Les Oints de Yahweh : Les Enfants d ’Israël

par William Finck

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Le mot χριστός (christos, strong #5547) est défini par Liddell & Scott : « adjectif verbal de χρίω, appliquer sur ... II. des personnes, oint : ΧΡΙΣΤΟ´Σ, ὁ, l’Oint, le CHRIST, comme traduction de l’hébreu Messiah, N.T. ». Le verbe racine, χρίω (chrio, #5548), est « ... frictionner ou oindre avec des onguents parfumés ... oindre ... » (L&S). Nous voyons donc que, lorsqu’il est utilisé pour des personnes, l’adjectif χριστός signifie simplement oint. Pourtant, partout où les traducteurs de l’A.V. [A.V. : Authorized Version of the King James Bible] ont trouvé ce mot, soit comme adjectif ou bien utilisé comme substantif (un nom, habituellement avec l’article), ils ont, que ce soit par simple répétition ou par pure ignorance, traduit le mot en Christ. Il s’ensuit que les Chrétiens ont été conduits à croire que ce mot se réfère toujours à la personne du Christ Yahshua Lui-même. La plupart des traductions effectuées depuis ont simplement suivi cette habitude, ainsi que les lexicographes, Liddell & Scott inclus. À cause de cette situation, toutes les traductions qui suivent seront les miennes, sauf notification contraire. En comparant les passages fournis dans cet essai avec ceux que l’on trouve dans l’A.V., et en utilisant une concordance telle que celle de Strong, le lecteur pourra se faire une idée de la pertinence de ce que je vais dire.

Le verbe χρίω, oindre, est trouvé dans Luc 4:18 ; Actes 4:27 ; 10:38 et Hébreux 1:9, partout se référant au Christ. En un autre endroit dans le N.T., nous voyons ce verbe utilisé de la même manière pour parler des enfants d’Israël, en 2 Cor. 1:21. De fait, les Corinthiens étaient des descendants des tribus israélites, d’où provenaient les Doriens qui s’établirent en Grèce plus d’un millier d’années avant la naissance du Christ. Notez le texte en 1 Cor. 10:1-11 par exemple. De même, un nom relié, χρῖσμα (chrisma, #5545), fut utilisé par Jean pour parler des Israélites Chrétiens. L’A.V. traduisit ce mot par « onction » en 1 Jean 2:20 et par « oints » deux fois en 2:27.

De pareilles utilisations de ces mots se référant aux enfants d’Israël sont notés dans la Septuagint grecque, de même que leurs contreparties hébreues se trouvent dans les textes masorétiques, et ils se retrouvent évidemment dans l’A.V., en 1 Sam. 2:10, 35 ; 1 Chron. 16:22 ; Ps. 2:2 ; 20:6 ; 28:8 ; 84:9 ; 89:38 ; 105:15 ; 132:17 et en Hab. 3:13. Dans l’A.V. , voir aussi Lam. 4:20, quoique ce verset diffère de la LXX.

Bien que Ἰησοῦς χριστός est littéralement « oint Yahshua », usuellement traduit « Yahshua Christ », et bien que ὁ χριστός, toujours « le Christ » dans l’A.V., se réfèrent très souvent au Christ Yahshua dans le N.T., la première affirmation ici est que ὁ χριστός se réfère souvent aussi aux enfants d’Israël en tant que groupe, et ceci est spécialement apparent dans les lettres de Paul. Paul explique que les enfants d’Israël, avec Yahshua Christ à leur tête, sont les « oints » en tant que groupe en 1 Cor. 11:3 ; 12:12-31 ; Éph. 4:11-16 et il y est fait allusion en d’autres endroits. Quoique ὁ χριστός est au singulier, de tels noms singuliers sont souvent utilisés pour décrire une collection d’individus en grec. Exemples : σπέρμα (sperma, 4690), semence ou progéniture, tous les enfants d’un homme en tant que groupe (voir Actes 7:6 ; Rom. 11:1 ; Héb. 11:18), et ἔθνος (ethnos, 1484), proprement une nation, mais dans certains contextes, gens, pluriel en français (voir Rom. 10 :19 et Actes 8 :9 dans l’A.V.).

