La Race de la Genèse 10
par William Finck, Christogenea.org
Abréviations
A.I.A. : Archaeological Institute of America.
A.V. : The Authorized King James Version of the Bible.
LXX : La Septuagint, la première traduction (vers 280 av. J.C.) des Écritures hébreues en Grec.
MT : Le texte masorétique, les Écritures hébreues comme elles furent compilées et éditées par les Juifs à la fin du premier millénaire après J.C. L'Ancien Testament de la version « King James », et beaucoup d'autres, est basé sur ces textes.
Nous traverserons l'Histoire de cette planète une seule fois. Il n'existe pas de seconde chance. Une Histoire, une Bible, un voyage du jardin d'Éden jusqu'à la récolte du bon grain. Si nous ne trouvons pas les fondations de notre race dans la Genèse chapitre 10, alors notre Histoire – notre Bible – est absolument non fiable, nous sommes embourbés dans la futilité, sans but pour notre existence et aucune archive de nos origines, et sans espoir pour le futur. Je commence souvent l'explication de la Genèse 10 en citant Épictète, tiré des premières pages du « Greek English Lexicon of the New Testament » de Thayer : « άρχή παιδεύσεως ή των όνομάτων έπίσκεψις », ou : « l'investigation sur les noms est le commencement de l'apprentissage », et combien j'agrée avec Épictète!
La chronologie de la traduction de la Septuagint grecque de la bible est sans doute bien plus fiable que le texte masorétique, et selon beaucoup (par exemple Adam Rutherford), d'après cette source, la date du Déluge de Noé peut être fixée vers environ 3.245 avant J.C. Je prétends que le chapitre 10 de la Genèse est une sorte d'instantané, un profil de ces tribus, desquelles notre race – la famille de Noé – s'épanouit dans les premiers siècles après le Déluge. Je pense que, il y a cinq mille ans, il n'existait pas de civilisation « aryenne » ou « caucasienne » en dehors des peuples de la Genèse chapitre 10, et que tous ces peuples étaient « aryens » ou « caucasiens ». Bien entendu, l'hypothèse selon laquelle durant les presque 1.800 ans avant le Déluge certains groupes ou individus adamiques se seraient dispersés et seraient partis des terres ou le Déluge eut lieu et auraient échappé ainsi à la destruction, cette hypothèse ne peut être écartée, encore qu'aucun de ces peuples n'a laissé une histoire dont nous aurions connaissance aujourd'hui.
Ce n'est certainement pas une erreur que, comme il va être rendu évident ici, autant de tribus listées dans Genèse 10 portent des noms tellement similaires à ceux que nous allons glaner des anciennes archives séculaires de notre race. Quoiqu'il soit frustrant que certains des peuples de la Genèse 10 semblent avoir disparu très tôt dans l'Histoire, trop tôt pour pouvoir être identifiés dans les enregistrements historiques séculaires connus à présent – auxquels j'ai pu avoir accès – assez de peuples cependant peuvent être identifiés, de façon que l'on puisse se rendre compte de la véracité des Écritures concernant la Genèse :
« Et il a fait d'un seul toutes les nations des hommes pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé les temps ordonnés et les bornes de leur habitation » (Actes 17:26).
« Quand le Très-haut partageait l'héritage aux nations, quand il séparait les fils d'Adam, il établit les limites des peuples selon le nombre des fils d'Israël. Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple; Jacob est le lot de son héritage » (Deut. 32:8-9).
Les Écritures doivent toujours être comprises dans le contexte d'une autre partie des Écritures, et ici Actes 17:26 doit être vu à travers le filtre qui est donné dans Deutéronome 32:8. La plupart des ouvrages de références croisées bibliques relient ces deux versets. Il est donc évident ici que chaque fois que la Bible dit « les nations », son propos est uniquement ces nations venues de Noé, listées dans la Genèse chapitre 10, et originellement toutes ces nations étaient de la même race. Un exemple des « temps ordonnés » en relation aux nations de Genèse 10 se trouve dans Jérémie 46:17, où l'implication est que l'Égypte était finie en tant que nation, et bien que du temps de l'empire romain les Grecs en Égypte maintinrent un haut degré de civilisation durant plusieurs siècles, l'Histoire prouve certainement la véracité de Jérémie concernant les Égyptiens eux-mêmes. Un autre exemple se trouve dans Daniel chapitre 2 et la vision d'une succession d'empires mondiaux qui y est donnée, en parallèle avec celle donnée dans Daniel 7.
Comme ces nations, nous le verrons, furent dispersées dans une zone géographique étendue, la lecture de Deut. 32:8 ainsi que II Samuel 7:10 indique qu'une bonne partie de la terre avait été réservée pour être inhabitée et finalement donnée aux enfants d'Israël. Il est clair également que ces terres se trouvent en dehors de la Palestine. L'Histoire ancienne et l'archéologie révèlent que les Israélites ont finalement colonisé une grande partie de l'Europe. Avant que l'on puisse comprendre l'importance de la promesse de préservation (souvent traduite « salut ») pour Israël, affirmée en bien des endroits dans l'Ancien Testament, on doit comprendre l'histoire et le destin des autres nations adamiques listées en Genèse 10.
Les Japhéthites : Gen. 10:2-5
Gomer (Gen. 10:2). Difficile à documenter. L'historien Josèphe fit l'erreur d'associer Gomer avec les Celtes, une erreur probablement due à l'ancien nom grec des Celtes, Κιμμέριοι, et beaucoup de ses copistes ont suivi cette erreur, basée uniquement sur une similarité phonétique. Que les Celtes descendaient en réalité d'une partie des enfants d'Israël déportés par les Assyriens (voir Missing Links Discovered in Assyrian Tablets par E. Raymond Capt) est évident par beaucoup de facteurs, notamment leur apparition tardive dans l'histoire (7e siècle av. J.C.), leur localisation de nos jours et leur rôle dans l'Histoire quant à la réalisation de bien des prophéties concernant Israël, sujet en dehors de cette discussion. Notez simplement que les « Galates » de l'épître de Paul sont des Celtes et que Paul s'adressait sans aucun doute à des Israélites. De façon contrastée, dans Ézéchiel chapitre 38, Gomer est allié aux ennemis des enfants d'Israël, ce qui rend plausible les affirmations d'Arthur Koestler concernant Togarma, soulignées plus loin. Certains commentateurs, constatant qu'Osée eut une épouse nommée Gomer (Osée 1:3), y voient une indication que Gomer était une des tribus parmi lesquelles Israël fut dispersée après leur déportation par les Assyriens. Cette hypothèse est assez crédible mais je n'ai pas pu identifier positivement une quelconque tribu des archives séculaires avec Gomer.
Les fils de Gomer (Gen. 10:3). Arthur Koestler, un Juif qui écrit à partir d'une perspective juive, affirme que Togarma est l'ancêtre commun des Ouïgours, Dursu, Avars, Huns, Basilii, Tarniakh, Khazars (voir Cush ci dessous), Zagora, Bulgares et Sabir, à la page 72 de son livre, La Treizième Tribu. Comme Gomer, Togarma est allié contre les enfants d'Israël dans les derniers jours, en Ézéchiel 38:6, où il est placé dans le nord lointain, sûrement parmi les hordes asiatiques de l'ancienne Union Soviétique. Riphath, ou Diphath, n'est plus mentionné nulle part dans la Bible, sauf pour une copie de la Genèse 10 trouvée en I Chroniques chapitre 1. Ashkenaz, cependant, est plus aisément identifié. Mentionné en Jérémie 51:27 avec Ararat et Minni (les deux faisant partie de la moderne Arménie), Ashkenaz nous est montré comme proche de l'ancien pays des Khazars, qui fut un grand empire, et duquel l'actuel Kazakhstan est un restant. Dans le premier millénaire, beaucoup d'Édomites et autre Cananéens ayant adopté le Judaïsme migrèrent vers la Khazarie, et les Khazars, en commençant par leur roi, se convertirent au Judaïsme. Les Juifs étant absorbés dans la population générale, ces peuples adoptèrent le nom d'Ashkenaz, ou « Juifs Ashkénazes », car Ashkenaz fut reconnu comme un ancêtre de la population caucasienne originelle de ces régions.
