jaune. Rappelez-vous la Genèse 1:11--25, quand Yahweh créa le monde et ses habitants, et fit la Loi gouvernant leur reproduction. Il ne fit pas cela de façon absurde et chaotique, avec des baleines donnant naissance à du bétail et des poissons pondant des œufs d’oiseau. Sa Loi, répétée plusieurs fois avec insistance, est toujours que chaque créature doit donner naissance à l’intérieur strict de sa propre espèce.

Les églises qui enseignent cette fausse doctrine, selon laquelle tout le monde descend de Noé, ne l’ont jamais obtenue de la Bible, c’est-à-dire dans une traduction correcte de la Bible. Comme Moïse l’a écrit dans le langage hébreu, sous inspiration divine, la Bible raconte correctement que les descendants de Noé allèrent dans un monde déjà peuplé par des gens qui avaient vécu pendant cet épisode du déluge et qui se portaient très bien.

La Ferrar Fenton’s Modern English Translation traduit cela correctement. En Genèse 10:1--5, nous lisons sur les descendants du fils de Noé, Japheth : «Ceux-là se sont répartis dans les îles des contrées des nations, chacun avec son langage parmi les tribus des nations». Genèse 10:20 déclare des descendants du fils de Noé, Cham : «Ce sont là les fils de Cham, selon leurs familles, selon leurs langues, dans les régions des païens». Genèse 10:31 complète le tableau : «Ce sont là les fils de Sem selon leurs familles, selon leurs langues, dans leurs contrées parmi les païens».

Ne laissez donc jamais personne vous affirmer que la Bible consiste en des fables d’un peuple primitif. Elle est parfaitement consistante avec toute vraie science et toute vraie histoire. C’est l’histoire de notre race, la race Anglo-Saxonne, Scandinave et Teutonne.

Note critique de Clifton A. Emahiser :

Comparet déclare : «En Genèse chapitre 6, nous lisons que Yahweh trouva les gens si corrompus qu’Il regretta de les avoir créés …». Yahweh n’avait certainement pas les non-adamiques en tête lorsqu’Il dit cela. Yahweh regrettait plutôt d’avoir créé la Race Blanche juste pour qu’elle aille se mélanger avec les non-adamiques! Les autres races, étant déjà sataniques, ne feraient pas, quant à elles, la moindre différence!

Addendum

Note de l’éditeur : La marque distinctive d’un vrai érudit est un désir continuel de connaissance supplémentaire et une volonté de mettre de côté les concepts précédemment tenus pour vrai dès le moment où il est prouvé qu’ils sont faux, et l’honnêteté de reconnaître de tels changements dans la compréhension est des plus louables. Lorsque M. Comparet rédigea son article sur le déluge de Noé, il plaça le jardin d’Éden près des sources de l’Euphrate contemporain ; en d’autres termes, au nord de la Mésopotamie. Mais il apprit plus tard que le jardin d’Éden était plus sûrement situé dans le Plateau du Pamir en Asie Centrale, à l’ouest immédiat du Bassin du Tarim, et il accepte maintenant les vues de Frederick Haberman sur ce sujet comme étant entièrement correctes : les vues exprimées par M. Haberman dans son livre, intéressant et qui fait autorité, appelé Tracing Your Ancestors. Ce qui suit est tiré des pages 11--14 de ce livre.