  • 1 Cor. 11:3 : « Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est l’Oint, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef de l’Oint, c’est Yahweh ».
  • 1 Cor. 12:12 : « Car de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps ainsi aussi est l’Oint ».
  • Éph. 4:11-16 : « et lui, il a donné les ambassadeurs, et les interprètes de prophétie, et ceux qui délivrent le bon message, et les bergers et enseignants, en vue de la restauration des saints, pour l’œuvre du service de l’édification du corps de l’Oint, jusqu’à ce que nous atteignions tous l’unité de la foi et la reconnaissance du Fils de Yahweh, en homme parfait, à la mesure de la stature de la plénitude de l’Oint ; afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballotés et emportés çà et là par tout vent d’enseignement dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ; mais disant la vérité avec amour, que nous fassions croître toutes choses pour Lui qui est la tête, le Christ, duquel tout le corps est joint ensemble et réconcilié à travers chaque assistance selon l’opération de chaque partie en proportion ; l’accroissement du corps s’édifiant lui-même dans une construction d’amour ».

En examinant 1 Cor. 11:3 à la lumière de 12:12 et d’Éph. 4:11-16, nous voyons que l’expression ὁ χριστός en 1 Cor. 11:3 devrait être réellement « l’Oint », les enfants d’Israël en tant que groupe. Car Yahshua Christ, qui est le même que Yahweh (Col. 2:8 et suiv., Jean 10:30), n’est pas ici décrit par Paul comme étant simplement sa propre Tête.

Lorsque l’on parcourt les épîtres de Paul et que l’on examine certains endroits où l’expression ὁ χριστός apparaît, l’affirmation faite ci-dessus devient évidente. Nous allons ici examiner quelques endroits où cela apparaît le plus évident :

  • Héb. 11:24-26 : « Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Yahweh, que de jouir pour un temps des délices de l’erreur, estimant l’opprobre de l’Oint un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait à la rémunération ». Ce n’était certainement pas Yahshua Christ qui souffrait l’opprobre d’être un esclave en Égypte mais bien plutôt le peuple oint : les enfants d’Israël. Opprobre que Moïse choisit de partager bien qu’il aurait pu bénéficier d’une vie plus facile dans la maison du Pharaon.
  • 1 Tim. 5:11-12 : Discutant du support des veuves par l’assemblée, Paul déclare : « Mais refuse les veuves qui sont jeunes ; car, quand elles s’élèvent contre l’Oint en s’abandonnant à leurs désirs, elles veulent se marier, étant en faute parce qu’elles ont rejeté leur première foi ». Paul dit à Timothée que les jeunes veuves devraient se supporter elles-mêmes ou se remarier plutôt que de se consacrer à l’assemblée et de briser ce devoir un peu plus tard. Paul ne prétend certainement pas que des jeunes femmes sans mari pourraient se comporter légèrement envers le Christ Yahshua, mais bien plutôt envers « l’Oint », les hommes parmi les enfants d’Israël.
  • 1 Cor. 1:10-13 : « Maintenant je vous encourage, frères, par le nom de notre Prince Yahshua Christ, à parler tous un même langage, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez parfaitement unis dans un même esprit et dans un même but. Il m’a été dit de vous, mes frères, par ceux de la maison de Chloé, qu’il y a des dissensions parmi vous. Maintenant je dis ceci : que chacun de vous dit : moi je suis de Paul ; et moi d’Apollos ; et moi de Céphas ; et moi, de Christ. L’Oint est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés pour le nom de Paul ? ». Paul ne demande pas si le Christ a été divisé. Au verset 10, Paul dit à l’assemblée qu’il ne doit pas y avoir de division parmi eux. Au verset 12, il déclare qu’ils ont été choisis chacun comme favoris parmi les apôtres et puis qu’ils affirment suivre ces mêmes favoris. Ensuite au verset 13, il demande : « L’Oint a-t-il été divisé ? », l’Oint étant le corps des enfants d’Israël, le peuple oint. Les avertissements contre une telle mésentente est donc un thème majeur de cette lettre aux Corinthiens. Voir chapitres 3, 4 et 12 plus spécialement.
  • 1 Cor. 4:15 : « Quoique vous puissiez avoir une myriade de tuteurs parmi l’Oint, certainement pas beaucoup de pères ; car je vous ai engendrés dans le Christ Yahshua grâce au bon message ». L’expression ἐν χριστῷ est « parmi l’Oint » ici, comme il apparaît souvent dans mon édition des lettres de Paul. Liddell & Scott ont dans leur lexique à `εν, en partie : « 1. dans ... 2. dans, sur ... 3. dans le nombre de, parmi ... ». Entre parenthèses, beaucoup de gens concluent erronément de cette phrase de Paul, concernant son attitude envers ceux à qui il a apporté l’évangile, qu’il se considère lui-même comme leur père. Ces gens qui se moquent de Paul devraient consulter Marc 10 :29-30 et le lire attentivement, plutôt que de rejeter sur Paul leur manque de compréhension.