Magog, Tubal et Méshec (Gen. 10:2). Plus de 1.500 ans avant que les Rus germaniques conquièrent le pays qui porte leur nom aujourd'hui, Ézéchiel écrivit sur Rhos (LXX) ou Rush (A.V.), celui-ci étant le chef (« prince ») de Gog, Méshec et Tubal (Ézéchiel chapitre 38). Ce n'est aucunement une coïncidence mais bien plutôt une manifestation claire de l'inspiration divine du prophète.
À la lumière des relations que les Russes auraient avec Magog, Méshec et Tubal, qu'Ézéchiel chap. 38 illustre, Hérodote mentionne deux tribus parmi celles sous domination perse, les Moschi et les Tibareni (3.94, 7.78), dans une région géographique très intéressante et, sans que cela exige beaucoup d'imagination, nous pouvons aisément associer ces Japhéthites avec les habitants entourant les cités russes de Moscou et de Tobolsk. Strabon discute des Moschi et des Tibareni dans son onzième livre et relate que cette contrée, auparavant colonisée par les Moschi, qu'il place juste au sud de la Colchide dans les montagnes du Caucase, fut envahie par les Colchidiens, les Arméniens et les Ibères (11.2.18). Bien sûr les Ibères sont Hébreux, une partie des Scythes qui resta sur place plutôt que de se diriger vers le nord à travers le Caucase avec leurs compagnons, et « Arménie » est un mot hébreu signifiant « partie montagneuse ».
Qui qu'ait pu être Magog dans les temps préhistoriques, nous pouvons être certains que ses descendants sont trouvés parmi ces gigantesques (« Gog ») masses mixées de Caucasiens – Mongols – Chinois – quelque soit le sang trouvé en Russie asiatique de nos jours. La Mongolie et le Tibet, foyers d'anciennes races mélangées d'influence culturelle adamique claire, sont de bons candidats. Le professeur L.A. Waddell, qui écrivit dans le premier quart du vingtième siècle, produisit plusieurs livres qui illustraient les origines aryennes des cultures de l'Inde et du Tibet.
Madaï (Gen. 10:2) est identifiable avec les Mèdes, ce qui est évident en vérifiant les deux termes dans une concordance. Les Grecs écrivaient « Mède » Μήδος, le 'η' en français pouvant être un 'a', un 'ê' ou un 'e'. Hérodote dit que « Ces Mèdes étaient anciennement appelés Ariens par tout le monde » (7.62), bien qu'il soit plus probable que le terme « Aryen » était plutôt utilisé par les Israélites qui séjournèrent en Médie (le Docteur George Moore agrée avec ceci dans son The Lost Tribes and the Saxons of the East and the Saxons of the West...), puisque le terme « Ar-ya » apparaît signifier « Montagne de Yahweh » en hébreu (par ex. Dan. 2:45), et que les Grecs confondaient les tribus israélites en Médie avec les authentiques Mèdes. Et de toute façon, les Mèdes accomplirent une prophétie historique ayant été assignée à Madaï par les prophètes (par ex. Èsaïe 21 ; Jér. 25:25 et 51:11, 28 ; Daniel 8), il n'existe aucun doute sur leur identification.
Il y a de bonnes indications que les anciens Mèdes sont les Slaves d'aujourd'hui. L'origine des Slaves peut être tracée et mène à un peuple que les Romains et les Grecs appelaient Sauromates (Sarmates). Diodore de Sicile, discutant certains rois Sakes (Scythes), déclare que « Ce fut par ces rois que bien des peuples conquis [par les Scythes] furent chassés vers d'autres terres, et deux d'entre ces peuples devinrent des grandes colonies : l'une d'elle composée d'Assyriens fut chassée du pays entre la Paphlagonie et le Pont [le long des côtes sud de la Mer Noire dans l'actuelle Turquie] et l'autre fut déportée de Médie et se retrouva le long de la rivière Tanaïs [le Don actuel], ce peuple recevant le nom de Sauromates. Bien plus tard, ces gens devinrent puissants et ravagèrent une large portion de la Scythie... » (Diodore, Bibliothèque Historique, 2.43.5-7). De ce fait, nous avons tellement de Slaves parmi nous aujourd'hui que nous assistons à la réalisation de Genèse 9:27, qui sera discutée plus loin.
Javan (Gen. 10:2) est identifié par Strong, dans sa Concordance, avec les Grecs ioniens, comme les traducteurs de la Septuagint semblent le faire également, traduisant le mot hébreu « Yavan [yaw-vawn'] » (3120) par 'Ιωύαν (Iōuan). Ce n'est pas arbitraire car sur les inscriptions du Rocher de Behistun (et autre inscriptions), ces Grecs sont appelés « Yavana », et Sir Henry Rawlinson écrit « Ioniens » à cet endroit dans sa fameuse traduction de cette inscription. D'autres inscriptions perses assurent la même connexion (voir G. Moore : The Lost Tribes... et E.R. Capt : Missing Links...). Ces Ioniens habitèrent à une époque les côtes de l'Anatolie [Turquie moderne] et beaucoup de ses îles, ce pays généralement appelé Ionie, et étaient également les fondateurs et les principaux habitants d'Athènes.
Les fils de Javan (Gen. 10:4). Des fils de Javan, tous sont identifiés avec le commerce maritime de Tyr dans Ézéchiel 27 : Élisha en 27:7, Tarsis en 27:12, Kittim (ou Chittim) en 27:6 et dans la Septuagint, Dodanim (qui est une erreur des copistes hébreux pour Rodanim, comme l'atteste Strong) en 27:15 (où l'A.V. dit « Dedan »), c'est-à-dire Rhodes ('Ρόδιοι) dans la LXX. Élisha et Kittim sont tous deux identifiés avec Chypre, avec différentes orthographes de ces noms trouvées dans les anciennes inscriptions. Kittim est le mot pour Chypre chez tous les prophètes. Rodanim est le nom grec pour Rhodes, comme identifié dans la LXX. Tarsis est la région de l'Espagne du sud connue du nom de Tartessus. Les Ioniens (ou Javan) sont connectés avec le commerce maritime de Tyr en Ézéchiel 27:13, 19 également, mentionnés avec Dan, car une portion de cette tribu alla coloniser la Grèce aussi dans des temps reculés et étaient connus du nom de « Danéens ».
Les « bateaux de Tarsis » sont mentionnés dans les Rois, Chroniques, Psaumes et plusieurs prophètes. Quoique étant un sujet long et différent, il peut être démontré que les Phéniciens de Tyr et d'ailleurs étaient les Israélites – appelés Phéniciens par les Grecs – directement sortis des pages de la Bible, avec beaucoup de preuves apportées par les historiens séculaires. Carthage était une colonie de Tyr et les Carthaginois contrôlèrent finalement le pays appelé Espagne de nos jours, qui s'appelait alors Ibéria, « pays des Hébreux » ou « pays d'Héber », exactement comme la contrée au sud des monts du Caucase, où les Israélites déportés habitèrent d'abord et devinrent connus sous le nom de Scythes, était appelée également Ibéria, même du temps des Romains.
Diodore (25.10.1 et suivants) discute des guerres entre le Carthaginois Hamilcar Barca et les « Ibériens et Tartessiens » au troisième siècle avant J.C. Hérodote (4.152) écrit sur une période bien plus ancienne que la sienne, avant même la Guerre de Troie, et en parlant de Tartessus en Espagne, dit : « Cette ville d'échanges était en ces temps-là un port vierge, non fréquenté par les marchands ». La Guerre de Troie eut lieu 200 ans avant l'apparition de la flotte du roi Salomon, donc Hérodote semble avoir été correct et sa description de Tartessus comme étant une « ville d'échanges » illumine les écrits bibliques. Dans leur lexique Grec-Anglais, Liddell & Scott identifient déjà Τάρτησσος comme « la Tarsis des Écritures ».