«Notre problème suivant est de découvrir où la Race Adamique ou Aryenne trouve son origine. Selon les Écritures, elle a débuté en Éden. Mais où se trouvait l’Éden? Concernant la localisation du jardin, nous lisons en Genèse 2:10--14 :
«Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait et devenait quatre rivières. Le nom de la première est Pishon : c’est elle qui entoure tout le pays de Havila, où il y a de l’or. Et l’or de ce pays-là est bon ; là est le bdellium et la pierre d’onyx. Et le nom de la seconde rivière est Guihon : c’est elle qui entoure tout le pays de Cush. Et le nom de la troisième rivière est Hiddékel : c’est elle qui coule en avant vers Assur. Et la quatrième rivière, c’est l’Euphrate.
«Parce que l’Euphrate est mentionné ici, les gens ont supposé que l’Éden devait être situé sur les rives de l’Euphrate historique en Mésopotamie ; mais comme l’Euphrate et le Tigre confluent en un seul fleuve, la situation ne correspond en aucun cas à la description qui est donnée dans la Genèse, qui déclare qu’une rivière partait d’Éden et se divisait en quatre bras. Si nous voulons accepter la déclaration de la Bible comme étant descriptive et faisant autorité, nous sommes obligés de regarder ailleurs pour trouver un groupe de quatre rivières originaires d’une seule source.
« Une telle localisation de quatre rivières venant d’une source unique, nous la trouvons sur le Plateau du Pamir en Asie Centrale, entre les montagnes du Tian Shan au nord et l’Hindu Kush au sud. Kush est le nom originel pour l’Éthiopie et est un mot plus ancien que la division des langages. Des lacs de ce plateau sortent quatre grands fleuves : l’Indus, le Jaxartes, l’Oxus et le Tarim. L’Oxus est encore appelé par les natifs le Dgihun ou Guihon ; la branche Chitral de l’Indus répond à la description du Pishon ; le Jaxartes est l’Euphrate originel ; et le Tarim coulant vers l’est est selon toute probabilité le Hiddékel.
« Concernant cette identification, le Professeur S.H. Buchanan, dans les pages 125 et 126 de son travail, The World and the Book, cite le grand orientaliste français, M. Renan : ‘‘Si nous cherchons à déterminer le pays qui satisfait le mieux la géographie des premiers chapitres de la Genèse, il est nécessaire d’avouer que tout nous conduit à la région de l’Imaus, où les plus solides inductions placent le berceau de la Race Aryenne. Là se trouve, comme dans le paradis de la Genèse, de l’or, des pierres précieuses, du bdellium. Cet endroit est l’endroit au monde où l’on peut affirmer avec la plus grande vérité que quatre rivières sont issues de la même source. Quatre immenses courants d’eau : l’Indus, le Helmend, l’Oxus et le Gaxartes, prennent là leur élan et coulent dans des directions les plus opposées. Le second chapitre de la Genèse nous présente une géographie traditionnelle n’ayant aucune connexion avec la géographie ordinaire des Hébreux, mais qui, au contraire, offre la ressemblance la plus frappante avec le système Touranien. Le Pishon, qui sort du jardin d’Éden, situé à l’est, est très probablement le haut Indus, et la contrée de Havilah semble bien être le pays de Darada vers Chachmises, célèbre pour ses richesses. Le Guihon est l’Oxus, et c’est sans aucun doute par une substitution de noms plus modernes que nous trouvons le Tigre et l’Euphrate aux côtés des autres rivières indiquées. Tout nous invite donc à placer le jardin d’Éden des Sémites au point de séparation des eaux de l’Asie ; au nombril du monde vers lequel, comme avec un index pointé, toutes les races semblent regarder, comme il est reconnu dans leurs traditions primitives’’.
«Sir Gaston Maspero, l’ancien directeur général des Antiquités Égyptiennes, dans son Ancient History of the Orient, identifie également le Plateau du Pamir comme étant la localisation du jardin d’Éden. Cette citation est aussi tirée du livre du Professeur Buchanan, pages 124--125 :