Une fois que l’on reconnaît que Paul utilise l’expression ὁ χριστός, « l’Oint », pour se référer non seulement au Christ Yahshua, mais aussi aux enfants d’Israël collectivement, beaucoup de passages difficiles et peu compris peuvent être lus sous une lumière entièrement différente. D’un point de vue identitaire du Royaume d’Israël, cette reconnaissance est d’un grand bénéfice pour notre compréhension de Paul et pour notre croyance en général : car Paul était le premier enseignant en Identité Israélite, ce qui devient encore plus apparent en examinant les passages suivants.

  • Rom. 9:1-5 : « Je dis la vérité parmi les oints, je ne mens pas, ma conscience témoignant pour moi dans l’Esprit Saint, que mon affliction est grande et la détresse incessante dans mon cœur, car j’ai prié pour que je puisse moi-même être séparé et maudit des oints, pour mes frères, mes parents selon la chair ; ceux qui sont Israélites, auxquels sont la position de fils, et l’honneur, et les alliances, et le don de la loi, et le service, et les promesses ; qui sont des pères ; et lesquels sont les oints au regard de la chair, étant par-dessus tout bénis de Yahweh pour les âges. Véritablement ». Au verset 9:1, Paul explique qu’il dit la vérité « parmi les oints » : car sa mission est consacrée aux nations d’Israël, ces nations réellement descendues des anciens Israélites, comme il l’explique en divers endroits dans ses lettres. En Romains 8:39, quelques lignes avant 9:2, Paul explique que rien ne peut « nous séparer de l’amour de Yahweh, qui est dans le Christ Yahshua notre Prince », et donc ici, « maudit des oints » doit se référer au peuple d’Israël et pas au Christ Lui-même. Paul s’offrirait lui-même à la place de ses frères, s’il pouvait faire une telle chose. En 9:4-5, Paul explique que les oints sont les Israélites et sont « des pères », c’est-à-dire d’Abraham, Isaac et Jacob, qu’ils sont le seul peuple auquel s’adressent toutes les alliances et les promesses d’Israël. Ici, Paul distingue entre les vrais Israélites de Judée et les usurpateurs juifs-édomites en Judée, et Paul continue aux versets 9:6-12 et 20-23 en parlant du contraste entre les destins de Jacob et d’Ésaü, donc des Israélites et des Édomites. Alors que l’« église » a ignoré la distinction entre ces deux groupes, Yahweh et Paul ne l’ont pas fait ! Paul continue donc à faire allusion à ce thème jusqu’au chapitre 11 de Romains.
  • Gal. 3:15-18 : « Frères, et je parle en tant qu’homme, personne ne peut annuler unealliance qui est confirmée, même celle d’hommes, ou y ajouter. Or c’est à Abraham queles promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas ’et à ses semences’, commeparlant de plusieurs, mais d’une seule : ’et à ta semence’, qui sont les oints. Maintenantje dis ceci : une alliance qui a été validée antérieurement par Yahweh, la loi qui estsurvenue après quatre cent trente ans ne l’annule pas, qui rendrait la promesse sanseffet. Car si l’héritage est sur le principe de la loi, il ne l’est plus sur le principe depromesse. Mais Yahweh a donné cet héritage librement à Abraham par une promesse ».