Tiras (Gen. 10:2) est orthographiée dans Strong « Thiyrac ». Mentionnée nulle part ailleurs dans la Bible (excepté dans la copie de la Genèse 10 trouvée en I Chroniques 1), beaucoup d'auteurs ont raisonnablement connecté ces peuples, étymologiquement et ethnographiquement, aux Thraces du nord de la Grèce. Plus tard dans l'Histoire, le pays des Thraces est occupé par les Grecs (Macédoniens et Thessaliens) et Strabon est dans la confusion sur l'origine kimmérienne (celtique) ou thrace d'une tribu de cette région, les Trères (13.1.8; 14.1.40). Les Thraces n'étaient pas considérés comme Grecs mais plutôt comme barbares (Strabon 7.1.1), avaient des colonies en Asie (Strabon 12.3-4) et, avec les Vénètes, habitèrent la région autour de Venise (Strabon 12.3.25). Les Phrygiens d'Anatolie sont réputés pour être des Thraces (Strabon 7.3.2; 7.25 et 10.3.16).
Les anthropologues modernes et les historiens discutent souvent des « peuples de la mer », qu'ils déclarent habituellement être des Caucasiens qui vinrent de l'aire égéenne et envahirent la Méditerranée. La vraie origine des « peuples de la mer » est celle des Japhéthites de la Genèse 10, qui furent dispersés le long des voies d'eau comme la Mer Caspienne ou la Mer Noire, aussi loin à l'ouest que l'Espagne, et tout cela dès une époque fort reculée. Nous voyons le contraste entre Genèse 10:5 et Genèse 10:20 et 10:31, où les Japhéthites sont désignés pour coloniser les « îles », ou côtes, mais pas les Hamites ni les Sémites, même si les Philistins hamitiques ont navigué aussi, et c'est seulement après un temps considérable que ces peuples japhéthites ont eu des rivaux sérieux sur mer avec les Phéniciens israélites.
Il y a une prophétie en Gen. 9:27, qui se lit : « Que Dieu élargisse Japheth et qu'il demeure dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave ». Sans discuter ici de la partie concernant Canaan, nous allons parler de cette prophétie brièvement.
Il est évident que Yahweh a certainement élargi Japheth, car ces tribus furent dispersées sur une zone très grande le long des côtes sud et les frontières de l'est de l'Europe. Quoique ce sujet soit un sujet séparé et qui demanderait une longue étude, une fois que l'on réalise que non seulement les Phéniciens de Tyr, Sidon, Byblos, d'Afrique du nord, des îles grecques et italiennes, d'Espagne et de Grande-Bretagne, mais aussi les peuples celtes et germaniques, les Troyens, les Illyriens et Parthes, entre autres, étaient tous des descendants des Israélites sémitiques, et que la plupart d'entre eux se sont déplacés vers l'Europe, avec d'autres Sémites comme les Lydiens (voir Lud plus bas), seulement alors l'oracle de la Genèse 9:27 (et autres prophéties de la Bible) devient manifeste et peut être apprécié.
À part les peuples de Méshec et Tubal qui furent conquis et qui vivaient parmi les Rus germaniques (et nous constatons que le langage slave a prévalu en Russie) et les colonies de Mèdes chassés par les Scythes israélites vers le Tanaïs, qui devinrent connus plus tard sous le nom de Sarmates, puis comme Slaves, sujets déjà discutés plus haut, les autres Japhéthites se déplacèrent le long des côtes de la Méditerranée et en Europe.
Les Gètes et les Daces sont décrits par Strabon comme étant apparentés avec les Thraces (Tiras) et parlant la même langue (7.3.10, 13) et habitant une grande partie des deux rives du bas Danube. Quoique Strabon considérait toutes les régions du nord du Danube comme étant en Germanie (2.5.30, 7.1.1 et suivants), cette région particulière est historiquement slave. Les Grecs ioniens établirent aussi beaucoup de colonies. Les Ioniens de Phocée en Asie Mineure étaient appelés par Hérodote « les premiers parmi les Grecs qui firent de longs voyages » (1.163) et fondèrent à eux seuls Massilia (Marseille) sur les côtes de France, Maenaca en Espagne, Elea en Italie (Strabon 4.1.4, 3.4.2 et 6.1.1), entre autres. L'Italie fut aussi colonisée par les Troyens, et spécialement Rome (Strabon 6.1.12 et 14), les Ioniens d'Asie Mineure (Strabon 6.1.14, 6.2.2), les Athéniens (qui étaient aussi Ioniens) et les Achéens qui étaient Danéens (Strabon 6.1.10, 11, 13 et 15).
Avec tant de Slaves parmi nous, Japheth demeure certainement dans les tentes de Sem jusqu'à ce jour.
Les Hamites : Gen. 10:6-20
Cush (Gen. 10:6). Avant de discuter de Cush (ou Kush), il est important de comprendre le mot « Éthiopien », comme les Grecs appelaient les Cushites, comme les différentes versions de la Bible traduisent Cush et comme nous appelons les peuples habitant aujourd'hui le pays de Cush en Afrique. Le mot « Éthiopien » vient du mot grec Αιθίοψ, qui signifie littéralement « visage brillant », « visage luisant » ou « visage tanné par le Soleil », et ce mot n'était certainement pas utilisé par les anciens auteurs grecs pour décrire les races sombres. Il existe plusieurs mots signifiant « noir », « basané », « sombre », etc. en grec, souvent employés pour désigner des gens ; parmi ces mots, nous avons μέλας, κελαινός, πελός et φαιός. D'autre mots, signifiant « sombre » mais apparemment non employés pour décrire des gens, sont σκότος, κνέφας, γνόφος, ζόφος et ζοφερός.
Un mot apparenté à Αιθίοψ est αιθός, que la 9e édition de Liddell & Scott définit comme « brûlé...II. brillant...rouge-brun... ». Le supplément de l'édition de 1996 insère après brûlé « peut-être noir – ou de complexion sombre », et change brillant en de la couleur du bronze. Je dois rejeter le noir. Rouge-brun décrit un Caucasien bronzé et non un nègre de peau sombre qui devient simplement plus noir encore sous le Soleil.
D'autres mots relatifs à Αιθίοψ : αϊθων « ardent, brûlant...de métal : flamboyant, étincelant... », αϊθω « allumer, embraser... », αϊθρη « ciel clair, beau temps », αϊθοψ, le plus proche « d'apparence ardente, de métal : étincelant, de vin : pétillant », mais selon Liddell & Scott (la source de ces définitions), quelqu'un dans les Anthologies Grecques, une collection tardive d'inscriptions grecques et divers écrits aussi tardifs que le premier siècle de notre ère ont traduit ou utilisé αϊθοψ comme « basané, sombre » alors qu'il est clair que cela est contraire au véritable esprit de la signification de ce mot. Appliqué à Cush, un Homme blanc, ou ses descendants blancs, cela peut uniquement signifier « bronzé », comme rouge brillant ou de couleur bronze, ce qui arrive seulement aux Caucasiens au dehors et est exactement ce à quoi on peut s'attendre de l'apparence des Cushites en Éthiopie !
