Galilée des Gentils ?

par William Finck

Cette phrase «Galilée des Gentils» apparaît en Matt. 4:15 et est une citation d’Ésaïe 9:1 (où l’A.V. [Authorized Version of the King James Bible] la traduit par «Galilée des nations»). Matt. 4:14 infère que la prophétie d’Ésaïe fut accomplie lorsque Yahshua quitta Nazareth (Matt. 4:13) pour la «Galilée des Gentils». Mais l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe, était-ce seulement cela ? Et Matt. 4:16, qui cite Psaumes 23:4? Certainement PAS! Au contraire, c’était uniquement le début de l’accomplissement de la prophétie, qui prendra pas mal de temps pour s’accomplir pleinement.

Après cela, Matthieu décrit l’appel des apôtres par Yahshua (4:18 et suiv.), onze d’entre eux étant de la tribu de Benjamin. Une discussion sur le douzième, Judas Ish Kérioth, sortirait du propos de cet article. Beaucoup d’entre les Benjamites et Lévites s’installèrent en Galilée après le retour de Babylone, c’est évident d’après les Écritures. Saül de Tarse, appelé beaucoup plus tard, était aussi de la tribu de Benjamin (Rom. 11:1). Lorsque l’ancien Royaume d’Israël fut divisé après la mort de Salomon, Benjamin resta avec la tribu de Juda dans ce but même (1 Rois 11:9--13, 36). Les apôtres de cette tribu accomplissaient leur devoir en tant que porteurs de lumière pour Israël.

Éviter la confusion à propos de la femme cananéenne

par William Finck

Il semble qu’il existe depuis longtemps un certain degré de confusion concernant la guérison de la fille d’une femme cananéenne par Yahshua Christ, un incident décrit en Matt. 15:21--28 et Marc 7:24--30, une confusion présente spécialement parmi les adhérents de l’Identité Chrétienne. Bien que les descriptions de cet évènement soient souvent perverties par les promoteurs de l’universalisme, en réalité ces évènements réfutent l’universalisme. Pourtant, ceux qui comprennent l’Ancien Testament et les malédictions contre les Cananéens ne peuvent que se demander comment et pourquoi Yahshua Christ a montré de la miséricorde envers cette femme particulière, et ce sujet a été la cause de bien des débats. Ce court essai essayera de dissiper toute confusion entourant cet épisode.

Premièrement, il faut noter que les récits de cet évènement, provenant de Matthieu et de Marc, diffèrent de façon significative. Il faut bien comprendre qu’aucun témoignage des évangiles ne peut être regardé comme étant par lui-même complet et final sur un évènement particulier ; chaque rédacteur a témoigné, ou a enregistré des témoignages, de tout ou partie d’un évènement vu d’une certaine perspective, et a décrit des parties de cet évènement considérés comme notables et tels qu’ils furent mémorisés. Rassembler les diverses parties de cet épisode particulier permet donc d’avoir une vision des choses plus complète.

Daniel a prophétisé l'église catholique

Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries

Ceci n'est pas un traité destiné à condamner quiconque est né et élevé dans le catholicisme. Je voudrais dire tout d'abord que certains des catholiques que j'ai connus étaient les personnes les plus morales, honnêtes et travailleuses parmi celles que j'ai fréquentées. Non seulement cela, mais il existe quelques catholiques romains qui ont dénoncé la grande conspiration « juive », tels que William Guy Carr, Charles E. Coughlin et autres catholiques conservateurs qui n'avaient pas peur de parler et de se tenir debout pour la justice, et pour lesquels j'ai le plus grand respect. Ce texte n'est pas non plus composé dans le but de vanter le protestantisme, car le protestantisme n'est rien de plus que du catholicisme réchauffé. Je vois ces systèmes religieux comme des étapes par lesquelles nous sommes passés dans notre punition méritée, nous Israélites, punition des sept temps ou 2.520 ans depuis la captivité assyrienne. Non, ce texte représente plutôt un effort pour comprendre comment nous en sommes arrivés là.

Citernes Brisées

William Finck, Christogenea.org

PARTIE 1

Nous qui, dans l'Identité Chrétienne, comprenons l'importance de la pureté raciale, nous lisons des passages tels que ceux trouvés dans Jérémie 2 et Ézéchiel 16 et comprenons que les prophètes décrivent, non seulement l'apostasie religieuse, mais aussi la fornication, qui est le mixage racial : relation sexuelle avec d'autres espèces (Jude 7, la fornication est la poursuite de la chair étrange, ou étrangère). Et pourtant, les sectes « mainstream », qui sont maintenant toutes universalistes, et même certains qui proclament être dans l'Identité Chrétienne mais sont universalistes – tels que Stephen Jones et Dave Barley – essayent de nous faire croire que ces chapitres ne parlent pas de sexe du tout, mais plutôt de fornication « spirituelle » ou d'adultère « spirituel », et n'ont qu'une signification religieuse. Ce qu'ils ne comprennent pas ou évitent de chercher, tandis que d'autres le savent sûrement mais ne l'admettent pas, semblant cacher à dessein la vérité, est que beaucoup des anciens cultes religieux païens sont totalement basés sur le sexe, et spécialement les cultes de Baal et Ashtaroth! Une fois que nous voyons que le sexe était une composante principale de ces cultes, nous pouvons comprendre pleinement ce que Jérémie et Ézéchiel veulent dire lorsqu'ils déclarent des choses comme :