Yahshua Christ est sans doute « l’héritier de toutes choses », mais Son but unique est Israël, Ses élus (Isaïe 43, 44, 53). Yahshua Christ n’est pas le seul héritier des promesses faites aux pères. Mais comme nous le voyons, par exemple, en Genèse 35:10-15, la promesse a été faite à Abraham à travers Isaac puis Jacob et tous ses descendants. Que ceux-ci soient les héritiers de la promesse est rendu clair par Paul autre part, en Hébreux 6:17 : « Et Yahweh, voulant en cela montrer plus abondammentaux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa volonté, est intervenu par unserment » et en Héb. 9:15 : « Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance,en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaientsous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui aété promis ». En Romains 4:16, Paul déclare que par la foi « la promesse est renduecertaine pour tous les descendants ». Nous devons donc comprendre Gal. 3:15-18 dans le contexte de ces autres déclarations.

En Gal. 3:15-18, Paul explique que les héritiers de la promesse sont la semence ointe, les enfants d’Israël, et non les autres descendants d’Abraham : Ismaël ou les enfants de Ketura (Gen. 25 :1-4), et spécialement pas son petit-fils Ésaü et sa progéniture maudite. C’est un thème récurrent dans les lettres de Paul, comme nous l’avons vu ci-dessus en Romains 9, et encore en Galates 4 où Paul fait une allégorie qui rappelle l’exclusion d’Ismaël, le « fils de la servante ». Ésaü et Ismaël furent traités ainsi parce qu’ils prirent des femmes parmi les Cananéens et eurent des enfants de sang mêlé, vides de cet Esprit dont sont doués uniquement les Adamites.

Il est évident que la phrase ὅς ἐστιν χριστός peut être traduite par « qui sont oints » en français, même si les mots sont au singulier et que l’adjectif, χριστός, et donc le pronom, sont au masculin ; c’est évident une fois que l’on réalise que χριστός est utilisé pour décrire un nom collectif singulier, σπέρμα ou « descendant », qui a été utilisé lui-même comme un nom collectif comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, et que de tels noms collectifs sont traités communément d’une telle manière en grec. ἐστιν, seconde personne singulier du verbe εỉμί, être, est « sont » dans beaucoup d’instances similaires dans l’A.V., par exemple en Galates 4:24 et 5:19. Une expression similaire apparaît en Col. 1:27, que j’ai traduit en partie par « qui est l’attente de l’honneur ointe sur vous ».

  • Éph. 3:1-9 : « C’est pour cela que moi, Paul, le prisonnier du Christ Yahshua pour vousles nations – si du moins vous avez entendu parler de l’administration de la famille deYahweh qui m’a été donnée envers vous : comment, par révélation, le mystère me futdonné à connaître (ainsi que je l’ai déjà écrit en peu de mots ; d’après quoi, en le lisant,vous pouvez comprendre quelle est mon intelligence dans le mystère de l’Oint), lequel,en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils des hommes, comme ila été maintenant révélé à Ses saints ambassadeurs et prophètes par l’Esprit : à savoirque les nations sont cohéritières et d’un même corps et partenaires de la promessedans le Christ Yahshua à travers le bon message, duquel je suis devenu serviteur enaccord avec le don de la faveur de Yahweh qui m’a été donné, selon l’opération deSon pouvoir. À moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette faveur aété donnée d’annoncer parmi les nations le bon message – les richesses insondablesde l’Oint, et de mettre en lumière devant tous quelle est l’administration de la maisondu mystère qui fut caché aux âges par Yahweh, par qui toutes choses furent établies ». Et quelques versets plus loin, en Éph. 3:14-17, Paul écrit : « Pour cette raison, je pliemes genoux devant le Père, d’après lequel l’entière famille dans les cieux commesur la terre est nommée, de façon qu’Il vous donne, en accord avec les richessesde Son honneur, la capacité d’être renforcé par Son Esprit dans l’homme intérieur,d’administrer l’Oint par la foi dans vos cœurs, enracinés et fondés dans l’amour ».