Moïse fuit l'Égypte, comme il est dit dans l'Exode chapitre 2, et rencontra une tribu de Madianites, descendants d'Abraham et de Kétura (Gen. 25:1-2) desquels il prit femme. Ces Madianites vivaient au pays de Cush, comme il peut être compris d'après Nombres chapitre 12. Abraham avait originellement envoyé ses fils nés de Kétura « vers l'est, dans le pays à l'est » (Gen. 25:6) et ce « pays à l'est » est sans aucun doute celui appelé Cush (Éthiopie dans la traduction) en Gen. 2:13. Car Nimrod, le Cushite, fonda le premier empire adamique (Gen. 10:8-12) qui grandit naturellement au-delà de la Mésopotamie, vers la région où nous trouvons les montagnes de l'Hindu-Kush. La rivière de Gen. 2:13 peut même être l'Indus, si ce n'est une autre rivière disparue depuis, car il est évident que les évènements qui causèrent le Déluge de Noé peuvent avoir changé la géographie de ces régions. Moïse ne s'en alla sûrement pas en Éthiopie d'Afrique pour chercher une femme et aucun Madianite n'a jamais été trouvé là-bas.
Dans la Théogonie d'Hésiode, probablement écrite dans le 8e siècle av. J.C., Memnon, roi légendaire des Éthiopiens, était le fils de Éos, ou « Lumière ». Dans l'Aethiopis de Arctinus de Milet, écrit comme une suite de l'Iliade d'Homère, Memnon l'Éthiopien aide les Troyens dans leur guerre contre les Grecs avant d'être tué par Achille. Hérodote mentionne les « Éthiopiens d'Asie » (3.94), et bien qu'il décrive lui aussi des « Éthiopiens » noirs et aux cheveux crépus (3.101, 7.70), je vais me référer à Diodore de Sicile pour une avoir image plus complète. Hérodote appelle Suse, la fameuse capitale (avec Persépolis et aussi la cité mède de Ecbatane) de l'empire perse « la cité de Memnon » (5.53-54), étant donné que les Grecs croyaient que Memnon avait fondé cette cité (Strabon 15.3.2).
Diodore, relatant la tradition concernant Memnon, parle d'une Éthiopie en Asie qui envoie de l'aide aux Troyens, incluant des Assyriens et des « hommes de Susiana » (2.22.1-5 ; 4.75.4), quoique Diodore mentionne aussi l'affirmation des Éthiopiens d'Afrique selon laquelle leur contrée était le lieu d'origine de Memnon. Entre autres, Apollodore raconte le mythe selon lequel Persée, fondateur légendaire des Perses, se maria à Andromède, fille du roi éthiopien Céphée et de son épouse Cassiopée, après l'avoir sauvée d'un monstre marin, un événement supposé avoir eu lieu à Joppa (Jaffa) en Palestine (Apollodore 2.4.3, Josèphe, Guerres, 3.9.3 (3:420)). Les Grecs possédaient donc beaucoup de témoignages d'une « Éthiopie » en Asie, dans des régions et cités connues pour être habitées par des Caucasiens, et avec des hommes prenant part dans les premiers événements enregistrés par des poètes caucasiens en Europe. Les Hébreux parlent eux d'un Cush situé dans un pays qui peut être supposé le même que celui des Grecs, bien que les écrits hébreux soient plus anciens que les événements dont les Grecs parlent (l'Exode et la mort de Moïse : vers 1.450 av. J.C., la Guerre de Troie : vers 1.185 av. J.C.). Un troisième témoignage est l'existence d'un Cush (les montagnes de l'Hindu-Kush) sur nos cartes modernes, pas beaucoup plus loin à l'est que l'ancien district dont les Grecs et les Hébreux nous parlaient.
Dans son livre The Lost Tribes..., le Docteur Moore présente une théorie plausible selon laquelle des noms de peuples, similaires à Cush et trouvés dans le sud de la Russie, représentent des tribus dérivées de ce patriarche biblique : Kosa, Khoza, Khazars et Cosaques.
Tournons-nous maintenant vers le Cush d'Afrique, le pays appelé aujourd'hui Éthiopie. Dans les onze premiers chapitres de son troisième livre, Diodore emprunte d'auteurs bien plus anciens, comme il le fait d'habitude, les descriptions de peuples d'Éthiopie africaine, et il est évident que ces peuples contrastent fortement l'un avec l'autre. Les premiers Éthiopiens dont il discute sont dotés de ce que nous appellerions une forme bien développée de « civilisation occidentale », puisqu'il déclare que : « ils disent qu'ils furent les premiers à avoir appris à honorer les dieux ainsi qu'à faire des sacrifices, des processions et des festivals », ils citent Homère en référence à eux-mêmes (Iliade 1:423-424), ils rappellent les tentatives d'invasion de leur pays par Cambyse et Sémiramis et ils affirment que les Égyptiens furent à l'origine des colonisateurs de l'Éthiopie, conduits par Osiris. Les deux types d'écriture (comme en Égypte), populaire, ou démotique, et sacrée, ou hiéroglyphique, sont décrits, et il est dit que la forme sacrée est commune parmi ces Éthiopiens. Leurs prêtres ressemblent fort aux prêtres égyptiens. Ils croient que leurs rois ont obtenu leur souveraineté par Providence Divine, que leurs lois et châtiments viennent des coutumes et qu'ils pratiquent une forme de fuite-refuge que les Grecs pratiquaient aussi et qui est similaire aux cités de refuge lévitiques des Hébreux. Un roi éthiopien sous Ptolémée fut éduqué en Grèce et étudia la philosophie, et à part quelques coutumes spéciales, il n'y a aucune raison de croire que ces Éthiopiens, dont les caractéristiques physiques ne sont pas mentionnées, n'étaient pas civilisés et peu différents du reste de la société « occidentale ».
Contrastant fortement avec ces Éthiopiens cultivés, Diodore parle également d'un autre type, à partir de 3.8.1 : « Mais il existe aussi beaucoup d'autres tribus d'Éthiopiens [il semble bien que, tout comme « Phénicie » et autres, « Éthiopie » est devenu purement et simplement une appellation géographique, plutôt qu'ethnographique], certaines d'entre elles habitant le pays le long du Nil et sur les îles de ce fleuve, d'autres habitant les contrées voisines d'Arabie [entre le Nil et la Mer Rouge], et d'autres encore résidant dans l'intérieur de la Libye [le reste de l'Afrique – le Soudan ici]. La majorité d'entre ces tribus, et spécialement celles habitant le long du Nil, sont noirs de couleur et ont des nez plats et des cheveux crépus ». Ici, il est évident que Diodore décrit les Nubiens et les autres tribus nomades de cette région. Il continue : « En ce qui concerne leurs esprits, ils sont entièrement sauvages et montrent une nature de bêtes sauvages ... et sont aussi éloignés que possible de la tendresse humaine l'un envers l'autre ... et ne cultivent aucune des pratiques de la vie civilisée ... ils présentent un contraste énorme lorsqu'on les considère à la lumière de nos propres coutumes ».
Il est certainement apparent ici que, si nous n'avons pas de culture blanche en Éthiopie en une époque précédant de peu celle de Diodore, nous en voyons au moins les restes. Ézéchiel chapitre 30 liste l'Éthiopie parmi « tous les peuples mélangés », et tout cela coïncide très bien avec l'image d'une Cush autrefois caucasienne mais maintenant adultérée dans cette région.
Des fils de Cush (Gen. 10:7), Seba, Havila, Sabta, Rahma, Sabteca et les fils de Rahma, Sheba et Dedan, il ne sera pas dit grand-chose ici. Certains de ces noms apparaissent encore parmi les fils de Joktan en Gen. 10:26-30, dans les MT et la LXX, et cela a causé bien des confusions et des spéculations pour ceux ayant tenté d'identifier ces tribus, et même plus loin dans la Bible, il existe une certaine confusion (comparez I Chr. 1:9 et 32). Strabon écrit sur Berenicê, « une cité sabéenne », en même temps que de Sabae, « une cité de bonne taille », qui se trouvaient sur les côtes africaines de la Mer Rouge (16.4.10).