«‘‘Tous ont préservé, mélangée avec de vagues légendes de leur balbutiements, la mémoire d’un pays primordial où leurs ancêtres avaient vécu avant leur dispersion. C’était une haute montagne, ou mieux, un immense plateau de forme carrée et si élevé qu’il semblait comme suspendu entre le ciel et la terre. De l’intérieur coulait une grande rivière, qui se divisait bientôt en quatre bras, ou canaux, se répandant dans les quatre pays alentours. C’était le nombril du monde et le berceau de l’humanité. Les gens habitant entre la Méditerranée et le Tigre situaient cette contrée légendaire dans l’est. Les peuples de l’ancienne Perse et de l’Inde concevaient sa localisation dans le nord. Les modernes ont réussi à déterminer le site plus exactement que les anciens. Ils l’ont placé dans les montagnes de Belurtag, près du point où la chaîne s’unit avec l’Himalaya. Là, en effet, et là-bas seulement, on trouve un pays qui satisfait à toutes les descriptions géographiques préservées dans les livres sacrés de l’Asie. Du Plateau de Pamir, ou mieux, de la masse montagneuse de laquelle ce plateau est le centre, quatre grande rivières s’échappent, l’Indus, le Helmend, l’Oxus et le Gaxartes, qui coulent dans les directions les plus diverses, correspondant suffisamment aux quatre rivières de la tradition’’.
«Ce Plateau du Pamir, aujourd’hui, est bien entendu un endroit différent de ce qu’il était il y a cinq ou six mille ans. À cette époque, l’entièreté de l’Asie était plus basse que de nos jours ; une grande mer intérieure couvrait alors les steppes du sud de la Sibérie, mer intérieure de laquelle la Mer Caspienne et la Mer d’Aral sont les restants ; et sur les steppes maintenant gelées de la Sibérie du nord vagabondaient les mammouths et les tigres à dent de sabre. Tout indique que la Sibérie septentrionale connaissait alors un climat semi-tropical, et des conditions idéales prévalaient sur le Plateau du Pamir. Une étude de notre carte montre que ce plateau occupe une position unique ; il est appelé ‘‘le toit du monde’’ et forme le bassin versant de l’Asie. Le plateau lui-même a aujourd’hui une altitude de 4.500 mètres, et au dessus de lui pointent des pics plus élevés encore de 3.000 mètres. Quatre grands fleuves prennent leurs eaux des vallées, ou pamirs, des lacs et des glaciers de cette région. La branche principale de l’Amu Dara, ou Oxus, forme un écoulement vers le Lac Victoria, plusieurs autres bras tributaires coulent également de ce plateau. L’Oxus est encore appelé par les natifs le Gihun. Les branches de l’Indus, le Chitral et le Gilget, ont leur source près du Lac Victoria du côté sud des Pamirs, ainsi que la rivière Yarkand qui, avec le Kashgar, forme le fleuve Tarim. Le fleuve Tarim, comme on le verra, ne s’écoule pas vers la mer mais disparaît dans le Bassin du Tarim en un endroit qui est situé 150 mètres sous le niveau de la mer. Ce Bassin du Tarim est le plus grand entonnoir au monde, bien qu’il soit entouré par les plus hauts pics montagneux de la planète ; et pourtant son sol est en bien des endroits situé au dessous du niveau de l’Océan Indien, indiquant qu’un grand cataclysme déchira la terre ici à une ancienne époque .
«La branche nordique du Tarim, la rivière Kashgar, coule de la vallée de l’Alai, au bord septentrional du Plateau du Pamir, et pas loin d’où un bras de l’Oxus trouve sa source. De la même vallée coule aussi, dans la direction du nord, un bras du Syr Dana, ou rivière Jaxartes, dont le nom indique qu’il s’agit sans doute de l’Euphrate originel des anciens. Le Helmend, que Renan et Maspero identifient avec le Hiddékel n’a pas sa source dans le Plateau du Pamir mais plusieurs centaines de kilomètres au sud, dans une vallée de l’Hindu Kush ; mais il est probable que la rivière Kashgar est le Hiddékel originel, coulant vers l’est.
«Seul le Plateau du Pamir répond aux conditions géographiques décrites dans la Genèse 4:10 : ‘‘Un lac a aussi sa source en Éden pour ravitailler le jardin en eau, et de là il se divise et devient quatre rivières’’ (traduction Fenton de la Bible). Une telle condition n’existe nulle part ailleurs en Asie, quatre courants provenant d’un groupe de lacs alpins, qui peuvent avoir formé anciennement un seul lac ; et tous les gens en Asie regardent avec crainte vers les ‘‘Pamirs interdits’’ comme étant le lieu du Paradis originel. Là-bas, sur le ‘‘toit du monde’’, est situé le mythique Taurus, ou montagnes d’Alai, le légendaire Qucs Kiu chinois, ou Lac des Étoiles et le Rang Kul, ou Lac du Dragon, duquel on dit que le Serpent provenait.
«Aujourd’hui, le Plateau du Pamir est inhabité. Sa haute altitude de 4.500 mètres ou plus le rend trop inhospitalier pour pouvoir y vivre. Couvrant un territoire d’environ 290 km sur 290 km, il forme une tache blanche et mystérieuse sur la carte d’Asie».