Il est clair, dans les lettres de Paul, dans les versets cités ici et ailleurs, que Paul savait que toutes les promesses de l’Ancien Testament, y comprise la Nouvelle Alliance, étaient pour Israël seule, la « famille de la foi » (Gal. 6:10 ; voir Amos 3:2). Le mystère discuté ici par Paul n’est clairement pas « du Christ », signifiant Yahshua. Mais plutôt, le mystère est celui-ci : si Abraham avait des descendants aussi nombreux que le sable de la mer (Gen. 22:17), et de cette manière devint le père de beaucoup de nations (Gen. 17:4), tout comme Sara serait une mère de nations (Gen. 17:16), et que cette promesse fut transmise spécifiquement à travers Jacob (Gen. 35:11), alors où donc étaient ces nations ? Certainement, comme il est expliqué ici dans Éphésiens, il fut révélé à Paul où elles se trouvaient, c’est évident à travers ses lettres (par ex. Rom. 1:18 et suiv. ; 1 Cor. 10:1 et suiv.), et il apporta donc l’évangile à ces nations ! Tandis qu’aujourd’hui, grâce à l’étude de l’Histoire ancienne, à l’archéologie et à l’étude des langages, les origines israélites des peuples européens peuvent être établies avec certitude, ce n’était pas aussi évident pour les érudits du temps de Paul, et même pour beaucoup d’autres depuis lors. Dès l’aube du Christianisme, l’œuvre de Paul fut la colle par laquelle la foi de la Nouvelle Alliance dans Yahshua Christ adhéra aux vrais enfants d’Israël : les nations aryennes d’Europe. Paul combattit pour leur révéler leur identité il y a de cela 2000 ans, et dans leur aveuglement, la plupart des Israélites ne peuvent toujours pas la voir. Pourtant, cet aveuglement fait également partie de la prophétie et est le résultat de nos erreurs, cf. Deut. 28:28-29 ; Isaïe 29:9-16 ; 42:18 et suiv. ; 43:8 et suiv.

  • Le message de Paul aux Colossiens ressemblait assez fort à celui aux Éphésiens. Col. 1:24-28 : « Maintenant, je me réjouis dans les souffrances pour vous, et j’accomplis dans ma chair ce qui reste des afflictions de l’Oint, pour son corps lui-même, qui est l’assemblée, de laquelle moi je suis devenu le serviteur selon l’administration de la maisonnée de Yahweh qui m’a été donnée pour vous, pour accomplir la parole de Yahweh, le mystère qui a été caché aux âges et aux races, mais qui a maintenant été rendu visible à Ses saints, à qui Yahweh désire faire connaître ce que les richesses de l’honneur de Son mystère sont parmi les nations, c’est-à-dire l’attente d’honneur oint sur vous ».


Ici, Paul ne suggère certainement pas que Yahshua Christ n’a pas souffert suffisamment et que donc il a souffert plus pour Yahshua. Paul dit plutôt à l’assemblée qu’il souffre pour l’Oint, les enfants d’Israël. Plus loin, en Col. 2:11, Paul mentionne la « circoncision de l’Oint », qui est cette circoncision du cœur des enfants d’Israël mentionnée en Deut. 10:16 ; 30:6 ; Jér. 4:4 ; Rom. 2:29 et ailleurs.

En Col. 4:3, Paul dit : « en même temps, priant aussi pour vous, de façon que Yahwehouvre une porte pour Sa parole, pour que nous annoncions le mystère de l’Oint pourlequel moi aussi je suis lié ». Ailleurs, Paul déclare que sa mission était de délivrer « un message pour l’obéissance de la foi par toutes les nations » (Rom. 1 :5), et que ce message était « la proclamation de Yahshua Christ ; en accord avec une révélationd’un mystère ayant été tenu secret depuis les temps éternels, mais rendu manifesteaujourd’hui, à travers les écrits prophétiques ; en accord avec le commandementde Yahweh éternel, pour la soumission à la foi de toutes les nations ... » (Rom. 16:25-26). Il doit donc être pleinement évident que les Oints sont les enfants d’Israël, de ces nations descendues d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, auxquelles Paul apporta le message.

Comme Paul parle constamment à ces mêmes nations de rédemption (Rom. 3:24 ; 8:23 ; 1 Cor. 1:30 ; Éph. 1:7, 14 ; 4:30 ; Col. 1:14 ; Héb. 9:15) et de réconciliation (Éph. 2:16 ; Col. 1:21-22), des matières prophétiques annoncées uniquement aux enfants d’Israël, il était réellement le premier enseignant de l’Identité Israélite. On devrait maintenant pouvoir comprendre plus en profondeur le terme « oint » !