Mitsraïm, ou Mizraïm (Gen. 10:6) est sans aucun doute le mot hébreu de l'Ancien Testament pour l'Égypte. L'Égypte, ou Aegyptus, est le terme utilisé à travers la littérature grecque et était uniquement, en ce temps-là, les régions autour du delta du Nil ainsi que la vallée du Nil le long des rives, jusqu'à Éléphantine. Les Grecs anciens semblent avoir écrit très peu sur l'Égypte hors Thèbes et Héliopolis, jusqu'au temps d'Hérodote. Il y aurait beaucoup plus à dire sur ce pays mais ce serait hors de propos dans cette discussion. Il faut cependant préciser certaines choses : d'abord, l'Égypte ancienne consistait en fait en plusieurs cultures séparées, certaines d'entre elles étrangères par nature, qui s'opposaient l'une l'autre et qui finirent par s'amalgamer, ce qui n'est certainement pas une bonne chose. La civilisation pharaonique apparaît plutôt soudainement, peu après 3.000 avant J.C., ce qui est consistant avec la chronologie de la Septuagint. L'archéologie de ces premières dynasties révèle clairement un peuple de haute civilisation et de caractéristiques aryennes. Les statues de ces pharaons montrent des hommes qui ne sembleraient pas déplacés à Dublin ou à Hambourg. Il y avait en réalité deux groupes dans l'ancienne Égypte, séparés par plusieurs siècles, qui ont laissé le nom de « Hyksos ». Le premier de ces deux groupes n'a pas laissé beaucoup de traces, c'était une race noble adamique, probablement des Sémites et peut-être même des Hébreux, qui construisirent la Grande Pyramide. Le second groupe était composé de Kénites qui envahirent et occupèrent le delta du Nil peu de temps avant que Joseph fut vendu en Égypte. Durant l'époque de Joseph, les pharaons de Thèbes étaient de la Maison de Sem, comme l'était la prêtrise de On (Héliopolis ou Beth-Shemesh). Ce furent à ces Égyptiens de Thèbes que fut vendu Joseph comme esclave. « Beth-Shemesh » est à double sens : cela peut signifier « Maison du Soleil » ou « Maison du peuple de Sem » en paléo-hébreu.
Des fils de Mitsraïm (Gen. 10:13) : Ludim, Anamim, Lehabim, Naphtukhim, Pathrusim, Caslukhim, Philistim et Caphtorim. Ce sont des noms de tribus et pas des nom d'individus. Les Anamim sont probablement les « Anami » mentionnés sur une inscription cunéiforme du 8e siècle av. J.C. Naphtukhim est apparemment un mot égyptien signifiant « peuple du delta » et Pathrusim « peuple des pays du sud ».
Les Philistim, ou Philistins, avaient habité le pays de Caphtor avant leur migration vers la Palestine, et Caphtor était très probablement en Égypte. Voir Amos 9:7, Deut. 2:23 et Jér. 47:4. Les Philistins étaient certainement des Adamiques (Zéch. 9:6) et certains avaient sûrement migré vers l'ouest avec les enfants d'Israël (Ésaïe 11:14). Goliath n'était en fait pas un Philistin mais bien plutôt un mercenaire de leur armée, un des fils de Repha le géant cananéen (voir I Chr. 20:4-6 où « le géant » est en hébreu ha-raphah, la source des Réphaïm (Gen. 14:5 et 15:20 ; II Sam. 5:18 et 22 et 23:13)). Nous devons aussi mentionner une phrase obscure dans Hérodote, en 2.128 : « ils appellent [les Égyptiens], par cette raison, ces pyramides du nom du berger Philitis, qui, dans ce temps-là, menait paître ses troupeaux vers l'endroit où elles sont ». Certains supposent que cela peut démontrer un souvenir des Philistins en Égypte et des premiers « rois bergers » connectés à la construction de la Grande Pyramide.
Les Ludim sont confondus par les traducteurs avec les Lydiens, les Lud sémitiques d'Anatolie, et les « Lydiens » de Jér. 46:9 et Ézéch. 30:5 devraient plutôt être traduits par « Ludim », les descendants de Ham et non de Sem. Les Ludim de Ham sont aussi mentionnés en Ézéch. 27:10.
Phut (Gen. 10:6) était associé avec la Libye, cependant il est difficile de comprendre exactement pourquoi (voir Nahum 3:9). Dans l'Authorized Version et la Septuagint, ce terme est traduit comme tel en Ézéch. 30:5 et 38:5, ainsi qu'en Jér. 46:9 (26:9 dans la LXX). Les Lubim (et donc « Libye ») et les Sukkiim (II Chr. 12:3) pourraient avoir été des peuples pré-adamiques (aborigènes), ou peut-être des Adamiques qui furent ensuite appelés d'un autre nom. Phut est listé parmi « tout le peuple mélangé » en Ézéch. 30:5.
Diodore (20.55) écrit sur les Libyens habitant les côtes septentrionales de l'Afrique dans des cités et amis de Carthage, mais aussi sur les « Libyens » nomades de l'intérieur, hostiles à Carthage. Il ne décrit pas, cependant, les Libyens ou les Carthaginois physiquement. En perspective, Virgile, un poète latin contemporain de Diodore, décrivait Dido, la légendaire reine de Carthage mentionnée par Josèphe et qui est une figure historique, comme blonde et très belle dans son Énéide. Bien sûr, Virgile ne rencontra jamais Dido, qui vivait quelques 800 ans avant lui, mais cela indique l'idée que se faisait Virgile de l'apparence idéale d'une femme phénicienne.
Hésiode, probablement un contemporain d'Ésaïe, dans son Catalogue des femmes (fragment 40A), mentionne à la fois les « peaux-noires et les libyens », mais dit que, d'Épaphus, un fils de Chronos, « sortirent les Libyens sombres et les Éthiopiens d'âme élevée », mais aussi les « peuples souterrains et les faibles pygmées ». Il est également apparent que, en cette époque, le terme « Libye » ne représentait pas beaucoup plus qu'une entité géographique et signifiait toute l'Afrique exceptées l'Égypte et l'Éthiopie. La source ancienne la plus fiable est certainement le poète Éschyle, contemporain de Néhémie, qui, dans Les Suppliantes, aux lignes 277-290, liste un groupe de races et compare le physique de leurs femmes à celui des femmes danéennes (« grecques »), races parmi lesquelles se trouvent les Libyens, les Égyptiens et les Amazones, indiquant sûrement par là-même un certain degré d'homogénéité entre ces peuples. Éschyle relatait une parodie d'événements qui transpira un millier d'années avant sa propre époque, la migration de Dan d'Égypte en Grèce.
Nous avons depuis longtemps une race mixte, les Berbères, comme preuve d'une ancienne civilisation blanche dans cette région, bien que les colonies phéniciennes, grecques, romaines, l'invasion germanique plus tardive de Carthage puis la montée du Mahométisme et la conquête subséquente de l'Afrique du nord, aient rendu encore plus confus le monde africain qui était déjà mélangé.
Canaan (Gen. 10:6), le benjamin de Ham, fut maudit par Noé (Gen. 9:25-27). La raison pour laquelle Canaan, et non Ham lui-même ou ses autres fils, fut maudit devrait apparaître clairement en lisant Lév. 20:11 ; car Canaan fut le résultat du comportement illicite de Ham, justifiant la mention spéciale en Gen. 9:18. Et donc les descendants de Canaan sont retrouvés plus tard, mélangés avec la lignée de Caïn (Gen. 4:16-26 et 15:19-21 ; Deut. 7:1-2), qui fut lui-même maudit (Gen. 4:10-15), et plusieurs autres lignées sans généalogie biblique, indiquant par là qu'elles ne sont pas d'origine adamique. Certains de ces peuples en « -ites » ici, en Gen. 10:16-18, peuvent bien n'être pas non plus de souche adamique, des lignées avec lesquelles les Cananéens se mélangèrent, plutôt que des lignées descendant directement de Canaan.