Cendrillon : Israël déguisée

par Sheldon Emry

Cendrillon est ce vieux, vieux conte populaire saxon parlant d'une pauvre petite fille en haillons et en cendres qui maria le Prince du royaume et vécut heureuse pour toujours par après. Ce conte nous a été transmis génération après génération et est toujours apprécié et cher à nos cœurs L'histoire de la petite fille au chausson de verre a été imprimée dans bien des livres et dans bien des versions différentes de l'histoire originelle. On en a fait des pièces, des films, des bandes dessinées et des productions télévisuelles; et pourtant la magie de Cendrillon est toujours vivante.

C'est peut-être la main de Yahweh car, vous savez, il existe une vraie Cendrillon, il existe vraiment un Prince, il y aura vraiment un mariage, et ils vivront réellement heureux pour toujours!

Ce que les Écritures enseignent sur l’«impur»

par Clifton A. Emahiser

Vous êtes libres de copier ce texte, mais pas de l’éditer.

Le sujet de ce qui est «pur» ou «impur» est de la plus haute importance dans les Écritures et ne peut pas être sous-estimé! Bien des fois, lorsque ce sujet est mis à l’avant, le lecteur n’en comprend pas la pleine signification.

La plupart des Chrétiens, bien intentionnés mais mal informés, pointent vers Actes 10:10--16 pour justifier leur consommation de nourritures impures telles que le porc. Dans ce passage, Pierre a eu une vision, et l’on nous dit :

«10Et il eut très faim, et voulut manger ; et comme on lui apprêtait [à manger], il lui survint une extase. 11Et il voit le ciel ouvert, et un vase descendant comme une grande toile [liée] par les quatre coins et dévalée en terre, 12dans laquelle il y avait tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre, et les oiseaux du ciel. 13Et une voix lui [fut adressée, disant] : Lève-toi, Pierre, tue et mange. 14Mais Pierre dit : Non point, maître ; car jamais je n’ai rien mangé qui soit impur ou immonde. 15Et une voix lui [fut adressée] encore, pour la seconde fois, [disant] : Ce que Dieu a purifié, toi, ne le tiens pas pour impur. 16Et cela eut lieu par trois fois, et le vase fut aussitôt élevé au ciel».

Baptême – Dans quoi?

Par William Finck

La pratique de purification de Jean le baptiste, ou « baptême », des pécheurs dans l’eau n’était pas une idée originelle de Jean, mais était une pratique connue depuis longtemps, non seulement des Judéens mais aussi des Grecs. Cela ne devrait pas être surprenant puisque nous savons que les tribus grecques des Danéens et des Doriens étaient les descendants directs des Israélites hébreux. Il serait au contraire surprenant qu’ils n’aient pas partagé beaucoup de leurs coutumes.

Bien qu’il existe beaucoup d’exemples de « baptême » — purification rituelle dans l’eau — dans la littérature grecque, je n’en citerai ici qu’un seul. Dans une pièce, Eumenides, écrite par le poète grec Éschyle au cinquième siècle avant Jésus-Christ, le personnage Oreste dit, aux lignes 448--452 :