Les « Hivites » semblent bien être plutôt les « Horites », le mot « Hivite » étant sans doute une erreur de scribe dans toutes ses occurrences, chose rendue évidente en comparant Gen. 36:2, 20 et 30, et aussi la Septuagint en Gen. 34:2 et Josué 9:7. Les Horites, Hurriens pour les anthropologues et archéologues modernes, sont apparemment une race orientale qui envahit la Mésopotamie dans des temps reculés. Certains Horites habitaient le « mont Hor », auxquels les Édomites, les descendants d'Ésaü qui avait aussi été maudit (Mal. 1:2-3), s'étaient joints. Le Mont Hor fut appelé plus tard le Mont Séhir et est de nos jours connu du nom de Pétra, en Jordanie. Voir Genèse chapitre 36.
Heth était le géniteur du peuple appelé plus tard les Hittites, mais ces derniers étaient peut-être une tribu pré-adamique à laquelle Heth se joignit et qui fut appelée de ce nom par le reste de la race adamique. Le nom Sidon se retrouve dans la cité cananéenne de Sidon, ainsi que ses environs. Sept cents ans avant que les Grecs n'écrivent sur les « Phéniciens », les Cananéens de Tyr et Sidon et du reste des côtes furent chassés par les enfants d'Israël, qui habitèrent alors ces villes. Les « Phéniciens » étaient réellement des Israélites.
Ces descendants de Canaan peuvent être reliés à travers le récit biblique et à travers l'Histoire à ce peuple qui se fait appeler « Juifs » aujourd'hui, même si beaucoup d'entre ces descendants se retrouvent parmi les « Arabes » et les peuples de peau olivâtre de la Méditerranée et du Proche-Orient. Pour commencer l'étude requise afin de comprendre les circonstances de cette histoire, voir Matthieu 23:35, Luc 11:51, Jean 8:33-47, Romains 9:1-13, Révélation 2:9, Antiquité de Josèphe 13.9.1 (13:254-258), 13.15.8 (13:395-397), 15.7.9-10 (15:253-266) et Guerres de Josèphe 2.8.2 (2:119-121), 2.20.4 (2:566-568) et 4.4.4 (4:270-273).
Pour en finir avec cette discussion sur les descendants de Ham, nous dirons qu'avec Nimrod nous avons la mention du premier tyran adamique, un homme qui règne sur son propre peuple en dehors des Lois de Yahweh, et aussi le premier « empire » multiculturel, puisque les villes mentionnées en Gen. 10:10 existaient depuis longtemps et étaient déjà peuplées de gens d'autres races. Il existe beaucoup de preuves que les commencements de la civilisation « occidentale » apparaissent soudainement dans cette région de Mésopotamie, ce qui rend le témoignage de Genèse chapitre 11 parfaitement crédible une fois réalisé que cela représente les débuts de la Race Blanche et certainement pas de toutes les races.
Les Sémites (Gen. 10:21-31)
Élam (Gen. 10:22), les Perses. Partout où nous trouvons Élam dans la Bible, nous observons les Perses remplissant leur rôle dans l'Histoire, à savoir Jér. 25:25, Dan. 5:28 et 6:8-15 et même en Actes 2:9. Dans son 6e livre, Strabon discute la géographie de l'empire parthe, duquel la Perse faisait partie à cette époque. Susiana était le district le long du Tigre, adjacent au Golfe Persique et à l'opposé de Babylone. Persis était à l'est de Susiana et comprenait la plus grande partie des côtes du Golfe. Élymaïs ('Ελυμαίς) était au nord de Susiana et la Médie au nord d'Élymaïs. Il est facile de voir le nom Élam dans Élymaïs, que les Assyriens dans leurs archives appelaient Elamtu. Avec Madaï (Gen. 10:4), Élam formait l'empire Médo-Perse des temps historiques, les deux bras de l'image de Daniel chapitre 2.
Assur (Gen. 10:22), de laquelle naquit la nation des Assyriens, souvent appelée Assur par les prophètes, eut une histoire longue et tumultueuse avant de s'élever comme empire et d'envahir la Palestine vers 745 av. J.C., ayant été dominée par (ou sous le joug de) les Hittites, les Horites (Hurriens) du royaume de Mitanni, ou les Babyloniens. Il est évident de par leurs propres inscriptions que les Assyriens absorbèrent beaucoup de sang Hittite, car le fameux nez crochu « juif » est commun dans leurs portraits, même s'il y avait sans doute toujours de vrais Assyriens vivant du temps du prophète Jonas qui les exhorta à se repentir, à la fois les « hommes (#120, adam) et les bêtes » (Jonas 3:8).
Lud (Gen. 10:22) doit être la Lydie en Anatolie occidentale (Turquie moderne). Cette identification est supportée par Ésaïe 66:19, qui est la seule mention du Lud sémitique dans la Bible. Toutes les autres mentions de Lud (par erreur de traduction « Lydiens ») dans l'Ancien Testament parlent en fait des Ludim, les fils de Mitsraïm en Égypte. La plupart des traducteurs et commentateurs confondent les deux Lud. La prophétie en Ésaïe 66:19 fut accomplie concernant Lud lorsque les Kimmériens (Celtes), descendants des Israélites que les Assyriens déportèrent, envahirent l'Anatolie, détruisirent la majorité de la Phrygie et envahirent la Lydie et l'Ionie avant de traverser la mer vers la Thrace en Europe au 7e siècle av. J.C. (voir par exemple Archaeology, A.I.A., janvier-février 2002, p. 44). Quatre siècles plus tard, au début du 3e siècle av. J.C., les tribus Celtes retournèrent en Anatolie, envahirent la Grèce et colonisèrent la province appelée plus tard Galatie, visitée par Paul de Tarse, Galates à qui il écrivit l'épître de ce nom. Sharon Turner, dans son History of the Anglo-Saxons, p. 40, discute des activités celtes en Lydie et dans le reste de l'Asie Mineure.
Les Étrusques, appelés aussi Tyrrhéniens, qui pendant plusieurs siècles furent maîtres de l'Itrurie en Italie et des parties des côtes et îles de l'ouest de la Mer Méditerranée, sont discutés en longueur par Diodore (principalement en 5.40 et suiv.), bien qu'il ne dise rien sur leurs origines. Hérodote (1.94), Strabon (5.2.2) et Tacite (Annales de Rome, 4.52 et suiv.), cependant, affirment tous que les Étrusques étaient originellement des Lydiens. Les archéologues doutent de la connexion Étrusques-Lydiens simplement parce qu'aucune inscription étrusque n'a été trouvée en Anatolie. De telles inscriptions ont cependant été trouvées sur des îles au large des côtes anatoliennes.
Partout dans l'Ancien Testament où les mots Syrie ou Syrien apparaissent, Aram (Gen. 10:22) est le mot hébreu duquel ils sont dérivés. Il est apparent que les mot grecs Συρία (Syrie) et Τύρος (Tyr) peuvent avoir dérivé, à des époques variées, du même mot hébreu, Tsor (#6864 et #6865 dans la Concordance de Strong), l'ancien nom pour Tyr. Il semble y avoir eu confusion dans les temps anciens concernant le nom « Syrie », ou peut-être les Grecs utilisaient-ils ce mot pour décrire une zone plus vaste que la seule Aram. Hérodote compte la Palestine comme étant une partie de la Syrie (7.89 i) et appelle les Judéens qui combattirent contre Necho à Meggido des « Syriens » (2.159, II Chr. 35:20). Il appelle aussi « Syriens » certains Cappadociens « qui habitent près des rivières Thermôdon et Parthenius » (2.104). Strabon explique que les Cappadociens « même de nos jours, [sont] souvent appelées les Leucosyri ou Syriens blancs, par opposition apparemment à d'autres Syriens dits Melanosyri ou Syriens Noirs » (16.1.2), et nous pouvons donc en déduire que tous les Syriens connus de Strabon étaient blancs, en ce qui le concerne. Beaucoup d'auteurs, y compris Strabon, ont confondu les Assyriens et les Syriens (16.1.3), certainement à cause de la similarité des noms en Grec. Originellement, Aram était centré sur Damas. Les Grecs parlaient d'un certain Cinyras (Iliade, 11.20) qui conquit Chypre et avait Paphos pour capitale, alors que la plupart des commentateurs (par ex. Les notes de Rawlinson dans son Hérodote en 2.182 et 7.195) voient Paphos comme une ancienne colonie phénicienne. Josèphe, dans son Antiquités en 9.14.2 (9:283-287) parle des Chypriotes (les « Cittéens ») comme des sujets de Tyr juste avant les invasions assyriennes d'Israël. Ézéchiel 27:6 parle de la tribu israélite d'Aser habitant Chypre, et Tyr était dans le territoire d'Aser. Le langage d'Aram, l'Aramaïque, devint le langage commercial dominant dans le Proche-Orient jusqu'à ce qu'il soit supplanté par le Grec après Alexandre. Jacob prit des femmes de « Laban le Syrien », même si Laban était un Hébreu de race, un descendant de l'un des frères d'Abraham.
Arpacshad (Gen. 10:22), l'ancêtre des Hébreux, ne correspond à aucune terre identifiable dans la période historique, bien que je ne puisse prétendre qu'il n'existe pas quelque part une inscription qui ait survécu démontrant le contraire. Abraham, bien que séjournant en Chaldée lorsqu'il apparaît dans la chronique de la Genèse, avait évidemment pour patrie de naissance Haran, dans l'extrême nord de la Syrie, une ville qui partageait son nom avec un frère et un grand-père d'Abraham. Ce pays fut aussi appelé Paddan-Aram, mais peut avoir été le pays d'Arpacshad. Peu après qu'Abraham quitta Haran, la contrée fut envahie par les Hurriens et les Hittites et fit partie du royaume de Mitanni.
Le nom Héber (Gen. 10:24) vient d'un mot signifiant « traversée » ou « du côté opposé » (#5676 et #5677). L'usage est similaire aux mots grecs πέραν et πέρατος. La phrase τά πέρατα τής οικουμένης, ou « aux extrémités de la terre habitée » est utilisée par Paul en Rom. 10:18. De façon similaire, Tacite utilise la phrase « extrémités de la terre » dans Agricola chapitres 12, 24 et 33 pour décrire la localisation de l'Irlande et de la Grande-Bretagne. Homère utilise une phrase semblable dans l'Odyssée pour décrire l'extrémité opposée de la Méditerranée, du côté de l'Espagne. C'est à « l'autre extrémité » du « monde habité » que nous trouvons tellement d'anciens noms comme celui d'Héber, le premier Hébreu : Ibéria (Espagne), la rivière Èbre (en Espagne), Hibernia (Irlande) et les Hébrides (îles au large des côtes de l'Écosse). Beaucoup plus tard, certaines des terres occupées par les Israélites déportés, les Scythes, furent baptisées de noms semblables, tels l'Ibéria du sud du Caucase et la rivière Hébrus en Illyrie (Diodore 19.67.6).
Les fils d'Héber étaient Péleg et Joktan (Gen. 10:25). Certains auteurs, comme Perry Edward Powell (Father Abraham's Children) associent les Grecs pélagiens avec Péleg. D'abord je rejetai cette association car « Pélagien » semble être un composé des mots grecs πέλας (« près ») et γής ou γή (« pays »), et donc, comme ils l'étaient des Ioniens, « voisins », juste comme les Spartes appelaient simplement les Grecs περίοικοι ou « voisins ». Mais Strabon nous dit : « ... Les Pélagiens étaient appelés par les peuples attiques 'Pelargi' [qui signifie 'cigognes'], ajoutent les compilateurs, parce qu'ils avaient des habitudes errantes et, comme les oiseaux de passage, allaient de contrée en contrée » (5.2.4). Strabon cite autre part des auteurs grecs qui affirment que les Pélagiens vinrent de Thessalie (9.5.22), là où l'on trouve un peuple que Strabon appelle les Pélagoniens (9.5.11). L'affirmation de Powell pourrait donc bien avoir quelque mérite. Les Pélagiens sont renommés pour s'être « dispersés à travers toute la Grèce » dans des temps reculés (Strabon 5.2.4), et quand les Danéens vinrent d'Égypte, ils furent aussi appelés de ce nom (Strabon 8.6.9). La réception amicale des Danéens en Grèce peut très bien s'expliquer si ces habitants en Grèce qui précédèrent les Danéens étaient aussi des Hébreux.
Joktan (Gen. 10:25) signifie « il sera fait petit » (#3355), et donc son nom est une prophétie en elle-même et sa race fut certainement absorbée par les populations indigènes appelées « Arabes » par nous (et eux-mêmes) aujourd'hui. Bien que les noms de plusieurs descendants de Joktan puissent être identifiés avec des lieux en Arabie, deux d'entre eux méritent une plus ample discussion ici.
Sheba (Gen. 10:28) était une zone montagneuse dans ce que nous appelons maintenant le Yémen (voir « Excavating the Land of Sheba », Archaeology Odyssey, novembre-décembre 2001, p. 44). La Reine de Sheba (I Rois chapitre 10) qui visita Salomon était appelée la Reine du Sud par Yahshua (Matt. 12:42, Luc 11:31) et elle était sûrement de race adamique, comme le laissent entendre toutes les circonstances où elle apparaît. Strabon mentionne des « Sabéens » avec les Arabes nabatéens en 16.4.19-21.
Ophir (Gen. 10:29) était certainement situé quelque part sur les côtes est de l'Afrique, au sud de l'Éthiopie. C'est évident d'après la liste des biens obtenus d'Ophir, donnée en I Rois chapitres 9 et 10 et du fait que ce lieu était atteint à partir d'un port sur la Mer Rouge (Ezion-geber dans l'A.V.), ainsi d'ailleurs que du nom Ophir lui-même. Car Ophir est certainement le même nom que le latin Afer, qui précéda le nom Afrique comme nom romain pour le continent. Bien que les Grecs ne connaissaient pas les noms Ophir et Afer, tout au moins dans leurs écrits, puisqu'ils divisaient le continent africain en trois parties, l'Égypte, l'Éthiopie et la Libye, ils avaient un mot, άφρός (aphros) qui signifiait « écume ». D'autres mots grecs similaires : άφρων (aphrôn), « dépourvu de sens ... fou, furieux ... stupide, insensé » et άφροσύνη (aphrosunê), « folie, sans esprit, sans sens ». Si certains peuvent voir dans les similarités de ces mots de simples coïncidences, je ne suis pas sûr de croire en de telles coïncidences, je ne crois pas du tout en fait à des coïncidences ici.
Cherchant la racine de notre mot anglais « black », je suis tombé sur les mots hébreux balaq (#1110), « annihiler », balag (#1082), « détruire » ou « envahir (avec destruction) » et sur le mot grec βλάξ (blax), génitif βλακός (blakos) qui signifie « lent d'esprit et de corps, stupide, abruti ». Ces mots sont-ils, eux aussi, des coïncidences ?
Ce qu'il advint d'Ophir, nous ne le savons pas, surtout que les Romains ne s'aventurèrent jamais en Afrique au-delà de l'Éthiopie, bien qu'apparemment ils connaissaient l'existence de terres dans ces régions (Strabon 16.4.14).
Nous avons donc les Sémites et les Hébreux, et il devrait être évident maintenant que ces termes ont été appropriés par des gens auxquels ils n'appartiennent pas.
Il y a, selon la chronologie de la Septuagint, quelques 1.800 ans entre le Déluge et la rédaction du Pentateuque, et environ 800 ans de plus jusqu'au temps d'Ézéchiel et de Jérémie et de l'apparition des archives écrites chez les Grecs. Tout au long de ces époques, les diverses tribus adamiques cherchèrent de nouvelles et meilleures terres à travers le monde connu et au-delà, nommant des nouvelles contrées et adoptant ces noms. Avec si peu d'archives écrites, comme il est difficile de déterminer leurs allées et venues ! Homère, le plus ancien auteur grec connu de nous, et dont Strabon considérait la validité des écrits comme έξ άρχής (« à partir des commencements ») et « le premier géographe » (1.1.11), n'était qu'un contemporain d'Ésaïe et d'Osée, plutôt tard dans l'histoire d'Israël !