Archives Classiques et Origine des Germains Suite et fin

par William Finck, Christogenea.org

PARTIE 4

Nous poursuivons ici l'étude de la partie 3, dans laquelle nous avons vu Strabon discuter de l'usage par les anciens auteurs des termes Scythes, Celto-scythes, Hyperboréens, Sauromates, Arimaspiens, Saces et  Massagètes et où nous avons constaté que ce terme d'Hyperboréen était avant tout un terme descriptif. Nous allons maintenant parler des autres termes, les Sarmates (ou Sauromates) et les Arimaspiens, puis des Scythes d'Asie, avant de retourner à notre discussion sur l'Europe. Les Sarmates, comme nous le dit Diodore de Sicile, étaient un peuple sorti des Mèdes, et ils sont donc des Japhétites slaves, reliés aux Thraces (Madaï et Tiras, Genèse 10:2). Ils sont dit avoir été chassés vers la rivière Tanaïs par les Scythes, et Diodore nous dit aussi que certains auteurs les reconnaissent comme étant des Scythes (Bibl. Hist., 2.43.6-7 ; 4.45.4). Strabon fait partie de ces auteurs. Il nous dit « Quand on entre dans la mer Caspienne, les peuples qu'on a à sa droite sont ceux des peuples Scythes qui viennent immédiatement après les derniers peuples de l'Europe et ceux d'entre les Sarmates dont nous avons parlé précédemment comme étant compris entre le Tanaïs et la mer Caspienne et comme menant de préférence la vie nomade » (Géogr., 11.6.2), et Strabon a en effet dit plus tôt que les Sarmates « également de race Scythique » habitent près de la Mer Caspienne (11.2.1). Tacite distingue les Sarmates des Germains, surtout par des apparences physiques (Les Germains, 46), et de son temps les Sarmates avaient aussi migré à l'ouest de la rivière Tanaïs, contribuant sans doute au mouvement général vers l'ouest des Scythes en Europe. Les Arimaspiens sont mentionnés par Diodore comme étant une branche des Scythes (Bibl. Hist., 2.43.5), quoique nous trouvons peu de chose sur des Scythes portant ce nom. Strabon nous dit seulement d'eux que, selon Aristeas, ces gens ne possèdent qu'un œil. Strabon appelle plus loin Aristeas, qui avait écrit un poème épique sur les Arimaspiens, « un charlatan s'il y en eut jamais » (Géogr., 1.2.10 ; 13.1.16).

Archives Classiques et Origine des Germains Parties 1 à 3

par William Finck, Christogenea.org

PARTIE 1

Les nations du Proche-Orient écrivaient ou gravaient souvent leurs inscriptions monumentales et autres archives dans plusieurs langages. Nous pouvons aujourd'hui en profiter pour accroître notre compréhension des diverses langues anciennes de la région. Avec l'émergence de la Grèce Classique apparurent les questionnements historiques et géographiques qui, comme c'est apparent par les écrits grecs, commencèrent vers la fin du 7e siècle avant JC. Les auteurs grecs se familiarisèrent d'abord avec leur voisin de l'est sous forme de l'empire assyrien, qui s'était terminé en 612 av. JC, puis encore plus avec l'empire perse dont le pouvoir fut consolidé sous Cyrus II vers 540 av. JC. Tandis qu'il y avait eu déjà des historiens et des auteurs grecs d'épopées, historiques par nature, en plus des nombreux poètes dont les œuvres ont survécu, le premier historien en prose sérieux dont le travail ait traversé le temps fut Hérodote, qui écrivait environ 100 ans après la mort de Cyrus. Il peut sembler évident, dès lors, que les premiers écrits grecs concernant l'est furent influencés par les Assyriens, puis plus tard par les Perses et les Mèdes.

Archives classiques et bibliques identifiant les Phéniciens

Par : William Finck © 2006

L'archéologie telle que nous la connaissons aujourd'hui est une science plutôt jeune qui s'est développée sous le poids d'un grand nombre de suppositions concernant l'histoire, suppositions courantes mais pas forcément correctes. C'est aussi une science très inexacte, où des interprétations variées peuvent être faites à chaque nouvelle découverte. Pourtant l'archéologie n'est pas de l'histoire, les archéologues ne sont pas des historiens et leur champs d'activité a pris sa forme actuelle seulement après avoir longtemps occupé une position mineure dans les départements d'anthropologie des universités typiques.

Tandis que beaucoup d'archéologues possèdent une bonne compréhension de l'histoire de la région qu'ils étudient, tel n'est pas du tout le cas du Proche-Orient. En Palestine spécialement, l'histoire de la région a été distordue, non seulement à cause d'une identification incorrecte des anciens habitants, mais aussi à cause d'une politisation résultant du 'sionisme' et du conflit arabo-juif des décennies récentes. Les juifs ont contrôlé étroitement l'archéologie de la région, surtout depuis les années 1960. D'une façon typique, toute découverte convenant à la vision juive d'un Israël ancien est étiquetée 'Israélite', tandis que tout ce qui n'apparaît pas juif est considéré comme étant Cananéen, Hittite ou Philistin, etc. Un tel exemple est trouvé dans une revue de Dan II. A Chronicle of the Excavations and the Late Bronze Age "Mycenaean" Tomb dans le journal Near Eastern Archaeology, 67:3 (2004), p.176, où il est évident que les auteurs de cette étude des découvertes à Tel Dan en Palestine sont plutôt oublieux du fait que les Grecs mycéniens (Danae) et la tribu israélite de Dan sont en fait un seul et même peuple. Il ne conviendrait pas aux Juifs de découvrir que cette branche des 'Indo-européens', Grecs aryens, étaient en fait des Hébreux, quoique à certaine occasion une telle discussion n'a pas pu être évitée. Bien entendu, tous les archéologues mentionnés dans cette étude sont Juifs.