À quoi ressemblaient les Grecs
Il est pleinement évident, d'après leurs arts et leur littérature, que les Grecs (et les Italiens) étaient dans les anciens temps complètement homogènes racialement aux Caucasiens de l'Europe du nord comme ils apparaissent aujourd'hui, et certainement pas comparables aux habitants de teint olivâtre qui occupent ces régions du sud actuellement (et la plupart de l'Europe du sud).
Parmi les épithètes souvent répétées de Homère, nous trouvons les expressions « Héra aux bras blancs comme la neige » et « Athéna aux yeux gris ». Achille est décrit comme possédant « des cheveux rouge-or » (Iliade vers 23:160). Lorsque Ménélaos fut atteint d'une flèche, on ôta ses vêtements pour le soigner et cela révéla la chair « blanc ivoire » de sa cuisse. Dans l'Odyssée, Ménélaos est appelé le « capitaine aux cheveux roux » (4:17-85). En décrivant Odysseus, Homère parle de ses cheveux courts avec des boucles « entièrement rouge-or » (6:159-232). Hésiode, dans son Catalogue des Femmes, chante un « Ménélaos aux cheveux dorés » (1.67). L'hymne homérique À Déméter parle d'une Déméter aux « cheveux d'or » (1.302). Séléné est dotée de « bras blancs » et de « tresses brillantes » (À Séléné lignes 17-18). Polyneices est décrit comme ayant des « cheveux dorés » dans la Thébaïde (p. 2) du Cycle Épique, et Ganymède le Troyen est également pourvu de « cheveux dorés », selon l'hymne homérique À Aphrodite. Ces descriptions, et bien d'autres, ont survécu à travers toute la littérature grecque et romaine jusqu'à l'ère chrétienne.
Les archives archéologiques confirment tout à fait ces descriptions. Des centaines, voire des milliers de mosaïques et fresques murales des territoires gréco-romains affichent des hommes grands, beaux, usuellement (mais pas toujours) à peau bronzée et des femmes grandes, belles et blanches comme des lys. Les hommes grecs, tout comme les Phéniciens, les Romains et les Hébreux (par ex. Jean 21:17, Josèphe, Antiquités, 12.5.1 (12:241)) étaient généralement nus lorsqu'ils travaillaient dehors, tandis que les femmes passaient beaucoup moins de temps à l'extérieur, toujours complètement habillées. Josèphe atteste également que les Judéens et les Grecs se ressemblaient totalement sauf que les Judéens étaient circoncis (Antiquités 12.5.1 (12:241)). Bien entendu la Bible agrée avec ces dires, par ex. David : « Or il avait le teint rosé, avec de beaux yeux, et était beau de visage », « teint rosé, beau de visage » (I Sam. 16:12 et 17:42), Salomon : « ...blanc et vermeil ... sa tête est un or très fin, ses yeux comme des colombes près des ruisseaux d'eau, baignés dans le lait », etc. (Cant. 5:9-16) et aussi Lam. 4:7 : « Ses nazaréens étaient plus purs que la neige, plus blancs que le lait ; leur corps était plus vermeil que des rubis, leur taille un saphir » et dans I Hénoch 105:2-4, sur Noé : « dont la chair était blanche comme la neige, et rouge comme une rose ; dont les cheveux étaient blancs comme la laine, et longs ; et dont les yeux étaient magnifiques ».
On trouve bien sûr des types « arabes » ou « à peau olivâtre » parmi les archives archéologiques de l'ère romaine, dans les contrées contrôlées par Rome, et même en Italie, mais ils ne représentent qu'une minorité et ne sont pas du tout représentatifs des peuples bâtisseurs des civilisations méditerranéennes ou du Proche-Orient, ni de la population générale jusque longtemps après la chute de Rome et les conquêtes islamiques. Les œuvres d'art de la culture byzantine dans l'est reflètent une société à prédominance blanche qui survécut jusqu'à la conquête de ses territoires, d'abord par les Arabes puis par les Turcs.
Le « Salut » et Israël
Le mot « salut » apparaît souvent dans l'Ancien Testament dans les promesses à Israël et signifie en réalité la préservation ou la sauvegarde (voir les mots #3444, 3468 et 8668). Yahweh a promis à Israël sa préservation dans ce monde, pas simplement dans un quelconque au-delà spirituel. Mais préservé de quoi ? La réponse à cette question est trouvée d'abord chez les prophètes, et la destruction prophétisée des nations entourant Israël en Palestine, et dans le Psaume 2, qui prophétise qu'Israël conquerrait les autres nations (les nations de Genèse chapitre 10), et aussi dans des prophéties telles que celles trouvées en Daniel chapitre 8 et Révélation chapitre 9, et les plaies qui y sont décrites, qui détruisent une grande partie du monde adamique jusqu'à ce jour.
L'Égypte et l'Éthiopie furent conquises par les Nubiens noirs au 8e siècle av. J.C. L'Assyrie, nation déjà abâtardie, avec du sang horite et hittite, fut détruite par les Scythes israélites à la fin du 7e siècle, durant lequel les Kimmériens israélites conquirent toute l'Anatolie. Au 6e siècle, l'entièreté du Moyen-Orient fut conquise par la Perse, puis au 4e siècle par les Grecs, au 3e par les Parthes, au 1er par Rome, qui compéta avec Parthe pour ce territoire. Pendant tout ce temps-là les Scythes et les Celtes, Israélites également, avec les tribus japhéthites qui s'étaient elles aussi échappé vers le nord, se multiplièrent et se dispersèrent à travers l'Europe et de grandes parties de l'Asie. Du temps du Christ, les Israélites avaient conquis et habitaient tout le monde connu, les Romains à l'ouest, les Parthes à l'est et les Scythes germains au nord. À cette même époque, exceptés peut-être les Grecs ioniens à Athènes, qui étaient sous domination romaine, et les Sarmates (ou Slaves) et tribus apparentées du nord de l'Europe, tous Japhéthites, aucune des nations de la Genèse 10 n'avait plus la moindre légitimité pour proclamer être une nation, si même on pouvait encore les trouver quelque part. Toutes ces nations sont maintenant perdues pour l'Histoire.
Depuis la chute de Rome, la majorité du monde blanc romain a été perdue. L'Afrique et la Mésopotamie, l'Espagne et la Sicile furent toutes conquises par les Arabes, faisant disparaître le sang adamique de ces régions. Après les conquêtes arabes, vinrent les Turcs de l'est, qui conquirent la Parthe, l'Anatolie (la Turquie d'aujourd'hui), la Grèce et les Balkans. Pendant que les Turcs détruisaient le sang adamique de Grèce et de l'Empire Byzantin, les Mongoles envahissaient la Russie, conquérant la majorité de la Russie du sud, de l'Ukraine et de la Roumanie moderne. Tandis que les Russes parvenaient à défaire et à chasser les Mongoles au 15e siècle, les Turcs tenaient la Grèce jusqu'au 19e siècle, et la plupart des Grecs aujourd'hui devraient être considérés comme Arabes ou Turcs. Les tribus musulmanes habitent toujours les Balkans. Toutes les zones à l'ouest de la conquête mongole ont adopté la religion islamique tôt dans le second millénaire.
Et ainsi, non seulement toutes les régions habitées par les nations de la Genèse chapitre 10 ont été conquises et détruites par des invasions étrangères, mais encore beaucoup d'enfants d'Israël furent aussi perdus dans ces invasions. Aujourd'hui, la Race Blanche en Europe est de nouveau envahie par les Arabes et les Turcs, et c'est maintenant d'une façon « légale » !
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